George Martin - Le Donjon Rouge

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Comment Lord Eddard Stark, seigneur de Winterfell, Main du Roi, gravement blessé par traîtrise, et par la même plus que jamais à la merci de la perfidie de la reine Cersei ou des imprévisibles caprices du despotique Roi Robert, aurait-il une chance d’échapper à la nasse tissée dans l’ombre pour l’abattre ?
Comment, armé de sa seule et inébranlable loyauté, cerné de toutes parts par d’abominables intrigues, pourrait-il à la fois survivre, sauvegarder les siens et assurer la pérennité du royaume ?
Comment ne serait-il pas voué à être finalement broyé dans un engrenage infernal, alors que Catelyn, son épouse, a mis le feu aux poudres en s’emparant du diabolique nain Tyrion, le frère de la reine ?
Si les hautes figures, les personnages émouvants et les monstres sadiques conservent dans LE DONJON ROUGE la place de choix qu’ils occupaient dans LE TRÔNE DE FER, ce sont surtout les femmes qui tiennent cette fois les premiers rôles : lionnes ou louves, amantes, épouses ou mères, jeunes filles en fleur innocentes ou rebelles, elles réservent à leurs seigneurs et maîtres, censés pourtant dominer la partie, les plus suaves et déchirantes surprises…

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— Oui ? demanda la maegi. Que désirez-vous, Khaleesi ?

— …te-moi… œuf… œuf de dragon… t’en prie… » Ses amarres devenaient de plomb, et elle était trop lasse pour les retenir.

A son troisième réveil, des rayons d’or pleuvaient à verse dans la tente par le trou de fumée, et ses bras étreignaient un œuf de dragon. Celui, le pâle, dont des volutes de bronze et d’or veinaient les écailles crémeuses, et elle en percevait l’ardeur contre sa peau nue qu’emperlait, sous les couvertures de soie, une légère transpiration. La rosée de dragon , songea-t-elle. Elle effleura du bout des doigts la coquille, en suivit les jaspures d’or, et du cœur même de la pierre lui parvint en guise de réponse une espèce de tension sinueuse qui ne l’effraya nullement. Tout effroi s’était enfui d’elle, enfui en fumée.

Elle se palpa le front et, malgré son imperceptible moiteur, le trouva frais, la fièvre avait cessé. Se mit tant bien que mal – un moment de vertige et des douleurs entre les cuisses… – sur son séant. Se sentit néanmoins assez vigoureuse, à la longue, pour appeler ses femmes qui accoururent. « De l’eau, dit-elle, une carafe, aussi glacée que vous le pourrez. Et des fruits, peut-être… – des dattes.

— Bien, Khaleesi.

— Je veux ser Jorah », reprit-elle en se levant. Jhiqui se hâta de la draper dans un peignoir de soie. « Et un bain bouillant, et Mirri Maz Duur, et… » La mémoire afflua d’un bloc, la fit défaillir. « Khal Drogo », se força-t-elle à proférer, tout en scrutant, terrifiée d’avance, les physionomies des suivantes. « Est-il… ?

— En vie, oui », répondit Irri d’un ton placide…, mais une ombre voilait son regard, et à peine eut-elle prononcé ces mots qu’elle s’élançait au-dehors sous couleur d’aller chercher l’eau.

Daenerys se tourna vers Doreah. « Parle.

— Je… je vous ramène ser Jorah », répliqua la Lysienne avant de s’enfuir sur une courbette.

Jhiqui n’aspirait qu’à faire comme ses compagnes, mais sa maitresse lui saisit le poignet pour l’en empêcher. « Qu’y a-t-il ? Je dois savoir. Pour Drogo… et mon fils. » L’enfant ! Comment l’avait-elle oublié jusque-là ? « Mon fils…, Rhaego…, où est-il ? Je le veux. »

La servante baissa les yeux. «Votre… » Sa voix s’amenuisa en un murmure d’épouvante. « Il n’a pas vécu, Khaleesi. »

Daenerys la relâcha. Mon fils est mort, songea-t-elle, pendant que Jhiqui s’éclipsait. La nouvelle n’en était pas une. Elle le savait déjà. Elle l’avait su dès son premier réveil, et par les larmes de Jhiqui. Non, dès avant son réveil. Le souvenir lui revint, vivace, immédiat, de son rêve et du grand cavalier à la peau cuivrée, à la longue tresse d’or pâle que consumaient les flammes.

Elle aurait dû pleurer, assurément, mais ses yeux étaient secs comme des yeux de cendres. Elle avait pleuré, dans son rêve, et ses larmes, au contact de ses joues, s’étaient évaporées. Mon deuil m’a fuie, s’est enfui en fumée. Elle éprouvait, certes, de la tristesse, et, pourtant…, le sentiment aussi que Rhaego s’éloignait, s’éloignait d’elle comme s’il n’avait jamais eu d’existence.

En entrant peu après, ser Jorah et Mirri Maz Duur la trouvèrent inclinée sur les deux autres œufs de dragon, toujours à leur place dans le coffre. Elle avait l’impression que d’eux émanait, comme de celui avec lequel elle avait dormi, cette même ardeur plus qu’étrange, extraordinaire. « Approchez, ser Jorah », dit-elle. Elle lui prit la main, la guida sur l’œuf noir jaspé d’écarlate. « Que sentez-vous ?

