Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Le huitième sortilège: краткое содержание, описание и аннотация

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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Pour la nième fois, elle se dit que l’état de fine lame présentait beaucoup d’inconvénients ; et ce n’était pas le moindre que les hommes refusent de vous prendre au sérieux jusqu’à ce que vous les ayez proprement embrochés, auquel cas ça n’avait plus guère d’importance. Ensuite il y avait tout ce cuir qui lui provoquait des éruptions, mais la tradition avait la vie dure. Et puis il y avait la bière. C’était bon pour des Hrun le Barbare ou des Cimbar l’Assassin de faire ribote toute la nuit dans des bouis-bouis, mais Herrena s’y refusait tant qu’on n’y servait pas de boissons correctes dans de petits verres, de préférence avec une cerise en prime. Quant aux toilettes…

Elle était trop grande pour faire une voleuse, trop honnête pour faire une criminelle, trop intelligente pour faire une épouse et trop fière pour embrasser la seule autre profession féminine généralement offerte.

Elle était donc devenue femme d’épée, de première force d’ailleurs, et avait amassé un petit pécule qu’elle gérait soigneusement pour un avenir encore mal défini dans sa tête mais dont elle pouvait déjà dire qu’il lui apporterait un bidet.

Il y eut au loin des craquements de bois. Les trolls n’avaient jamais vu l’utilité de contourner les arbres.

Elle leva une fois encore la tête vers la colline. Deux bras de terre près du sommet s’étendaient à droite et à gauche, surmontés d’un gros affleurement – elle plissa les yeux – percé de grottes, non ?

Des grottes de trolls. Mais ça valait peut-être mieux que de tourner en rond à l’aveuglette toute la nuit. Et au lever du soleil, il n’y aurait pas de problème.

Elle se pencha vers Gancia, qui commandait la bande de mercenaires de Morpork. Elle n’était pas très satisfaite de son second. C’est vrai qu’il avait les muscles et la résistance d’un bœuf, l’ennui c’est qu’il semblait aussi en avoir le cerveau. Et le vice du furet. Comme la plupart des gars du centre de Morpork il aurait allègrement vendu sa grand-mère pour de la colle, et il l’avait probablement déjà fait.

« On va jusqu’aux grottes, on allumera un grand feu à l’entrée, dit-elle. Les trolls n’aiment pas le feu. »

Il lui lança un regard éloquent ; apparemment il avait sa propre idée sur qui aurait dû donner les ordres. Mais ses lèvres dirent : « C’est vous le patron.

— Tout juste. »

Herrena se retourna vers les trois prisonniers. C’était bien le coffre, pas de doute. Trymon en avait fait une description absolument exacte. Mais aucun des deux hommes ne ressemblait à un mage. Même pas à un mage recalé.

* * *

« Oh là là », fit Kwartz.

Les trolls s’arrêtèrent. La nuit descendait, veloutée. Une chouette hulula, lugubre… Du moins, Rincevent pensa qu’il s’agissait d’une chouette, ses notions en ornithologie restaient un peu vagues. C’était peut-être le rossignol qui hululait, ou alors la grive. Une chauve-souris voltigea au-dessus de sa tête. De ça il était à peu près sûr.

Il était aussi très fatigué et passablement meurtri.

« Pourquoi « oh là là » ? » demanda-t-il.

Il fouilla des yeux l’obscurité. Il y avait un petit point au loin dans les collines qui pouvait être un feu.

« Oh, dit-il. Vous n’aimez pas les feux, hein ? »

Kwartz fit oui de la tête. « Ça nous détruit la supraconductivité du cerveau, dit-il, mais un feu aussi petit n’aurait pas beaucoup d’effet sur Vieux Pépé. »

Rincevent regarda prudemment autour de lui, à l’écoute d’un troll solitaire. Il avait vu ce que des trolls ordinaires faisaient à une forêt. Ils n’étaient pas destructeurs par nature, ils considéraient tout bonnement les matières organiques comme une sorte de brouillard gênant.

« Espérons qu’il ne le trouve pas, alors », dit-il avec ferveur.

