Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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Le chef se retourna vers Morty. Il lança un dernier regard aux deux autres. Ils approuvèrent d’un hochement de tête décidé.

« J’crois qu’on va te tuer et courir le risque de perdre l’argent, dit-il. On tient pas à voir se répéter ce genre de cas. »

Les deux autres tirèrent leurs couteaux.

Morty déglutit. « Ce serait une mauvaise idée, dit-il.

— Pourquoi donc ?

— Eh ben, pour commencer, moi je l’aime pas beaucoup.

— T’es pas censé l’aimer, t’es censé… mourir, dit le voleur qui avança.

— Je ne crois pas que je vais mourir, rétorqua Morty qui recula. Je suis sûr qu’on me l’aurait dit.

— Ouais, fit le voleur qui commençait à en avoir marre. Ouais, ben, on te l’a dit, non ? Grosses merdes d’éléphants fumantes ! »

Morty venait encore de reculer. À travers un mur.

Le voleur en chef lança un regard venimeux à la pierre solide qui avait avalé l’apprenti et jeta son couteau par terre.

« Ben ça, l’en----, dit-il. Un en---- d’mage. J’les déteste, ces en----- d’mages !

— T’as qu’à pas les-------, alors », marmonna l’un de ses acolytes qui prononça sans effort toute une série de tirets.

Le dernier membre du trio, qui avait l’esprit un peu lent, s’exclama :

« Dites, les gars, l’est passé à travers le mur !

— Et en plus, on a perdu un temps fou à l’filer, remarmonna le second. T’en as de bonnes, toi, Coquedeuf. Je m’doutais que c’était un mage, je l’ai dit, y a que des mages pour se balader tout seuls dans le coin. Je l’ai pas dit qu’il avait l’air d’un mage ? J’ai dit…

— Tu dis bien trop de choses, grogna le chef.

— Je l’ai vu, l’est carrément passé à travers le mur, là…

— Oh ? Ouais ?

— Ouais.

— Carrément à travers, t’avez pas vu ?

— Ah, c’est fin, hein ?

— Assez fin, puisque tu l’dis ! »

Le chef rafla son couteau par terre d’un mouvement vipérin.

« Aussi fin que ça ? »

Le troisième coupe-jarret s’approcha en titubant du mur auquel il flanqua plusieurs bons coups de pied, tandis que dans son dos s’élevaient des bruits de bagarre et quelques glougloutements étouffés.

« Ouaip, c’est bien un mur, dit-il. C’est un mur, ou je m’y connais pas. Comment il a fait ça, d’après vous, les gars ?… Les gars ? »

Il trébucha contre les corps étendus face contre terre.

« Oh », fit-il. Tout lent d’esprit qu’il fût, il restait encore assez vif pour prendre conscience d’un détail très important. Il se trouvait dans une ruelle écartée des Ombres, et seul. Il prit ses jambes à son cou et les y laissa un bon moment.

* * *

La Mort parcourait à pas lents les dalles de la salle des compte-vies dont il inspectait les rangs serrés. Albert le suivait respectueusement, le grand registre ouvert dans les bras.

Autour d’eux ce n’était que rugissement, une formidable cataracte sonore et grise.

Un rugissement qui provenait des étagères où les alignements de sabliers à perte de vue épanchaient le sable du temps mortel. Un bruit lourd, un bruit sourd, un bruit qui se déversait comme une crème maussade sur le joyeux roulé à la confiture de l’âme.

« PARFAIT, dit la Mort. J’EN COMPTE TROIS. UNE NUIT TRANQUILLE.

— Bobonne Piédeporc, encore l’abbé Lobsang, et la princesse Kéli », énuméra Albert.

La Mort regarda les trois sabliers qu’il tenait à la main.

« JE SONGEAIS À ENVOYER LE GAMIN », dit-il.

Albert consulta son registre.

« Ma foi, pour Bobonne, ça ne poserait pas de problème, et on peut dire que l’abbé est un habitué, fit-il. Dommage, pour la princesse. Quinze ans seulement. Ça risque d’être délicat.

— OUI. C’EST MALHEUREUX.

— Maître ? »

La Mort, le troisième sablier à la main, contemplait d’un air songeur les jeux de la lumière à sa surface. Il soupira.

