Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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Elle éventra le filet et saisit le couvercle du coffre.

Deuxfleurs grimaça.

« Fermé, finit-elle par dire. Où est la clé, toi, le gros ?

— Il… il n’a pas de clé, dit Deuxfleurs.

— Il y a une serrure, fit-elle remarquer.

— Ben, oui, mais s’il veut rester fermé, il reste fermé », répliqua Deuxfleurs, mal à l’aise.

Herrena devinait le grand sourire de Gancia. Elle grogna.

« Je le veux ouvert, dit-elle. Gancia, tu t’en occupes. » Elle repartit à grands pas vers le feu.

Gancia dégaina un long couteau effilé et se baissa tout près du visage de Deuxfleurs. « Elle le veut ouvert », dit-il. Il leva la tête vers l’autre homme et sourit.

« Elle le veut ouvert, Weems.

— Ouais. »

Gancia promena lentement son couteau sous le nez de Deuxfleurs.

« Écoutez, dit Deuxfleurs d’un ton patient, je ne crois pas que vous comprenez. Personne ne peut ouvrir le Bagage si ça lui dit de rester fermé.

— Oh oui, j’avais oublié, fit Gancia, l’air songeur. Évidemment, c’est un coffre magique, pas vrai ? Avec des petites pattes, à ce qu’il paraît. Dis donc, Weems, y a des pattes de ton côté ? Non ? »

Son couteau menaça la gorge de Deuxfleurs.

« Ça me contrarie beaucoup, fit-il. Weems aussi. Il ne dit pas grand-chose, mais ce qu’il fait, lui, c’est découper les gens en morceaux. Alors ouvre – le – coffre ! »

Il se retourna et flanqua un coup de pied sur le flanc du Bagage, laissant une vilaine entaille dans le bois.

On entendit un tout petit déclic.

Gancia sourit. Le couvercle se souleva lentement, lourdement. La lumière du feu, au loin, fit miroiter de l’or, des tas d’or : assiettes, chaînes et pièces de monnaie, bien lourdes, qui luisaient dans l’ombre tremblotante.

« C’est ça », fit doucement Gancia.

Il se retourna vers les hommes indifférents autour du feu, qui avaient l’air de crier sur quelqu’un à l’extérieur de la grotte. Puis il regarda Weems d’un air songeur. Ses lèvres remuèrent silencieusement sous l’effort inhabituel du calcul mental.

Il baissa les yeux sur son couteau.

C’est alors que le sol bougea.

* * *

« J’ai entendu quelqu’un, dit l’un des hommes. Là, en bas. Au milieu des… euh… rochers. »

La voix de Rincevent monta de l’obscurité. « Dites ! fit-il.

— Quoi ? répondit Herrena.

— Vous êtes en grand danger ! brailla Rincevent. Il faut éteindre le feu !

— Non, non, fit Herrena. Vous vous trompez, c’est vous qui êtes en grand danger. Et le feu reste allumé.

— Il y a un gros et vieux troll…

— Tout le monde sait que les trolls évitent le feu », répliqua Herrena. Elle fit un signe de tête. Deux hommes tirèrent l’épée et se glissèrent dehors, dans les ténèbres.

« Tout à fait exact ! cria Rincevent désespérément. Seulement, ce troll-là, il ne peut pas, voyez-vous.

— Il ne peut pas ? » Herrena hésita. Un peu de la terreur dans la voix de Rincevent déteignait sur elle.

« Oui, parce que, vous voyez, vous l’avez allumé sur sa langue. »

C’est alors que le sol bougea.

* * *

Vieux Pépé s’éveilla très lentement de son sommeil séculaire. Il faillit ne pas s’éveiller du tout ; quelques décennies plus tard, rien de tout ceci ne serait arrivé. Quand un troll vieillit et entreprend de réfléchir sérieusement à l’univers, il trouve en général un coin tranquille où il s’attelle pour de bon à la philosophie et au bout d’un moment en vient à oublier ses extrémités physiques. Il commence à se cristalliser sur les bords jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre qu’un tout petit tremblotement de vie à l’intérieur d’une grosse colline aux couches minérales insolites.