— Une coquille, dure comme un roc, lâcha-t-il prudemment. Des écailles.

— De la chaleur ?

— Non. Le froid de la pierre. » Il retira sa main. « Comment vous trouvez-vous, princesse ? Est-il bien sage de vous lever, faible comme vous l’êtes ?

— Faible ? Forte, Jorah. » A seule fin de lui complaire, elle s’étendit néanmoins sur les coussins amoncelés. « A présent, parlez-moi de la mort de mon fils.

— Il n’était pas vivant, princesse. D’après les femmes… » Comme il hésitait, elle s’aperçut qu’il n’avait plus guère que la peau sur les os, clopinait au moindre mouvement.

« Parlez. D’après les femmes, disiez-vous ? »

Il détourna des yeux hagards. « D’après elles, il était… »

Elle attendit, mais il ne put dominer sa vergogne, se rembrunit davantage encore. L’air quasiment d’un cadavre lui-même.

« Monstrueux », acheva Mirri Maz Duur à sa place. Et Daenerys comprit soudain que, tout énergique qu’était le chevalier, la maegi l’était davantage, et plus forte, et plus cruelle, et plus dangereuse, infiniment plus. « Contrefait. C’est moi qui l’ai mis au monde. Couvert d’écailles comme un lézard, aveugle, avec un tronçon de queue et de petites ailes de cuir analogues à celles d’une chauve-souris. Quand je l’ai touché, sa chair s’est détachée de l’os, et il grouillait d’asticots de tombe, il empestait la putréfaction. Il était mort depuis des années. »

Les ténèbres , songea Daenerys. Les épouvantables ténèbres attachées à ses pas pour la dévorer. Un regard en arrière, elle était perdue. « Mon fils était en vie et vigoureux lorsque ser Jorah m’a portée dans la tente, affirma-t-elle. Je le sentais ruer, je le sentais lutter pour naître.

— Advienne que pourra, riposta Mirri Maz Duur, mais la créature que j’ai tirée de votre sein était bien telle que je l’ai décrite. Sous cette tente se trouvait la mort, Khaleesi.

— Des ombres, rien de plus ! crissa ser Jorah, mais d’un ton sous lequel perçait l’embarras. J’ai vu, maegi, je t’ai vue danser, seule, avec les ombres.

— La tombe en projette de longues, messire de Fer, rétorqua Mirri. De longues ombres sombres et contre lesquelles, à la fin, ne saurait tenir la lumière. »

Son fils, ser Jorah l’avait tué, Daenerys le savait. Mais si l’amour seul et la loyauté lui avaient dicté sa conduite, il ne l’en avait pas moins portée, elle, dans un lieu où nul être vivant ne devait entrer, il n’en avait pas moins livré son enfant à elle en pâture aux ténèbres. Et il le savait, lui aussi. Le teint gris, les orbites creuses, le clopinement… « Les ombres vous ont également touché, ser Jorah », dit-elle. Il demeura coi. Elle se tourna vers l’épouse divine. « Tu m’avais avertie que seule la mort pouvait acheter la vie. J’avais cru comprendre celle du cheval.

— Non, répliqua Mirri Maz Duur. En cela, vous vous êtes menti à vous-même. Vous connaissiez pertinemment le prix. »

Le connaissait-elle ? Le connaissait-elle véritablement ? Si je regarde en arrière, c’en est fait de moi. « Le prix a été payé, reprit-elle. Le cheval, mon fils, Quaro et Qotho, Haggo et Cohollo. Le prix a été payé, payé, archipayé. » Elle se dressa sur les coussins. « Où est Khal Drogo ? Fais-le-moi voir, maegi, sangmagicienne, épouse divine ou quoi que tu sois. Fais-moi voir Khal Drogo. Fais-moi voir ce que j’ai acheté des jours de mon enfant.

— Puisque vous l’ordonnez, Khaleesi, venez, je vais vous mener à lui. »

Daenerys avait méconnu son état de faiblesse. Ser Jorah dut lui glisser un bras sous la taille pour l’aider à se relever. « Bien assez tôt plus tard, pour cela, princesse, objecta-t-il posément.

— Je veux le voir tout de suite, ser Jorah. »

Après la pénombre de la tente, l’éclat du monde extérieur l’aveugla. Le soleil avait des tons d’or en fusion, la terre était lézardée, déserte. Les servantes étaient là, les bras chargés qui de fruits, qui de vin, qui d’eau. Jhogo s’approcha pour aider Mormont à la soutenir. Un peu en retrait se tenaient Aggo et Rakharo. La réverbération de la lumière sur le sable l’empêcha d’en voir davantage tant qu’elle n’eut pas mis la main en visière au-dessus de ses yeux. Alors elle entrevit les cendres d’un feu, des chevaux, une vingtaine tout au plus, qui, d’un pas accablé, tournaient en quête d’un brin d’herbe, et, disséminées de-ci de-là, quelques tentes, quelques nattes. Une maigre bande de bambins s’était agglutinée pour la regarder, des femmes, au-delà, vaquaient à leurs occupations, des vieux fixaient d’un œil las l’azur d’une platitude infinie tout en balayant mollement les mouches-à-sang qui les importunaient. Une centaine de personnes, peu ou prou. En ces lieux où quarante mille autres avaient dressé le camp, la seule animation, désormais, venait du vent et de la poussière.

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