Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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— C’EST TOUT SAUF DE LA MAGIE, PETIT. QUAND TU Y ARRIVERAS TOUT SEUL, JE N’AURAI PLUS RIEN À T’APPRENDRE. »

Le roi, beaucoup plus diffus désormais, remarqua : « Très impressionnant, je vous l’accorde. À propos, on dirait que je disparais.

— C’EST LE CHAMP MORPHOGÉNÉTIQUE QUI S’AFFAIBLIT », le renseigna la Mort.

La voix du roi ne dépassait pas le niveau du murmure. « Vraiment ?

— ÇA ARRIVE À TOUT LE MONDE. ESSAYEZ D’EN PROFITER.

— Comment ? » La voix n’était plus qu’une ombre dans l’air.

« SOYEZ VOUS-MÊME. »

À cet instant le roi se ratatina, rapetissa de plus en plus à mesure que le champ se réduisait à une minuscule tête d’épingle brillante. Le phénomène se produisit si vite que Morty faillit le manquer. De fantôme à grain de poussière en une demi-seconde, dans un soupir.

La Mort saisit délicatement la chose et la rangea quelque part sous sa robe.

« Qu’est-ce qui lui est arrivé ? demanda l’apprenti.

— LUI SEUL LE SAIT, répondit la Mort. VIENS.

— Ma mémé dit que mourir, c’est comme s’endormir, ajouta le jeune homme, un soupçon d’espoir dans la voix.

— COMMENT VEUX-TU QUE JE SACHE ? JE NE CONNAIS NI L’UN NI L’AUTRE. »

Morty jeta un dernier coup d’œil dans le couloir. On avait d’un coup ouvert les grandes portes et les courtisans sortaient en masse. Deux vieilles femmes tentaient de consoler la princesse, mais celle-ci marchait à si grands pas qu’elles bondissaient à sa suite comme des ballons garnis de fanfreluches. Elles disparurent dans un autre corridor.

« DÉJÀ REINE », approuva la Mort. La Mort aimait le grand style.

Il ne reprit la parole que sur le toit.

« TU AS ESSAYÉ DE LE PRÉVENIR, dit-il en retirant la mangeoire de Bigadin.

— Oui, m’sieur. Pardon.

— TU NE PEUX PAS TE METTRE EN TRAVERS DU DESTIN. Qui ES-TU POUR JUGER QUI DOIT VIVRE ET QUI DOIT MOURIR ? »

La Mort observait attentivement l’expression de son apprenti. « SEULS LES DIEUX SONT HABILITÉS À LE FAIRE, ajouta-t-il. TRIPATOUILLER LE DESTIN NE SERAIT-CE QUE D’UN INDIVIDU, ÇA POURRAIT DÉTRUIRE LE MONDE. TU COMPRENDS ? »

Le jeune homme hocha une tête piteuse. « Vous allez me renvoyer chez moi ? » fit-il. La Mort baissa le bras et hissa son apprenti en croupe. « PARCE QUE TU AS FAIT PREUVE DE COMPASSION ? NON. JE T’AURAIS PEUT-ÊTRE RENVOYÉ SI TU Y AVAIS PRIS DU PLAISIR. MAIS IL FAUT QUE TU APPRENNES LA COMPASSION PROPRE À TON MÉTIER.

— C’est quoi ?

— UNE LAME BIEN AFFÛTÉE. »

* * *

Les jours s’écoulèrent, sans que Morty sache vraiment combien. Le soleil morne du monde de la Mort roulait régulièrement dans le ciel, mais les visites dans l’espace normal n’obéissaient à aucun système apparent. La Mort ne se déplaçait pas non plus uniquement pour des rois et des grandes batailles ; le plus souvent, il se rendait auprès de gens parfaitement ordinaires.

Albert servait les repas ; pas très causant, il souriait beaucoup tout seul. Ysabell passait la majeure partie de son temps dans sa chambre, ou chevauchait son poney personnel dans la lande noire au-dessus du cottage. Le spectacle de la jeune fille, crinière au vent, aurait fait bien plus grande impression si elle avait été meilleure cavalière, si sa monture avait été plus imposante, ou si elle avait eu les cheveux du genre à flotter naturellement. Certains cheveux sont de ce genre-là et d’autres non. Les siens appartenaient à la seconde catégorie.

Quand « le service », ainsi que le dénommait la Mort, ne l’appelait pas à l’extérieur, l’apprenti aidait Albert, trouvait à s’occuper dans le jardin ou l’écurie, ou parcourait l’immense bibliothèque de son patron, lisant avec la rapidité et l’insatiabilité communes à ceux qui découvrent pour la première fois la magie du mot écrit.