Vieux Pépé n’en était pas encore là. Il sortit d’une méditation qui le conduisait sur une ligne de recherche prometteuse quant au sens de la vérité et découvrit un goût de cendres brûlantes dans ce qu’après un certain temps de réflexion il se rappela être sa bouche.

La colère le gagna. Des ordres filèrent le long de tubes neuraux de silicium impur. Au fond de son corps siliceux, des quartiers de roc glissèrent en douceur selon certaines lignes de fracture. Les arbres s’abattirent, le gazon se crevassa tandis que des doigts gros comme des navires se dépliaient et agrippaient le sol. En haut de sa face abrupte, deux gigantesques volets de pierre se relevèrent sur les grandes opales encroûtées des yeux.

Rincevent ne distinguait rien de tout ça, bien sûr, car ses propres yeux n’avaient été conçus que pour la lumière du jour, mais il vit le paysage sombre lentement se secouer puis entreprendre, chose invraisemblable, de se dresser sur le fond d’étoiles.

* * *

Le soleil se leva.

Mais pas le jour. Ce qui se passa, c’est que la fameuse lumière solaire du Disque – laquelle, répétons-le, franchit très lentement le puissant champ magique – se répandit doucement sur les contrées proches du Bord et engagea sa molle et silencieuse bataille contre les armées en retraite de la nuit. Elle se déversa comme de l’or fondu [5] Pas exactement, évidemment. Les arbres ne s’embrasèrent pas, les gens ne devinrent pas brusquement extrêmement riches et très morts, et les mers ne se vaporisèrent pas d’un coup. Ce serait une meilleure comparaison que d’écrire : « pas comme de l’or fondu ». sur le paysage endormi, limpide, éclatante et, surtout, nonchalante.

* * *

Herrena n’hésita pas. Avec une grande présence d’esprit, elle courut au bord de la lèvre inférieure de Vieux Pépé, sauta et se reçut au sol par un roulé-boulé. Les hommes la suivirent et jurèrent en atterrissant parmi les roches détritiques.

Comme un obèse qui s’essayerait à des pompes, le vieux troll se souleva.

D’où ils gisaient, les prisonniers ne s’en rendaient pas compte. Tout ce qu’ils savaient, c’est que le sol n’arrêtait pas de tanguer par en dessous et qu’ils entendaient beaucoup de bruit, la plupart du temps désagréable.

Weems saisit Gancia par le bras.

« C’est un tremblement d’éther, dit-il. Sortons d’ici !

— Pas sans l’or, dit Gancia.

— Quoi ?

— L’or, l’or. Ouais, on pourrait être aussi riches que Créosote ! »

Weems avait peut-être un Q.I. du niveau de la température ambiante, mais il savait reconnaître l’idiotie quand il la voyait. Les yeux de Gancia luisaient davantage que l’or et ils avaient l’air de fixer son oreille gauche.

Weems regarda désespérément le Bagage. Il était resté ouvert, comme une invite, ce qui était bizarre : on se serait attendu à ce que les secousses fassent retomber le couvercle.

« On n’arriverait pas à le porter, objecta-t-il. C’est trop lourd.

« Merde, on va toujours bien en emporter un peu ! gueula Gancia, et il bondit en direction du coffre au moment où le sol subissait une nouvelle secousse.

Le couvercle s’abattit dans un claquement. Gancia disparut.

Et juste au cas où Weems aurait cru à un accident, le couvercle du Bagage se rouvrit l’espace d’une seconde, et une grande langue rouge comme de l’acajou passa sur de larges dents blanches comme du sycomore. Puis il se referma à la volée.

Pour ajouter encore à l’horreur de Weems, des centaines de petites jambes jaillirent de sous le coffre. Il se souleva posément et, mettant de l’ordre dans ses membres, se tourna dans un frottement de pieds pour lui faire face. Son trou de serrure avait un air particulièrement malveillant, du genre à dire : « Allons… fais-moi plaisir…»

Weems recula et jeta un regard implorant à Deuxfleurs.

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