George Martin - Le Donjon Rouge

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Le Donjon Rouge: краткое содержание, описание и аннотация

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Comment Lord Eddard Stark, seigneur de Winterfell, Main du Roi, gravement blessé par traîtrise, et par la même plus que jamais à la merci de la perfidie de la reine Cersei ou des imprévisibles caprices du despotique Roi Robert, aurait-il une chance d’échapper à la nasse tissée dans l’ombre pour l’abattre ?
Comment, armé de sa seule et inébranlable loyauté, cerné de toutes parts par d’abominables intrigues, pourrait-il à la fois survivre, sauvegarder les siens et assurer la pérennité du royaume ?
Comment ne serait-il pas voué à être finalement broyé dans un engrenage infernal, alors que Catelyn, son épouse, a mis le feu aux poudres en s’emparant du diabolique nain Tyrion, le frère de la reine ?
Si les hautes figures, les personnages émouvants et les monstres sadiques conservent dans LE DONJON ROUGE la place de choix qu’ils occupaient dans LE TRÔNE DE FER, ce sont surtout les femmes qui tiennent cette fois les premiers rôles : lionnes ou louves, amantes, épouses ou mères, jeunes filles en fleur innocentes ou rebelles, elles réservent à leurs seigneurs et maîtres, censés pourtant dominer la partie, les plus suaves et déchirantes surprises…

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Elle sirota un verre de babeurre, grignota quelques biscuits pour tromper l’attente et se caler vaille que vaille l’estomac. Midi sonnait quand ser Meryn reparut. Il avait endossé son armure blanche : corselet d’écailles émaillées soutachées d’or, heaume faîté d’une échappée d’or, gantelets, gorgeret, jambières et bottes de plates étincelants, lourd manteau de laine agrafé par un lion d’or. Etait-ce de manière à mieux exhiber sa trogne austère, ses orbites équipées de sacoches, l’aigreur de sa large lippe, la rouille grisâtre de ses cheveux ? on avait démonté sa visière. « Madame, dit-il avec une révérence aussi profonde que s’il ne l’avait pas giflée au sang trois heures à peine auparavant, Sa Majesté m’a chargé de vous escorter à la salle du trône.

— Vous a-t-elle également chargé de me frapper si je refusais de venir ?

— Refuseriez-vous de venir, madame ? » Il lui dédia un regard intégralement dénué d’expression. Sans condescendre fut-ce un coup d’œil à l’ecchymose qu’elle lui devait.

Elle ne lui inspirait pas d’antipathie, saisit-elle soudain ; ni de sympathie ; elle ne lui inspirait strictement rien ; elle n’était à ses yeux que… qu’une chose. « Non », dit-elle en se levant. Elle brûlait d’exploser, de lui rendre coup pour coup, de le prévenir que, s’il s’avisait jamais de récidiver, elle, une fois reine, le ferait exiler…, mais le conseil du Limier lui revint en mémoire, et elle déclara simplement : « Je ferai ce qu’ordonne Sa Majesté.

— Comme moi, répliqua-t-il.

— Oui…, mais vous n’êtes pas un authentique chevalier, ser Meryn. »

Pareille remarque eût fait s’esclaffer Sandor Clegane, elle le savait.

D’autres l’eussent maudite, engagée à clore le bec, voire priée de leur pardonner. Ser Meryn Trant ne fit rien de tel. Ser Meryn Trant se contenta de n’avoir cure.

Elle trouva la tribune absolument déserte et, luttant pour ravaler ses larmes, s’y tint, debout, seule, avec tous les dehors de la déférence, aussi longtemps qu’en bas, sur son trône de fer, Joffrey dispensa ce qu’il se plaisait à baptiser justice. Neuf cas sur dix le barbant manifestement, il daignait s’en décharger sur son Conseil et ne cessait de gigoter pendant que lord Baelish, le Grand Mestre Pycelle ou la reine Cersei les résolvaient. Mais lorsqu’il se mêlait de prendre une décision, personne, pas même sa mère, ne parvenait à l’en faire démordre.

On amena un voleur devant lui ? Ser Ilyn dut lui trancher la main, là, toutes affaires cessantes, en pleine séance. Deux chevaliers vinrent lui soumettre leur différend quant à un lopin de terre ? Il leur intima d’avoir à se battre dès le lendemain, non sans spécifier : « Et à mort. » A deux genoux, une femme le supplia de lui rendre la tête d’un homme exécuté comme traître ; cet homme, elle l’avait aimé, disait-elle, elle désirait le faire enterrer décemment. « Si tu as aimé un félon, trancha-t-il, tu dois être toi-même coupable de félonie. » Et il la fit traîner en prison par deux manteaux d’or.