La plupart des livres de la bibliothèque étaient des biographies, bien entendu.

Des ouvrages inhabituels sur un point : ils s’écrivaient tout seuls. Les gens déjà morts, comme de juste, remplissaient leurs livres du début à la fin, et ceux encore à naître devaient se contenter de pages blanches. Les autres, entre les deux… Morty prit des notes, marqua des repères, compta les lignes supplémentaires et estima que certains livres s’augmentaient de paragraphes au rythme de quatre ou cinq par jour. Il ne reconnaissait pas l’écriture.

Finalement, il s’arma de courage.

« UN QUOI ? s’étonna la Mort, assis derrière son bureau ouvragé ; ses mains tournaient et retournaient son coupe-papier en forme de faux.

— Un après-midi de congé », répéta l’apprenti. La pièce parut soudain vaste à en étouffer, et lui complètement à découvert au milieu d’un tapis d’à peu près les dimensions d’un champ.

« MAIS POURQUOI ? demanda la Mort. ÇA N’EST PAS POUR ALLER À L’ENTERREMENT DE TA GRAND-MÈRE, ajouta-t-il. JE LE SAURAIS.

— J’veux seulement, vous comprenez, sortir et voir des gens, dit le jeune homme qui essayait de faire céder ce regard bleu impassible.

— MAIS TU EN VOIS TOUS LES JOURS, DES GENS, objecta la Mort.

— Oui, je sais, seulement… ben, jamais pour très longtemps. J’veux dire, j’aimerais bien en rencontrer avec une espérance de vie qui dépasse les quelques minutes, monsieur », ajouta-t-il.

La Mort tambourina des doigts sur le bureau (on aurait cru entendre une souris danseuse de claquettes) et considéra son apprenti encore quelques secondes. Il nota que le jeune homme avait l’air moins anguleux que dans son souvenir, qu’il se tenait plus droit et qu’il était capable, de but en blanc, d’employer des expressions comme « espérance de vie ». C’était toute cette bibliothèque.

« D’ACCORD, dit-il de mauvaise grâce. MAIS IL ME SEMBLE QUE TU AS ICI TOUT CE QU’IL TE FAUT. LE SERVICE N’ENTRAÎNE PAS BEAUCOUP DE FRAIS, QUAND MÊME ?

— Non, monsieur.

— TU MANGES BIEN, TU DORS AU CHAUD, TU AS DES LOISIRS ET TU VOIS DES GENS DE TON ÂGE.

— Pardon, monsieur ?

— MA FILLE, dit la Mort. TU L’AS VUE, JE CROIS.

— Oh. Oui, monsieur.

— ELLE A UN TRÈS BON FOND, QUAND ON LA CONNAÎT.

— J’en suis sûr, monsieur.

— ET TU VEUX QUAND MÊME – la Mort cracha les mots avec un accent de dégoût – UN APRÈS-MIDI DE CONGÉ ?

— Oui, m’sieur. S’il vous plaît, m’sieur.

— TRÈS BIEN. SOIT. TU AS JUSQU’AU COUCHER DU SOLEIL. » La Mort ouvrit son grand registre, saisit une plume et se mit à écrire. De temps à autre il tendait la main et déplaçait d’une chiquenaude les perles d’un boalier.

Au bout d’une minute, il releva la tête. « ENCORE LÀ, dit-il. ET SUR TON TEMPS DE CONGÉ, EN PLUS, ajouta-t-il aigrement.

— Hum, fit l’apprenti, est-ce que les gens me verront, m’sieur ?

— À MON AVIS, OUI, répondit la Mort. Y A-T-IL AUTRE CHOSE QUE JE PUISSE FAIRE POUR TOI AVANT QUE TU AILLES TE DÉBAUCHER ?

— Ben, m’sieur, y a une chose, m’sieur : j’sais pas comment rejoindre le monde mortel, m’sieur », dit le jeune homme au désespoir.

La Mort soupira bruyamment et ouvrit un tiroir du bureau.

« VA LÀ-BAS. »

L’apprenti hocha misérablement la tête et se dirigea longuement vers la porte du cabinet. Au moment où il tournait le bouton, la Mort toussa.

« PETIT ! » L’appela-t-il, et il lui lança quelque chose à travers la pièce.

Morty s’en saisit par réflexe et la porte pivota en grinçant.

Avant de disparaître. L’épais tapis sous ses pieds se transforma en pavés boueux. Les flots de lumière du grand jour s’abattirent sur lui comme du vif-argent.

« Morty, rectifia le jeune homme à l’ensemble de l’univers.

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