Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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« SEULEMENT, ÇA N’AGIT PAS TOUJOURS VITE », ajouta sombrement Morty.

Ysabell se hissa crânement derrière lui et contempla par-dessus une pirogue une jeune fille affalée sur une pile de couvertures. Elle portait un pantalon de gaze, un gilet taillé dans un métrage trop juste de tissu et assez de bracelets pour mouiller un navire de bon tonnage. Une tache verte lui cernait la bouche.

« Ça fait mal ? demanda doucement Ysabell.

— NON. ILS SE FIGURENT QU’ILS VONT AU PARADIS.

— Ils y vont ?

— PEUT-ÊTRE. QUI SAIT ? » Morty sortit le sablier d’une poche intérieure et l’examina à la lueur de l’épée. Il eut l’air de compter tout seul puis, d’un geste vif, il jeta le sablier par-dessus son épaule et abattit l’épée de l’autre main.

L’ombre de la fille s’assit et s’étira dans un tintement fantomatique de bijoux. Elle vit Morty et inclina la tête.

« Mon seigneur !

— LE SEIGNEUR DE PERSONNE, fit Morty. À PRÉSENT, FILE LÀ OÙ TU CROIS DEVOIR ALLER.

— Je vais être concubine à la cour céleste du roi Zetesfoutu qui séjournera éternellement parmi les étoiles, dit-elle avec fermeté.

— Tu n’es pas obligée », fit sèchement Ysabell. La fille se tourna vers elle, les yeux écarquillés.

« Oh, mais il le faut. Je me suis préparée à ça, dit-elle alors qu’elle s’estompait peu à peu. Je n’ai réussi qu’à faire servante jusqu’à présent. »

Elle disparut. Ysabell, l’œil désapprobateur, fixait l’espace qu’elle avait occupé.

« Alors ça ! fit-elle, puis : Tu as vu ce qu’elle avait sur le dos ?

— ALLONS-NOUS-EN D’ICI.

— Mais ça ne peut pas être vrai, cette histoire du roi Machin qui séjourne parmi les étoiles, grommela-t-elle tandis qu’ils retraversaient la chambre encombrée pour sortir. Il n’y a rien d’autre que l’espace vide, là-haut.

— C’EST DIFFICILE À EXPLIQUER, dit Morty. DANS SA TÊTE, IL VA SÉJOURNER PARMI LES ÉTOILES.

— Avec des esclaves ?

— SI C’EST CE QU’ILS CROIENT ÊTRE.

— Ce n’est pas très juste.

— IL N’Y A PAS DE JUSTICE, répliqua Morty. RIEN QUE NOUS. »

Ils se dépêchèrent de reprendre à l’envers les avenues de goules dans l’attente du réveil, et ils couraient presque lorsqu’ils jaillirent dans la nuit du désert. Ysabell s’adossa contre la pierre rugueuse et chercha à reprendre haleine.

Morty, lui, n’était pas hors d’haleine.

Il n’en avait pas, d’haleine. Il ne respirait pas.

« JE TE RECONDUIS LÀ OÙ TU VEUX, dit-il, ET APRÈS JE TE LAISSE.

— Mais je croyais que tu voulais sauver la princesse ! »

Morty secoua la tête de gauche à droite.

« JE N’AI PAS LE CHOIX. IL N’Y A PAS DE CHOIX POSSIBLES. »

Elle courut en avant et lui saisit le bras alors qu’il se tournait vers Bigadin qui les attendait. Il lui repoussa gentiment la main.

« J’AI TERMINÉ MON APPRENTISSAGE.

— C’est dans ta tête, tout ça ! hurla Ysabell. Tu es ce que tu crois être ! »

Elle s’arrêta et regarda par terre. Le sable autour des pieds de Mortimer commençait à sauter en l’air par petits jets et tourbillons de poussière.

L’air fit entendre un crépitement et devint comme graisseux au toucher. Morty paraissait mal à l’aise.

« QUELQU’UN EST EN TRAIN D’ACCOMPLIR LE RITE D’ASH…»

Comme un coup de marteau, une force tomba du ciel et creusa un cratère dans le sable. Un bourdonnement grave s’éleva, accompagné d’une odeur de fer-blanc chauffé.