Au bas bout de la table du Conseil siégeait, bouille de crapaud, cape de brocart et pourpoint de velours noir, lord Slynt. Chacune des sentences du roi déchaînait de sa part un branle enthousiaste. Sansa foudroyait du regard son ignoble gueule. Avec quelle brutalité il avait jeté Père au bourreau… ! Que ne pouvait-elle l’écharper. Que ne surgissait-il un héros pour le jeter à terre, lui, le décapiter. Mais une petite voix intérieure susurra : Il n’y a pas de héros, qui lui évoqua les paroles prononcées, ici même, dans cette salle, par lord Petyr : « La vie n’est pas une chanson, ma douce. Tu risques de l’apprendre un jour à tes cruels dépens. » Les grands vainqueurs, ce sont les monstres, dans la vie, songea-t-elle, et la voix du Limier, là-dessus, retentit en elle, râpeuse et froide comme du métal sur la pierre : « Epargne-toi de souffrir, fillette, donne-lui ce qu’il veut. »

En dernier comparut un beugleur de taverne rondouillard accusé d’avoir composé des couplets ridiculisant le feu roi Robert. Joffrey lui fit apporter sa harpe, lui intima de chanter son œuvre devant la Cour et, bien que l’homme se défendît en pleurnichant de plus jamais le faire, insista pour l’entendre. Consacrée tout du long au combat de Robert avec un cochon, elle ressortissait au genre drolatique. Cependant, si flagrante que fut l’allusion au sanglier responsable de la mort du roi, de-ci de-là se glissait une équivoque qui pouvait passer pour viser la reine. La chanson terminée, Joffrey s’annonça enclin à la miséricorde. Moyennant quoi le coupable conserverait à son choix sa langue ou ses doigts et bénéficierait d’un délai de vingt-quatre heures pour se décider. Janos Slynt branla frénétiquement son approbation.

Plus rien n’étant à l’ordre du jour, Sansa poussa un soupir de soulagement, sans se douter que son propre supplice allait débuter. Car elle eut beau fuir au plus vite la tribune dès que le héraut eut proclamé la séance levée, Joffrey l’attendait de pied ferme au débouché de l’escalier à vis. Avec lui se trouvait le Limier, ainsi que ser Meryn. Le jeune roi l’examina sous toutes les coutures d’un regard critique. « Vous avez bien meilleure mine que tout à l’heure.

— Votre Majesté est trop bonne. » Des mots creux, mais qui eurent l’heur de déclencher un hochement et un sourire.

« Vous m’accompagnez », commanda-t-il en lui offrant un bras qu’elle ne pouvait qu’accepter. Au simple contact de sa main, naguère, elle eût délicieusement frissonné ; toute sa chair s’en révulsait, à présent. « Mon anniversaire est pour bientôt, reprit-il tout en la menant vers la sortie arrière de la salle du trône. Il y aura un grand festin, des cadeaux. Qu’allez-vous m’offrir ?

— Je… je n’y ai pas songé, messire.

— Sire ! jappa-t-il. Vous êtes vraiment idiote, n’est-ce pas ? Ma mère me le dit assez.

— En vérité ? » Après tout ce qui s’était passé, les rosseries qu’il lui adressait n’auraient plus dû pouvoir la blesser, mais elles la blessaient encore. Surtout que la reine s’était toujours montrée si gracieuse envers elle…

« Et comment ! Même qu’elle s’inquiète pour nos enfants. S’ils allaient être aussi bêtes que vous… Il m’a fallu la rassurer. » Il fit un geste, et ser Meryn se précipita pour ouvrir une porte.

« Votre Majesté est trop bonne », murmura-t-elle, quitte à se dire aussitôt : Le Limier disait vrai, je ne suis qu’un petit oiseau répétant les mots qu’on m’a serinés. Le soleil s’était déjà caché derrière le rempart de l’ouest, et les pierres du Donjon Rouge y gagnaient le sombre éclat du sang.

« Je vous ferai un enfant dès que vous en serez capable, reprit-il comme ils traversaient le terrain d’exercice. S’il est imbécile, je vous ferai décapiter et me trouverai une épouse plus intelligente. Quand pensez-vous être capable d’avoir des enfants ? »

Elle ne parvenait pas à le regarder. Il l’humiliait par trop. « Selon septa Mordane, la plupart… la plupart des filles de haute naissance fleurissent vers douze ou treize ans. »

Il hocha la tête. « Par ici. » Il l’introduisait dans la conciergerie, la menait au bas de l’escalier qui montait aux créneaux.

Elle s’écarta vivement de lui, pantelante. Elle venait de comprendre ce qui l’attendait. « Non ! s’étrangla-t-elle, s’il vous plaît, non, ne me faites…, je vous en conjure… »

Il serra les lèvres. « Si. Je veux vous montrer ce qu’il advient des traîtres. »

Elle secoua farouchement la tête. « Je n’irai pas. Je n’irai pas !

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