Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Le huitième sortilège: краткое содержание, описание и аннотация

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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L’univers, à leur point de vue, dépendait pour sa bonne marche de l’équilibre de quatre forces, dans lesquelles ils reconnaissaient le charme, la conviction, le doute et l’envie d’emmerder le monde.

Par exemple, le soleil et la lune tournaient autour du Disque parce qu’ils étaient convaincus de ne pas tomber, mais ne s’en éloignaient pas à cause du doute. Le charme permettait aux arbres de pousser, l’envie d’emmerder le monde les maintenait debout, et ainsi de suite.

Certains druides insinuaient que cette théorie présentait des lacunes, mais leurs aînés expliquaient avec force sous-entendus qu’il y avait assurément matière à une discussion s’appuyant sur des faits, aux passes d’armes d’un débat scientifique passionnant, lequel débat se tiendrait au sommet du prochain bûcher de solstice.

* * *

« Alors vous êtes astronome ? fit Deuxfleurs.

— Oh, non, dit Belafon, tandis que le rocher négociait en douceur la courbe d’une montagne. Je suis expert-conseil en matériel informatique.

— C’est quoi, du matériel informatique ?

— Eh ben, ça, c’en est, fit le druide qui tapa le rocher de sa sandale. Un élément, en tout cas. C’est une pièce de rechange. Je la livre. Ils ont des problèmes avec les grands cercles dans les Plaines du Vortex. C’est ce qu’ils disent, toujours bien ; j’aimerais qu’on me donne un torque de bronze par utilisateur qui n’a pas lu le manuel. » Il haussa les épaules.

« Alors, ça sert à quoi, exactement ? » demanda Rincevent. Tout était bon pour ne pas penser à la chute.

« On peut s’en servir pour… pour savoir à quelle période de l’année on est, dit Belafon.

— Ah. Vous voulez dire que s’il est recouvert de neige, alors on doit être en hiver ?

— Oui. Enfin, non. Je veux dire, supposons que vous ayez envie de savoir à quel moment certaine étoile va se lever…

— Pour quoi faire ? lâcha Deuxfleurs, montrant un intérêt poli.

— Eh ben, vous avez peut-être envie de savoir quand planter vos cultures, dit Belafon qui transpirait un peu, ou bien…

— Je peux vous prêter mon almanach, si vous voulez, proposa Deuxfleurs.

— Almanach ?

— Un livre qui dit quel jour on est, expliqua Rincevent d’un ton las. Vous devriez pourtant connaître ça, c’est comme qui dirait du dolmen public. »

Belafon se raidit. « Un livre ? Comment ça ? Avec du papier ?

— Oui.

— À moi, ça ne me paraît pas très fiable, jeta fielleusement le druide. Comment un livre peut-il savoir quel jour on est ? Le papier, ça ne sait pas compter. »

Il gagna en frappant du pied l’avant du rocher qui tangua d’une manière alarmante. Rincevent déglutit avec peine et fit signe à Deuxfleurs de s’approcher.

« As-tu déjà entendu parler de choc culturel ? siffla-t-il.

— C’est quoi ?

— C’est ce qui arrive quand des gens passent cinq cents ans à essayer de faire correctement marcher un cercle de pierre et que débarque un type en possession d’un petit bouquin dont chaque page est consacrée à un jour et délivre des boniments ridicules du genre : « Le moment est venu de planter des fèves », ou « Se coucher tôt, se lever à l’aurore assure santé, richesse et mort », et sais-tu ce que le plus important à retenir sur le choc culturel… (Rincevent marqua une pause afin de reprendre son souffle puis remua les lèvres en silence pour retrouver la fin de sa phrase) c’est ? conclut-il.

— Quoi donc ?

— N’engueule pas le gars qu’est aux commandes d’un rocher de mille tonnes. »

* * *

« Il est parti ? »

Trymon jeta un coup d’œil prudent par-dessus les créneaux de la Tour de l’Art, la grande flèche à la maçonnerie effritée qui surplombait l’Université de l’Invisible. Le paquet d’étudiants et de professeurs, en bas, opina d’une seule tête.

