Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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La force terrible que les mages exerçaient sur le royaume de l’ombre se concentra brusquement. Comme un bouchon réticent sortant du goulot, comme une éclaboussure de ketchup vermillon tombant de la bouteille de sauce retournée de l’Infini, la Mort atterrit dans l’octogramme et jura.

Albert s’aperçut, hélas trop tard, qu’il se trouvait à l’intérieur du cercle enchanté et il exécuta un plongeon vers le dehors. Mais des doigts squelettiques le saisirent par le bord de sa robe.

Les mages, du moins ceux encore debout et conscients, furent plutôt étonnés de découvrir que la Mort portait un tablier et tenait un petit chaton.

« Pourquoi il a fallu QUE TU GÂCHES TOUT ?

— Que je gâche tout ? Vous avez vu ce que le gamin a fait ? » répondit sèchement Albert qui cherchait toujours à regagner la périphérie du cercle.

La Mort releva le crâne et flaira.

Le bruit transperça tous les autres dans la salle et les réduisit au silence.

C’était le genre de bruit qu’on entend à la lisière nébuleuse des rêves, une horreur sans nom dont on se réveille trempé d’une sueur glacée. C’était le reniflement sous la porte de la terreur. Comme le reniflement d’un hérisson, mais attention, le hérisson qui fonce des bas-côtés pour écrabouiller les camions. C’était le genre de bruit qu’on n’aimerait pas entendre deux fois ; qu’on n’aimerait pas entendre une seule fois.

La Mort se redressa lentement.

« C’EST COMME ÇA QU’IL ME REMERCIE DE MES BONTÉS ? ME VOLER MA FILLE, INSULTER MES SERVITEURS ET METTRE EN PÉRIL LE TISSU DE LA RÉALITÉ SUR UNE TOQUADE ? OH, j’AI ÉTÉ BÊTE, MAIS BÊTE, J’AI ÉTÉ BÊTE TROP LONGTEMPS !

— Maître, si vous aviez l’amabilité de me lâcher la robe…» commença Albert, et le mage nota dans sa propre voix des accents implorants absents jusque-là.

La Mort l’ignora. Il claqua des doigts comme s’il s’agissait de castagnettes, et le tablier qui lui ceignait la taille explosa en flammes courtes. Mais le chaton, il le posa très délicatement par terre avant de le chasser doucement du pied.

« EST-CE QUE JE NE LUI AI PAS OFFERT UNE OCCASION EN OR ?

— Tout à fait, maître, et maintenant si vous pouviez vous arranger pour…

— UNE QUALIFICATION ? UN PLAN DE CARRIÈRE ? DES POSSIBILITÉS D’AVANCEMENT ? LA GARANTIE DE L’EMPLOI ?

— Certainement, et si vous vouliez bien lâcher…»

Le changement dans la voix d’Albert était total. Les trompettes autoritaires s’étaient muées en piccolos suppliants. Il avait l’air terrifié, mais il parvint à attirer l’attention de Rincevent et à siffler : « Mon bourdon ! Jette-moi mon bourdon ! Tant qu’il est dans le cercle, il est pas invincible ! Donne-moi mon bourdon et je pourrai me libérer ! »

— Vous dites ? fit Rincevent.

— OH, C’EST À MOI QUE REVIENT LA FAUTE D’AVOIR CÉDÉ AUX FAIBLESSES DE CE QUE PAR MANQUE D’UN MEILLEUR MOT J’APPELLERAI LA CHAIR !

— Mon bourdon, espèce d’imbécile, mon bourdon ! bafouilla Albert.

— Pardon ?

— BRAVO, SERVITEUR FIDÈLE, POUR M’AVOIR RAMENÉ À LA RAISON, dit la Mort. NE PERDONS PAS DE TEMPS.

— Mon bour… ! »

Il y eut une implosion et une irruption d’air soudaine. Les flammes des bougies s’étirèrent en lignes de feu, puis s’éteignirent.

Un petit moment s’écoula.

Puis la voix de l’économe, de quelque part au ras du sol, fit : « Pas très gentil de votre part, Rincevent, de lui perdre son bourdon comme ça. Rappelez-moi de vous punir sévèrement un de ces jours. Quelqu’un a du feu ?

— Je ne sais pas où il est passé, moi ! Je l’ai posé contre le pilier, là, et après…

— Oook.

