Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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« J’aimerais bien voir un vrai roi, fit-il. Ils portent tout le temps des couronnes, m’a dit ma mémé. Même quand ils vont aux cabinets. »

La Mort étudia cette question avec soin.

« TECHNIQUEMENT, RIEN NE S’Y OPPOSE, admit-il. MAIS D’APRÈS MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE, ÇA N’EST SOUVENT PAS LE CAS. »

Le cheval volta, et le vaste damier plat de la plaine de Sto passa sous eux à la vitesse de l’éclair. Il s’agissait d’un pays riche, limoneux, où se mêlaient des champs onduleux de choux et des petits royaumes proprets dont les frontières se tortillaient comme des serpents à mesure que des petites guerres protocolaires, des pactes de mariage, des alliances complexes, et à l’occasion un peu de cartographie bâclée modifiaient la physionomie politique de la région.

« Ce roi, fit Morty alors qu’une forêt défilait en trombe sous leur monture, il est bon ou il est mauvais ?

— JE NE M’INTÉRESSE JAMAIS À CE GENRE DE DÉTAILS, répondit son maître. IL N’EST PAS PIRE QU’UN AUTRE, J’IMAGINE.

— Est-ce qu’il envoie des gens à la mort ? » demanda l’apprenti. Il se rappela soudain à qui il s’adressait et ajouta : « Sauf vot’respect, évidemment, Votre Honneur.

— QUELQUEFOIS. ON A DES OBLIGATIONS, QUAND ON EST ROI. »

Une ville glissa en dessous, agglutinée autour d’un château sur un affleurement rocheux qui saillait de la plaine comme un bouton géologique. Il s’agissait d’un gigantesque rocher des lointaines montagnes du Bélier, expliqua la Mort, abandonné sur place par les Géants des Glaces durant leur retraite, aux temps légendaires où ils menaient la guerre aux dieux et chevauchaient leurs glaciers par tout le pays dans leur volonté de geler le monde. Ils avaient cependant fini par renoncer et ramené leurs grands troupeaux scintillants dans leurs repaires au milieu des montagnes en dos d’âne près du Moyeu. Personne dans les plaines ne savait ce qui leur avait pris ; la nouvelle génération de Sto Lat, la ville autour du rocher, estimait dans son ensemble qu’ils devaient s’ennuyer à mourir.

Trottant sur rien, Bigadin perdit de l’altitude et atterrit sur les dalles de la plus haute tour du château. La Mort mit pied à terre et demanda à son apprenti de s’occuper de la mangeoire.

« Personne va remarquer qu’y a un cheval en haut de la tour ? » demanda-t-il alors qu’ils se dirigeaient nonchalamment vers une cage d’escalier.

La Mort secoua la tête.

« TU CROIRAIS ÇA POSSIBLE, TOI, UN CHEVAL EN HAUT DE CETTE TOUR ? fit-il.

— Non. On pourrait pas lui faire monter les marches.

— BON, ET ALORS ?

— Oh. J’y suis. Les gens veulent pas voir ce qui peut pas exister.

— BRAVO. »

Ils suivaient maintenant un long couloir tendu de tapisseries. La Mort plongea la main dans sa robe et sortit un sablier qu’il examina attentivement dans la faible lumière.

Un sablier particulièrement joli : son verre était taillé en facettes intriquées, emprisonné dans un châssis ouvragé de bois et cuivre. Les mots Roi Olerve le Bâtard y étaient profondément gravés.

Le sable à l’intérieur étincelait bizarrement. Il n’en restait pas beaucoup.

La Mort fredonna tout seul et remisa le sablier dans le repli mystérieux d’où il l’avait tiré.

Ils passèrent un angle et se heurtèrent à un mur sonore. Il y avait là une salle pleine de monde, sous un nuage de fumée et de bavardages qui montait jusqu’au toit, parmi les ombres que hantaient les bannières. Dans une tribune à mi-hauteur, un trio de musiciens s’échinait pour dominer le bruit, sans succès.

L’arrivée de la Mort ne fit guère sensation. Un valet de pied à la porte se tourna vers lui, ouvrit la bouche, puis fronça des sourcils affolés et se mit à penser à autre chose. Quelques courtisans jetèrent un regard dans leur direction, mais leurs yeux s’égarèrent instantanément lorsque le bon sens étouffa les cinq autres.

« ON A QUELQUES MINUTES, dit la Mort en saisissant un verre sur un plateau de passage, ON VA SE MÊLER À LA FOULE.

— Ils me voient pas non plus ! fit l’apprenti. Pourtant, j’suis réel, moi !