« Si JEUNE…

— Vous vous sentez bien, maître ? s’inquiéta Albert.

— LE TEMPS, DE SON COURS ÉTERNEL, EMPORTE TOUT…

— Maître !

— QUOI ? fit la Mort qui se reprit.

— Vous vous surmenez, maître, c’est ça…

— QU’EST-CE QUE TU ME CHANTES, L’AMI ?

— Vous aviez l’air bizarre, maître.

— FOUTAISES. JE NE ME SUIS JAMAIS SENTI AUSSI BIEN. BON, DE QUOI ON PARLAIT ? »

Albert haussa les épaules et se replongea dans les écritures de son livre. « Bobonne est une sorcière, dit-il. Si vous envoyez Morty, ça va peut-être la contrarier. »

Tous les praticiens de la magie gagnaient le droit, une fois leur dernier grain de sable personnel écoulé, de voir la Mort lui-même venir les chercher plutôt que ses employés.

La Mort n’avait pas l’air d’entendre Albert. Il fixait à nouveau le sablier de la princesse Kéli.

« QUELLE EST CETTE INTIME SENSATION DE REGRET MÉLANCOLIQUE QUE LES CHOSES SONT CE QU’ELLES PARAISSENT ?

— La tristesse, maître. Je crois. Maintenant…

— C’EST MOI, LA TRISTESSE. »

Albert en resta bouche bée. Il finit par se ressaisir suffisamment pour lâcher : « Maître, on parlait de Morty !

— MORTY QUI ?

— Votre apprenti, maître, fit le serviteur avec patience. Un jeune gars, grand.

— BIEN SÛR. BON, ON VA L’ENVOYER.

— Est-il prêt à travailler en solo, maître ? » fit Albert, dubitatif.

La Mort réfléchit. « IL PEUT LE FAIRE, dit-il enfin. IL EST PLEIN DE ZÈLE, IL APPREND VITE ET PUIS, ajouta-t-il, LES GENS NE S’ATTENDENT TOUT DE MÊME PAS À CE QUE ÇA SOIT MOI QUI LEUR COURE TOUJOURS APRÈS. »

* * *

Morty fixa d’un œil vide les tentures murales en velours à quelques centimètres de son nez.

Je suis passé à travers un mur, songeait-il. Et c’est impossible.

Il écarta avec précaution les tentures pour voir si une porte ne se cachait pas quelque part, mais il n’y avait rien d’autre que du plâtre effrité dont des plaques s’étaient détachées ici et là pour révéler de la brique un peu humide mais positivement solide.

Il lui donna des petits coups de doigt, à tout hasard. Il était clair qu’il n’allait pas repartir par là.

« Bon, dit-il au mur. Et maintenant ? »

Une voix s’éleva dans son dos : « Hum. Excusez, je vous prie ? »

Il se retourna lentement.

Une famille klatchienne était attablée au milieu de la pièce : le père, la mère et une demi-douzaine d’enfants de taille décroissante. Huit paires d’yeux ronds fixaient Morty. Une neuvième paire, celle d’un grand-parent âgé de sexe indéterminé, ne le fixait pas pour la bonne raison que son propriétaire avait profité de l’interruption pour se gagner un peu de place auprès de la jatte de riz communautaire, estimant que mettre le grappin sur un poisson bouilli valait toutes les manifestations inexpliquées du Disque, et seule une mastication résolue ponctuait le silence.

Dans un angle de la pièce bondée trônait un petit autel dédié à Offler, le dieu crocodile à six bras de Klatch. Il souriait du même sourire que la Mort, sauf que la Mort, bien sûr, ne bénéficiait pas de toute une volée d’oiseaux sacrés pour lui apporter des nouvelles de ses adorateurs et lui tenir les dents propres.

Les Klatchiens placent l’hospitalité au-dessus de toutes les vertus. Morty, figé, vit la mère prendre une autre assiette sur l’étagère derrière elle, commencer silencieusement à la remplir à la grande jatte et arracher un bon morceau de poisson-chat des mains de l’ancêtre au terme d’une brève lutte. Mais pas un instant elle ne détacha ses yeux bordés de khôl du jeune homme.

C’était le père qui avait parlé. Morty s’inclina nerveusement.

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