Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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Le Grand Prêtre leva les mains pour imposer silence.

Coupefin se faufila jusqu’à lui alors que le vieillard se tournait vers le Moyeu et d’une voix cassée attaquait l’invocation aux dieux.

Coupefin laissa son regard glisser à nouveau vers le duc.

« Entendez-moi, hmm, ô dieux…»

Sto Hélit n’avait-il pas la tête levée vers l’obscurité des chevrons, repaire des chauve-souris ?

«… entends-moi, ô Io l’Aveugle aux Cent Yeux ; entends-moi, ô Grand Offler à la Bouche Ouverte aux Oiseaux ; entends-moi, ô Fatalité Miséricordieuse ; entends-moi, ô Destin, hmm, Glacé ; entends-moi, ô Sek aux Sept Mains ; entends-moi, ô Hoki des Bois ; entends-moi, ô…»

Une horreur sourde saisit Coupefin qui comprit que le vieux crétin, malgré les consignes, allait passer toute la liste en revue. Il existait actuellement plus de neuf cents dieux connus sur le Disque, et des théologiens chercheurs en découvraient de nouveaux chaque année. Ça pouvait prendre des heures. L’assemblée commençait déjà à remuer les pieds.

Kéli, debout devant l’autel, avait le visage furieux. Coupefin flanqua un coup de coude dans les côtes du Grand Prêtre, ce qui n’eut aucun effet notable, puis il agita férocement les sourcils à l’intention du jeune acolyte.

« Arrête-le ! souffla-t-il. On n’a pas le temps !

— Les dieux vont se fâcher…

— Pas autant que moi, et moi, je suis ici. »

L’acolyte considéra un instant l’expression de Coupefin et se dit qu’il valait mieux s’expliquer plus tard avec les dieux. Il donna une tape sur l’épaule du Grand Prêtre et lui chuchota quelques mots à l’oreille.

«… ô Steikhegel, dieu de, hmm, des étables isolées ; entends-moi, ô… hein ? Quoi ? »

Murmure, murmure.

Le Grand Prêtre lança un regard mauvais à Coupefin, du moins là où il croyait qu’il se tenait.

« Oh, très bien. Hmm, prépare l’encens et les parfums pour la Confession-Absolution du Sentier Quatre-Voies. »

Murmure, murmure.

La figure du Grand Prêtre s’assombrit.

« J’imagine, hmm, qu’une petite prière, hmm, serait absolument hors de question ? fit-il d’un ton acide.

— Si certaines personnes ne s’activent pas, dit Kéli d’un air de ne pas y toucher, il va y avoir du vilain. »

Murmure.

« Ma foi, je ne sais pas, moi, fit le Grand Prêtre. C’était bien la peine de s’embêter avec une cérémonie, hmm, religieuse. Va me chercher ce fichu éléphant, alors. »

L’acolyte lança un regard affolé à Coupefin et fit signe aux gardes. Tandis que les responsables de l’animal le poussaient en avant avec force cris et coups de bâtons pointus, le jeune prêtre se glissa en crabe jusqu’à Coupefin et lui fourra quelque chose dans la main.

Le mage baissa les yeux. Un chapeau imperméable.

« C’est nécessaire ?

— Le Grand Prêtre est très pieux, fit l’acolyte. Un tuba ne serait pas de trop. »

L’éléphant arriva à l’autel où on le força, sans trop de mal, à s’agenouiller. Il avait des hoquets.

« Bon, alors, où il est ? fit sèchement le Grand Prêtre. Qu’on en finisse avec cette, hmm, farce ! »

Murmure de l’acolyte. Le Grand Prêtre écouta, hocha gravement la tête, saisit son couteau sacrificiel à manche blanc et l’éleva à deux mains au-dessus de sa tête. Toute l’assemblée regardait, retenant son souffle. Puis il le rabaissa.

« Où ça , devant moi ? »

Murmure.

« Je n’ai sûrement pas besoin de ton aide, mon ami ! Ça fait soixante-dix ans que je sacrifie des hommes et des jeunes garçons – et, hmm, des femmes et des animaux –, alors le jour où je ne saurai plus me servir du, hmm, couteau, il sera temps qu’on me mette au lit avec une pelle ! »

Et il abattit la lame dans un grand geste qui, par pure chance, ne causa qu’une blessure superficielle à la trompe de l’éléphant.

