Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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« Weems m’a raconté ce que votre coffre a fait à Gancia, ajouta-t-elle. Je ne dirais pas que c’est une grosse perte, mais j’espère que cette malle a bien compris que si elle s’approche à moins d’un kilomètre de nous, je vous tranche personnellement la gorge à tous les deux, oui ? »

Rincevent hocha frénétiquement la tête.

« Bien, dit Herrena. On te veut mort ou vif, l’un ou l’autre, je m’en fiche, mais certains de mes gars aimeraient peut-être avoir un petit entretien avec toi sur ces trolls. Si le soleil ne s’était pas levé au bon moment…»

Elle laissa la phrase en suspens et s’éloigna.

« Eh ben, nous voilà encore dans de beaux draps », dit Rincevent. Il tira une nouvelle fois sur ses liens. Il y avait un rocher derrière lui, et s’il arrivait à lever les poignets… Oui, il s’y attendait, la pierre l’écorchait et elle était en même temps trop émoussée pour mordre la corde.

« Mais pourquoi nous ? demanda Deuxfleurs. Ç’a un rapport avec cette étoile, hein ?

— Je ne sais rien de cette étoile, dit Rincevent. Je n’ai même jamais suivi de cours d’astrologie à l’Université !

— À mon avis, toute cette histoire finira bien », dit Deuxfleurs.

Rincevent le regarda. Ce genre de réflexion le déconcertait toujours.

« Tu crois vraiment ça ? fit-il. Je veux dire : vraiment ?

— Eh bien, l’issue est en général heureuse, si on réfléchit bien.

— Si tu considères qu’une vie perturbée depuis un an, c’est heureux, alors tu as peut-être raison. Je ne sais plus combien de fois j’ai failli me faire tuer…

— Vingt-sept, dit Deuxfleurs.

— Quoi ?

— Vingt-sept fois, dit obligeamment Deuxfleurs. J’ai compté. Mais tu ne l’as jamais vraiment été.

— Quoi ? Compté ? fit Rincevent qui commençait à éprouver l’impression familière que la conversation s’égarait.

— Non. Tué. Ça ne te paraît pas louche ?

— Je n’ai jamais trouvé à y redire, si c’est ce que tu penses », répliqua Rincevent. Il regarda ses pieds, furieux. Deuxfleurs avait raison, bien entendu. Le Sortilège le gardait en vie, c’était évident. Sûrement que s’il sautait d’une falaise un nuage de passage amortirait sa chute.

L’ennui avec cette théorie, se dit-il, c’est que ça marchait seulement s’il n’y croyait pas. Dès l’instant où il s’estimerait invulnérable, il mourrait.

En définitive, c’était plus sage de ne pas y penser du tout.

Tout de même, peut-être qu’il se trompait.

Il était sûr d’une chose : il sentait venir le mal de crâne. Il espéra que le Sortilège se trouvait dans le même coin et qu’il comprendrait sa douleur.

Lorsqu’ils émergèrent du creux de terrain, Rincevent et Deuxfleurs partageaient chacun la monture d’un de leurs ravisseurs. Le mage occupait une place inconfortable devant Weems qui, affligé d’une entorse à la cheville, était de mauvaise humeur. Le touriste, lui, était assis devant Herrena, ce qui lui assurait, vu sa petite taille, de garder au moins les oreilles au chaud. Elle chevauchait un couteau à la main et l’œil aux aguets du moindre coffre ambulant ; Herrena n’avait pas tout à fait compris la nature du Bagage, mais elle était assez futée pour savoir qu’il ne laisserait pas Deuxfleurs se faire tuer.

Au bout d’une dizaine de minutes, ils le virent au milieu de la route. Son couvercle ouvert invitait à s’approcher. Il était plein d’or.

« Faites le tour, dit Herrena.

— Mais…

— C’est un piège.

— C’est vrai, dit Weems, blanc comme un linge. Vous pouvez me croire. »

À contrecœur ils forcèrent leurs montures à contourner la tentation étincelante et reprirent la piste au trot. Weems jeta un regard inquiet en arrière, redoutant de voir le coffre le suivre.