— Oh, fit Rincevent.

— Double ration de bananes pour le singe », dit tranquillement l’économe. Une allumette s’enflamma et quelqu’un réussit à allumer une bougie. Les mages entreprirent de se remettre debout.

« Bon, que ça nous serve de leçon à tous », reprit l’économe qui se brossa la robe de la main pour en chasser la poussière et la cire de bougie. Il leva les yeux, s’attendant à voir la statue d’Alberto Malik revenue sur le piédestal.

« Visiblement, même les statues se vexent, dit-il. Pour ma part je me rappelle, quand je n’étais qu’un étudiant de première année, avoir écrit mon nom sur son… Enfin, passons. Donc, je propose de remplacer la statue séance tenante. »

Un silence de mort accueillit ladite proposition.

« Mettons, une effigie fidèle moulée dans l’or. Convenablement rehaussée de pierres précieuses, comme il sied à notre grand fondateur, poursuivit-il joyeusement. Et pour être sûrs qu’aucun étudiant ne vienne dégrader la statue, je suggère qu’on l’érigé dans la cave la plus profonde, continua-t-il.

« Et qu’on ferme ensuite la porte à clé », ajouta-t-il. Plusieurs mages commencèrent à se dérider.

« Et qu’on balance la clé ? fit Rincevent.

— Et qu’on soude la porte », renchérit l’économe. Le Tambour Rafistolé lui revenait en mémoire. Il réfléchit un instant et se rappela aussi le régime de bonne condition physique.

« Et qu’on mure l’entrée. » Une salve d’applaudissements lui répondit.

« Et qu’on balance le maçon ! » gloussa Rincevent qui sentait qu’il commençait à attraper le coup.

* * *

Dans le silence, une dune plus imposante que la normale fit maladroitement le gros dos, puis s’affaissa brusquement pour laisser apparaître Bigadin, qui souffla le sable de ses naseaux et secoua sa crinière.

L’économe lui jeta un regard réprobateur. « Ne nous emballons pas », dit-il.

Morty ouvrit les yeux.

Il devrait exister un mot pour désigner ce bref instant immédiatement après le réveil, quand l’esprit baigne dans un néant rose et chaud. Vous êtes étendu, vide de toute pensée, en dehors du sentiment grandissant que vous retombent dessus, comme une chaussette bourrée de sable mouillé dans une ruelle nocturne, tous les souvenirs dont vous vous passeriez bien et qui conduisent à la conclusion que le seul élément réconfortant dans votre avenir horrible, c’est la certitude qu’il sera relativement court.

Morty se redressa sur son séant et se mit les mains sur la tête pour l’empêcher de se dévisser davantage.

Le sol auprès de lui se souleva et Ysabell se poussa en position assise. Elle avait la figure noire de poussière de la pyramide et les cheveux pleins de sable. Certains avaient grillé à la pointe. Elle considéra le jeune homme d’un œil morne.

« Tu m’as tapé dessus ? demanda-t-il en se tâtant doucement la mâchoire.

— Oui.

— Oh. »

Il regarda le ciel, comme s’il pouvait y retrouver la mémoire. Il fallait qu’il se rende quelque part, et vite, se souvint-il. Puis il se rappela autre chose.

« Merci, dit-il.

— Pas de quoi, je t’assure. »

Ysabell se releva et s’efforça d’enlever la poussière et les toiles d’araignées de sa robe.

« On va la sauver, ta princesse ? » fit-elle timidement.

Sa réalité personnelle, interne, rattrapa Morty. Il bondit sur ses pieds avec un cri étranglé, vit des feux d’artifice bleus lui exploser devant les yeux, et s’écroula une fois encore. Ysabell le saisit sous les aisselles et le hissa debout à nouveau.

« On va descendre au fleuve, dit-elle. On a bien besoin de boire un coup, je crois.

— Qu’est-ce qui m’est arrivé ? »

Elle haussa du mieux qu’elle put les épaules sous le poids du jeune homme.

« Quelqu’un a accompli le Rite d’AshkEnte. Père a horreur de ça, il dit qu’on l’invoque tout le temps aux plus mauvais moments. La… part de toi qui était la Mort a disparu, et toi tu es resté. Je crois. En tout cas tu as retrouvé ta vraie voix.

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