— LA RÉALITÉ N’EST PAS TOUJOURS CE QU’ELLE PARAÎT, dit la Mort. N’IMPORTE COMMENT, S’ILS NE VEULENT PAS ME VOIR, ILS NE TIENNENT SÛREMENT PAS DAVANTAGE À TE VOIR, TOI. CE SONT DES ARISTOCRATES, PETIT. ILS SONT TRÈS FORTS POUR NE PAS VOIR CE QUI LES DÉRANGE. POURQUOI EST-CE QU’IL Y A UNE CERISE SUR UN BÂTONNET DANS MA BOISSON ?

— Morty, fit machinalement l’apprenti.

— SI AU MOINS ÇA AJOUTAIT QUELQUE CHOSE AU GOÛT ! QUELLE IDÉE DE METTRE UNE CERISE SUR UN BOUT DE BOIS DANS UNE BONNE BOISSON COMME ÇA ?

— Qu’est-ce qui va se passer après ? » voulut savoir Morty. Un comte d’un certain âge lui rentra dans le coude, tourna les yeux de tous côtés sauf du sien, haussa les épaules et s’éloigna.

« TIENS, REGARDE-MOI CES TRUCS-LÀ, dit la Mort en tripotant un canapé. LES CHAMPIGNONS, D’ACCORD, LE POULET, D’ACCORD, LA CRÈME, D’ACCORD, JE N’AI RIEN CONTRE, MAIS POURQUOI EN FAIRE DU HACHIS POUR GARNIR DE LA PÂTE À CHOUX ? ÇA N’A PAS DE SENS.

— Pardon ? fit l’apprenti.

— C’EST BIEN DE LEURS COUPS, AUX MORTELS, poursuivit son maître. ILS N’ONT QUE QUELQUES ANNÉES DEVANT EUX, ET ILS LES PASSENT À SE COMPLIQUER LA VIE. FASCINANT. PRENDS UN CORNICHON.

— C’est qui, le roi ? demanda le jeune homme qui tendait le cou pour voir par-dessus les têtes de la cour.

— LE TYPE À LA BARBE BLOND DORÉ », répondit la Mort. Il tapota l’épaule d’un laquais et profita de ce que l’homme faisait volte-face et jetait un regard circulaire étonné pour lui détourner prestement un autre verre du plateau.

Morty chercha des yeux et aperçut au sein d’un petit groupe au milieu de la foule une silhouette qui se penchait légèrement pour mieux entendre ce qu’un courtisan plutôt petit lui racontait. C’était un homme grand, solidement bâti, au visage impassible et patient, à qui on aurait acheté une vieille carne en toute confiance.

« Il a pas l’air d’un mauvais roi. Pourquoi on veut le tuer ?

— Tu vois SON VOISIN ? AVEC LA PETITE MOUSTACHE ET QUI SOURIT COMME UN LÉZARD ? » La Mort le désigna de sa faux.

« Oui ?

— SON COUSIN, LE DUC DE STO HÉLIT. PAS TRÈS SYMPATHIQUE. SAIT SE SERVIR D’UNE BOUTEILLE DE POISON. CINQUIÈME DANS L’ORDRE DES PRÉTENDANTS AU TRÔNE L’ANNÉE DERNIÈRE, DEUXIÈME AUJOURD’HUI. PLUTÔT ARRIVISTE, QUOI. » La Mort farfouilla dans sa robe et ramena un sablier où des grains noirs s’écoulaient à travers un treillage de fer garni de pointes. Il lui donna une secousse, pour voir. « ET QUI VIVRA ENCORE TRENTE, TRENTE-CINQ ANS, soupira-t-il.

— Et il s’amuse à tuer les gens ? » s’étonna l’apprenti. Il secoua la tête. « Y a pas de justice. »

La Mort soupira à nouveau. « NON, dit-il en tendant son verre à un page qui fut surpris de se découvrir soudain un verre vide dans la main, IL N’Y A QUE MOI. »

Il dégaina son épée, qui avait la même lame bleue glacée, mince comme une ombre, que la faux de sa charge, et s’avança.

« J’croyais qu’il fallait la faux, chuchota Morty.

— LES ROIS ONT DROIT À L’ÉPÉE. C’EST UN… MACHIN ROYAL. AH, OUI : UNE PRÉROGATIVE. »

Sa main libre plongea une fois de plus des doigts osseux sous sa robe et extirpa le sablier du roi Olerve. Dans la moitié supérieure, les derniers grains de sable se blottissaient les uns contre les autres.

« FAIS BIEN ATTENTION, dit la Mort, ON TE POSERA PEUT-ÊTRE DES QUESTIONS APRÈS COUP.

— Attendez, fit l’apprenti, pitoyable. C’est pas juste. Vous pouvez pas l’empêcher ?

— JUSTE ? QU’EST-CE QUE LA JUSTICE VIENT FAIRE LÀ-DEDANS ?

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