Kwartz soupira. « Faut pas trop compter là-dessus. C’est dans sa bouche qu’ils l’ont allumé. »

* * *

« Cha m’apprendra ! » gémit Cohen. Il tira vainement sur ses liens.

Deuxfleurs le fixa d’un œil vitreux. La fronde de Gancia lui avait laissé une belle bosse à l’arrière du crâne et il n’était plus très sûr de rien, à commencer par son nom et ainsi de suite.

« J’aurais dû rechter aux jaguets, reprit Cohen. J’aurais dû faire attenchion et pas me laicher dichtraire par toute chette dichcuchion chur tes machins, là, tes dents chiées . Je me ramollis. »

Il se redressa sur les coudes. Herrena et le reste de la bande se tenaient debout autour du feu à l’entrée de la grotte. Dans un coin, le Bagage était immobile et silencieux sous son filet.

« Il y a quelque chose de drôle dans cette grotte, dit Bethan.

— Quoi donc ? fit Cohen.

— Là, regardez. Vous en avez déjà vu, des rochers comme ça ? »

Cohen dut admettre que le demi-cercle de pierres à l’entrée de la caverne était inhabituel. Chacune était plus grande qu’un homme, très usée et bizarrement luisante. Il y avait le même demi-cercle au plafond. L’ensemble donnait l’impression d’un ordinateur de pierre conçu par un druide qui n’aurait eu qu’une vague notion de la géométrie et aucun sens de la gravité.

« Regardez aussi les parois. »

Cohen étudia du coin de l’œil la paroi près de lui. Des veines de cristal rouge la parcouraient. Il n’en était pas certain, mais il lui semblait voir des petits points lumineux clignoter en permanence au cœur de la roche.

Il y avait aussi beaucoup de courants d’air. Un vent constant sortait des profondeurs obscures de la grotte. « Je suis sûre que ça soufflait dans l’autre sens quand on est arrivés, chuchota Bethan. Vous n’avez pas l’impression, Deuxfleurs ?

— Ma foi, je ne suis pas un spécialiste des grottes, dit-il, mais j’étais en train de penser : c’est une très intéressante stalachose qui pend au plafond, là-haut. Une sorte de bulbe, non ? »

Ils la regardèrent.

« Je ne saurais dire pourquoi, reprit Deuxfleurs, mais je crois que ce serait peut-être une bonne idée de sortir d’ici.

— Oh oui, fit Cohen avec ironie, je chuppoje qu’il chuffit de demander à ches gens de nous détacher et de nous laicher partir, hein ? »

Cohen n’avait pas passé beaucoup de temps en compagnie de Deuxfleurs, sinon il n’aurait pas été surpris lorsque le petit homme hocha la tête d’un air radieux et lança, de la voix forte et posée qu’il employait pour pallier sa méconnaissance des langues : « Excusez-moi ! Pourriez-vous, s’il vous plaît, nous détacher et nous laisser partir ? Il y a beaucoup d’humidité et de courants d’air ici. Désolé. »

Bethan jeta un regard de côté à Cohen.

« C’est ça qu’il devait dire ?

— Ch’est nouveau, je t’achure. »

Trois de leurs ravisseurs abandonnèrent le groupe autour du feu pour se diriger vers eux. Ils n’avaient pas l’air de vouloir détacher qui que ce soit. Les deux hommes, à vrai dire, étaient du genre, quand ils tombaient sur des prisonniers ligotés, à jouer avec leurs couteaux, à faire des suggestions salaces et à lancer des regards mauvais dans tous les coins.

Herrena se présenta en dégainant son épée qu’elle pointa sur le cœur de Deuxfleurs.

« Lequel de vous est Rincevent le mage ? demanda-t-elle. Il y avait quatre chevaux. Il est ici ?

— Euh… je ne sais pas où il est, répondit Deuxfleurs. Il cherchait des oignons.

— Alors vous êtes ses amis et il va venir à votre recherche », dit Herrena. Elle jeta un regard à Cohen et Bethan puis étudia de près le Bagage.

Trymon avait bien insisté qu’ils ne devaient pas toucher au Bagage. La curiosité avait peut-être tué le chat trop indiscret, mais celle d’Herrena aurait exterminé une troupe entière de lions.

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