Le pachyderme sortit de sa léthargie euphorique et glapit. L’acolyte se retourna, horrifié, pour se trouver face à deux yeux minuscules injectés de sang qui lui louchaient dessus le long d’une trompe furieuse, et il franchit l’autel d’un seul bond à pieds joints.

L’éléphant était enragé. De vagues souvenirs lui revenaient en masse et embrouillaient son cerveau douloureux : des feux, des cris, des hommes avec des filets, des cages et des piques, et toutes les années passées à tirer de lourds troncs d’arbres. Il asséna un coup de trompe sur la pierre d’autel et, à sa grande surprise, l’éclata en deux ; il souleva les deux moitiés en l’air avec ses défenses, tenta vainement de déraciner un pilier puis, pris d’un besoin pressant d’une bouffée d’air frais, se lança dans une charge arthritique en direction de la sortie à l’autre bout.

Il percuta la porte à toute allure, le sang bouillant de l’appel de la harde et pétillant d’alcool, et l’arracha de ses gonds. Le châssis toujours sur les épaules, il franchit la cour en donnant de la bande, pulvérisa le portail extérieur, rota et traversa la ville endormie dans un bruit de tonnerre. Il continuait d’accélérer lorsque la brise nocturne lui apporta les effluves du lointain et sombre continent de Klatch ; alors, la queue dressée, il se rendit à l’invitation ancestrale du pays.

Dans la salle, ce n’étaient que poussière, cris et confusion. Coupefin repoussa le chapeau qui lui bouchait la vue et se releva à quatre pattes.

« Merci, dit Kéli, allongée sous lui. Et pourquoi m’avez-vous sauté dessus ?

— L’instinct m’a poussé à vous couvrir, Votre Majesté.

— Oui, c’était peut-être l’instinct, mais…» Elle s’apprêtait à déclarer que l’éléphant aurait peut-être pesé moins lourd, mais la vue de la grosse figure sérieuse, un rien cramoisie du mage la fit changer d’avis.

« Nous en reparlerons plus tard », fit-elle. Elle s’assit et s’épousseta. « En attendant, je crois que nous allons nous passer de sacrifice. Je ne suis pas encore Votre Majesté, seulement Votre Altesse, et maintenant, si quelqu’un veut bien aller chercher la couronne…»

Le petit bruit sec d’un cran de sûreté se fit entendre derrière eux.

« Le mage va poser ses mains là où je peux les voir », dit le duc.

Coupefin se releva lentement et se retourna. Le duc avait le soutien d’une demi-douzaine de gros costauds inquiétants, le genre de particuliers dont l’unique fonction dans la vie consiste à déployer leur carrure derrière des hommes comme le duc. Ils étaient armés d’une douzaine de grosses arbalètes tout aussi inquiétantes dont le but principal était d’avoir l’air prêtes à partir.

La princesse bondit sur ses pieds et s’élança contre son oncle, mais Coupefin l’empoigna.

« Non, dit-il d’une voix calme. Je le vois mal vous attacher dans une cave et vous laisser juste assez de temps pour que les souris rongent vos liens avant la marée haute. C’est le genre à vous tuer séance tenante. »

Le duc s’inclina.

« On peut véritablement dire que les dieux ont parié, fit-il. Manifestement, la princesse s’est fait tragiquement écraser par l’éléphant solitaire. Le peuple en sera bouleversé. J’ordonnerai personnellement une semaine de deuil.

— Vous n’oserez pas, tous les invités ont vu… ! » commença la princesse, au bord des larmes.

Coupefin secoua la tête. Il regardait les gardes qui se déplaçaient à travers la foule des invités ahuris.

« Non, dit-il. Vous seriez surprise de tout ce qu’ils n’ont pas vu. Surtout quand ils vont apprendre que mourir tragiquement écrasé par des éléphants solitaires peut être contagieux. On risque même d’y passer dans son lit. »

Le duc éclata d’un rire joyeux.

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