Morty regarda autour de lui dans la tempête de sable, tourna sur lui-même comme dans un rêve, seul dans l’œil calme du cyclone. Un éclair fulgura dans le nuage tourbillonnant. Tout au fond de sa tête, il se débattait pour se libérer, mais quelque chose le tenait dans ses griffes et il ne pouvait pas plus résister qu’une aiguille de compas ne peut ignorer la force qui l’oblige à se pointer vers le Moyeu.

Il finit par trouver ce qu’il cherchait : une porte bordée de lumière octarine qui donnait sur un court tunnel. Des silhouettes, à l’autre bout, l’invitaient du geste.

« J’ARRIVE », dit-il avant de se retourner en entendant un bruit soudain derrière lui. Soixante-dix kilos de jeune fille le percutèrent en pleine poitrine et le firent décoller du sol.

Morty atterrit, Ysabell agenouillée sur lui ; elle lui cramponnait farouchement les bras.

« LÂCHE-MOI, psalmodia-t-il. ON M’A INVOQUÉ.

— Pas toi, idiot ! »

Elle plongea son regard dans les étangs bleus, sans pupilles, de ses yeux. C’était comme regarder au fond d’un tunnel impétueux.

Morty cambra les reins et cria une imprécation si ancienne et violente que, dans le puissant champ magique, elle prit réellement forme, battit de ses ailes parcheminées et s’esquiva en douce. Un micro-orage s’abattit autour des dunes de sable.

Les yeux de Morty attiraient encore la jeune femme. Elle détourna le regard pour ne pas tomber comme une pierre dans un puits de lumière bleue.

« JE TE L’ORDONNE. » La voix de Morty aurait percé des trous dans le roc.

« Père a essayé ce ton-là sur moi pendant des années, dit-elle calmement. En général quand il voulait que je nettoie ma chambre. Ça ne prenait déjà pas. »

Morty brailla une autre imprécation qui dégringola du néant et chercha à s’enfouir dans le sable.

« LA DOULEUR…

— C’est dans ta tête, tout ça, dit-elle en s’arc-boutant contre la force qui voulait les entraîner vers la porte tremblotante. Tu n’es pas la Mort. Tu es Morty, c’est tout. Tu es ce que tu crois être. »

Au centre du bleu flou dans les orbites du jeune homme, deux tout petits points marron grandissaient à vue d’œil.

La tempête autour d’eux se renforça et gémit. Morty hurla.

* * *

Le Rite d’AshkEnte, tout bonnement, invoque et contraint la Mort. Les étudiants de l’occulte n’ignorent pas qu’on peut l’accomplir avec une simple incantation, trois petits bouts de bois et quatre centimètres cube de sang de souris, mais il ne viendrait à l’idée d’aucun mage digne de son chapeau pointu de se livrer à une cérémonie aussi peu spectaculaire ; ils savaient au fond d’eux-mêmes que sans grosses bougies jaunes, sans une profusion d’encens rare, sans cercles tracés sur le sol avec huit couleurs de craie différentes et sans quelques chaudrons disposés ici et là, un sortilège ne valait pas le coup.

Les huit mages positionnés sur les pointes du grand octogramme de cérémonie dodelinaient et psalmodiaient, les bras tendus latéralement de manière à toucher le bout des doigts de leurs voisins respectifs.

Mais quelque chose clochait. D’accord, une brume s’était formée au centre exact de l’octogramme vivant, mais elle se tortillait, tournait sur elle-même, refusait de se fixer.

« Plus de puissance ! cria Albert. Donnez plus de puissance ! »

Une silhouette apparut brièvement dans la fumée, en robe noire, une épée miroitante à la main. Albert jura lorsqu’il surprit la figure blême sous le capuchon ; elle n’était pas assez blême.

« Non ! hurla Albert qui sauta dans l’octogramme et battit l’air des mains pour chasser la forme vacillante. Pas toi, pas toi…»

Et dans le lointain pays de Tsort, Ysabell oublia qu’elle était une dame : elle ferma le poing, plissa les yeux et frappa Morty en pleine mâchoire. Le monde autour d’elle explosa…

Dans la cuisine de l’Antre à Côtes de Harga, la poêle à frire s’écrasa par terre, forçant les chats à détaler par la porte…

Dans la grande salle de l’Université de l’Invisible tout arriva en même temps [10] Ce n’est pas tout à fait vrai. Les philosophes s’accordent à penser que le temps le plus court durant lequel tout peut arriver est d’un billion d’années. .

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