« Vous êtes sûrs ? »

L’économe mit ses mains en porte-voix et brailla : « Il a défoncé la porte du Centre et s’est échappé il y a une heure, monsieur.

— Erreur, dit Trymon. Lui est parti, nous nous sommes échappés. Bon, je vais descendre, alors. Il a eu quelqu’un ? »

L’économe déglutit. Ce n’était pas un mage, rien qu’un brave bonhomme qui aurait mieux fait de ne pas tomber sur le spectacle dont il avait été témoin une heure plus tôt. Bien sûr, il n’était pas rare de voir de petits démons, des lumières de couleur et divers produits semi-matérialisés de l’imagination déambuler sur le campus, mais quelque chose dans la charge implacable du Bagage l’avait démoralisé. Vouloir arrêter le coffre, ç’aurait été comme essayer de se colleter avec un glacier.

« Il a avalé le doyen du Programme d’Études générales, monsieur », hurla-t-il.

Le visage de Trymon s’éclaira. « Le malheur des uns…» murmura-t-il.

Il entama la longue descente de l’escalier en spirale. Au bout d’un moment, ses lèvres s’étrécirent en un mince sourire. Pas de doute, la journée virait à l’embellie.

Un gros travail d’organisation l’attendait. Et s’il y avait quelque chose dont raffolait Trymon, c’était organiser.

* * *

Le rocher franchit en piqué les hautes plaines, fit voler la neige des congères qu’il rasa de quelques décimètres seulement. Belafon se précipitait de droite et de gauche, barbouillait de la pommade de gui par-ci, traçait à la craie une rune par-là ; Rincevent se recroquevillait de terreur et d’épuisement pendant que Deuxfleurs s’inquiétait pour son Bagage.

« Là ! Devant ! cria le druide par-dessus le bruit des remous d’air. Regardez ! Le grand ordinateur des cieux ! »

Rincevent risqua un œil entre ses doigts. Sur la lointaine ligne d’horizon se dressait un immense ensemble de blocs gris et noirs disposés en cercles concentriques et avenues mystiques, lugubres et menaçants sur le fond de neige. Les hommes n’avaient sûrement pas pu déplacer ces montagnes à l’état naissant… il devait s’agir d’une troupe de géants pétrifiés par quelque…

« On dirait un tas de cailloux », lâcha Deuxfleurs.

Belafon hésita au milieu de son geste.

« Quoi ? fit-il.

— C’est très joli », s’empressa d’ajouter le touriste. Il chercha un mot. « Ethnique », se décida-t-il.

Le druide se raidit. « Joli ? dit-il. Un triomphe de la mouche informatique, un miracle de la technologie maçonnique moderne … joli ?

— Oh, oui, fit Deuxfleurs, pour qui sarcasme n’était qu’un mot de huit lettres commençant par s.

— Qu’est-ce que ça veut dire : ethnique ? demanda le druide.

— Ça veut dire terriblement impressionnant, jeta hâtivement Rincevent, et l’atterrissage risque d’être périlleux, si je puis me permettre…»

Belafon se retourna, un peu calmé mais sans plus. Il leva les bras, largement écartés, et hurla une suite de mots intraduisibles avant de murmurer « joli ! » l’air vexé.

Le rocher ralentit, se laissa dériver en crabe dans une vague de neige et plana au-dessus du cercle. À terre, un druide agita deux bouquets de gui selon des motifs compliqués, et Belafon amena adroitement le bloc massif à se poser en travers de deux montants géants dans un claquement sec à peine perceptible.

Rincevent expulsa l’air de ses poumons dans un long soupir qui fila se cacher quelque part.

Une échelle cogna contre le flanc du bloc et la tête d’un vieux druide apparut au-dessus du bord. Il lança aux deux passagers un regard étonné puis leva les yeux vers Belafon.

« Pas trop tôt, bordel ! dit-il. On est à sept semaines de la Veille du Porcher, et c’est encore tombé en rade.

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