Ce qu’il vit était encore pire. Il avait disparu.

Au loin, d’un côté de la piste, les hautes herbes bougèrent mystérieusement avant de reprendre leur immobilité.

Rincevent ne valait pas grand-chose comme mage et encore moins comme combattant, mais c’était un expert en couardise et il reconnaissait la peur à l’odeur. D’une voix tranquille, il lâcha : « Il va vous suivre, vous savez.

— Quoi ? » fit Weems, la tête ailleurs. Il scrutait toujours les herbes.

« Il est très patient et il n’abandonne jamais. C’est à du poirier savant que vous avez affaire. Il va vous laisser croire qu’il vous a oublié, puis un jour où vous marcherez dans une rue sombre, vous entendrez ses petits pieds derrière vous… clop, clop , qu’ils feront, alors vous vous mettrez à courir et ils vous rattraperont, clopCLOPCLOP…

— La ferme ! cria Weems.

— Probable qu’il vous a déjà reconnu, alors…

— J’ai dit : la ferme ! »

Herrena se retourna sur sa selle et les regarda d’un œil mauvais. Weems se renfrogna et tira l’oreille de Rincevent jusque devant sa bouche pour dire d’une voix rauque : « Je n’ai peur de rien, vu ? Ces trucs de mage, je crache dessus.

— C’est ce qu’ils disent tous jusqu’à ce qu’ils entendent les pieds », dit Rincevent. Il n’alla pas plus loin. La pointe d’un couteau lui chatouillait les côtes.

* * *

Rien ne se passa du reste de la journée mais, à la satisfaction de Rincevent et à la paranoïa grandissante de Weems, le Bagage se montra plusieurs fois. Ici, absurdement perché sur un rocher à pic ; là, à demi-dissimulé dans un fossé, recouvert d’une mousse qui lui poussait dessus.

En fin d’après-midi ils parvinrent au sommet d’une colline et regardèrent en contrebas la large vallée du cours supérieur de la Smarl, le plus long fleuve du Disque. Elle avait déjà près d’un kilomètre de large, lourde du limon qui faisait de la vallée inférieure la région la plus fertile du continent. Quelques traînées de brume matinale enguirlandaient ses berges.

« Clop », fit Rincevent. Il sentit Weems sursauter sur sa selle.

« Hein ?

— Rien, je me raclais la gorge », fit-il en souriant. Il avait mis beaucoup d’intention dans ce sourire. C’était le genre de sourire dont se parent ceux qui, le regard fixé sur votre oreille gauche, vous affirment avec insistance que des agents secrets de la galaxie voisine les espionnent. Ce n’était pas un sourire à inspirer confiance. On en a probablement vu de plus horribles, mais seulement chez l’espèce de sourieur orange à raies noires et longue queue qui rôde dans la jungle en quête de victimes à qui les adresser.

« Arrête ça », dit Herrena en trottant à sa hauteur.

À la jonction de la piste et de la berge du fleuve il y avait un appontement grossier et un grand gong de bronze.

« Je vais appeler le passeur, dit Herrena. En traversant ici, on coupe un grand méandre du fleuve. Peut-être même qu’on trouvera une ville avant ce soir. »

Weems avait l’air d’en douter. Le soleil grossissait et rougissait, et la brume commençait à s’épaissir.

« À moins que tu préfères passer la nuit de ce côté-ci du fleuve ? »

Weems ramassa le marteau et frappa le gong si fort que celui-ci fit un soleil complet autour de son support et tomba par terre.

Ils attendirent en silence. Puis, dans un cliquetis mouillé, une chaîne sortit de l’eau et se tendit jusqu’à un piquet de fer planté dans le sol. Enfin la forme lente et plate du bac émergea de la brume ; en son milieu, le passeur encapuchonné s’échinait sur un gros treuil pour gagner la rive.

Le fond plat du bac racla le gravier et la silhouette encapuchonnée s’appuya sur le treuil, hors d’haleine.

« Deux à la fois, murmura-t-elle. Ch’est tout. Cheulement deux, pluch les chevaux. »

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