George Martin - Le Donjon Rouge

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Le Donjon Rouge: краткое содержание, описание и аннотация

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Comment Lord Eddard Stark, seigneur de Winterfell, Main du Roi, gravement blessé par traîtrise, et par la même plus que jamais à la merci de la perfidie de la reine Cersei ou des imprévisibles caprices du despotique Roi Robert, aurait-il une chance d’échapper à la nasse tissée dans l’ombre pour l’abattre ?
Comment, armé de sa seule et inébranlable loyauté, cerné de toutes parts par d’abominables intrigues, pourrait-il à la fois survivre, sauvegarder les siens et assurer la pérennité du royaume ?
Comment ne serait-il pas voué à être finalement broyé dans un engrenage infernal, alors que Catelyn, son épouse, a mis le feu aux poudres en s’emparant du diabolique nain Tyrion, le frère de la reine ?
Si les hautes figures, les personnages émouvants et les monstres sadiques conservent dans LE DONJON ROUGE la place de choix qu’ils occupaient dans LE TRÔNE DE FER, ce sont surtout les femmes qui tiennent cette fois les premiers rôles : lionnes ou louves, amantes, épouses ou mères, jeunes filles en fleur innocentes ou rebelles, elles réservent à leurs seigneurs et maîtres, censés pourtant dominer la partie, les plus suaves et déchirantes surprises…

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« Broussaille ? » appela une voix menue. A l’entrée de la tombe de Père se tenait le petit Rickon. Non sans un dernier grincement de dents à l’adresse d’Eté, son loup rompit et vint le rejoindre d’un bond. « Laissez mon père en paix, vous, reprit l’enfant à l’intention du mestre, et sur un ton d’avertissement. Laissez-le en paix.

— Voyons, Rickon, dit Bran d’une voix douce, Père n’est pas ici.

— Si. Je l’ai vu. » Des larmes brillaient sur ses joues. « Je l’ai vu, la nuit dernière.

— En rêve… ? »

Il fit oui de la tête. « Laissez-le en paix, laissez-le en paix. Il revient, comme il l’avait promis. Il revient. »

Jamais de sa vie Bran n’avait vu mestre Luwin si troublé. Le sang dégouttait de la plaie que les crocs de Broussaille avaient ouverte à travers la manche en lambeaux. « La torche, Osha », s’arracha-t-il avec un masque douloureux. Elle s’en saisit avant que celle-ci ne se fût éteinte. Des traînées de suie noircissaient les deux jambes de la statue d’Oncle Bran. « Cette… cette bestiole, reprit Luwin, devait rester enchaînée aux chenils, non ? »

Rickon tapota le museau sanglant de Broussaille. « Je l’ai délivré. Il n’aime pas la chaîne. » Il se lécha les doigts.

« Rickon, dit Bran, tu veux bien venir avec moi ?

— Non. Je me plais ici.

— Il y fait noir. Et froid.

— Je n’ai pas peur. Je dois attendre Père.

— Tu peux l’attendre en ma compagnie. Nous l’attendrons ensemble, toi et moi et nos loups. » Ils avaient beau lécher chacun ses blessures, pour l’heure, les garder à l’œil ne serait pas du luxe.

« Bran, intervint le mestre d’un ton ferme, je sais dans quel esprit tu parles, mais Broussaille est trop féroce pour qu’on le laisse en liberté. Je suis sa troisième victime. Accorde-lui ses aises dans le château et, tôt ou tard, il tuera quelqu’un. Quelque peine que j’en éprouve, la vérité me force à dire qu’il faut l’enchaîner ou… » Il buta sur l’alternative.

… ou l’abattre, acheva Bran en son for, qui proféra : « Il n’est pas fait pour la chaîne. Nous attendrons dans votre tour, tous ensemble.

— Cela ne se peut ! » affirma le mestre.

Osha grimaça un sourire. « Le garçon est not’ p’tit seigneur et maît’, ici, j’ crois m’ souv’nir. » Elle rendit la torche à Luwin, reprit Bran dans ses bras. « Va pour vot’ tour, mestre.

— Tu viens, Rickon ? »

Son frère hocha la tête. « Puisque Broussaille vient aussi », dit-il en s’élançant sur les talons d’Osha. Et force fut au mestre d’emboîter le pas, non sans surveiller prudemment les loups.

Il vivait au sein d’un tel capharnaüm qu’y retrouver quoi que ce soit tenait du prodige, aux yeux de Bran. Des piles de livres branlantes encombraient les tables et les sièges maculés de bouts de chandelle et de flaques de cire à cacheter, un fouillis de fioles bouchées les étagères, sur son trépied la lunette en bronze interdisait quasiment l’accès à la terrasse, des cartes célestes occupaient les murs, les plans d’ombre gisaient dans un méli-mélo de paperasses, de jonchaie, de tuyaux de plume, les pots d’encre se casaient au petit bonheur, les fientes des corbeaux nichés dans la charpente éclaboussaient le tout indistinctement, et le tohu-bohu de leurs croâ rauques ou stridents parachevait votre confusion. Aussi s’en donnèrent-ils à cœur joie pendant qu’Osha nettoyait, pansait, bandait les plaies du mestre selon les instructions laconiques de celui-ci. « C’est extravagant, dit-il comme elle appliquait sur les morsures un onguent caustique. Que vous ayez fait tous deux le même rêve est bizarre, je vous l’accorde, mais, pour peu que l’on y arrête sa réflexion, il n’y a rien là que de naturel. Le seigneur votre père vous manque, et vous le savez prisonnier. L’esprit s’enfièvre volontiers de ce qu’il appréhende et sécrète des lubies saugrenues. Rickon est trop jeune pour…

— J’ai quatre ans révolus ! » protesta l’enfant qui, l’œil vissé dans la lunette de Myr, étudiait les gargouilles du Donjon Vieux. A deux points opposés de la vaste pièce ronde, les loups-garous, plantés sur leur séant, ne délaissaient le soin de leurs blessures que pour ronger des os.

« … trop jeune pour se rendre compte, et…, oooh ! par les sept enfers, ça brûle… ! non, va toujours, encore… Trop jeune, je maintiens, mais toi, Bran, tu es assez vieux pour le savoir, les rêves ne sont que des rêves.

— Certains oui, certains non. » Osha versa sur une longue entaille du lait-de-feu rougeâtre. Luwin sursauta. « Les enfants de la forêt pourraient vous dire une ou deux choses à propos des rêves. »

Malgré ses joues baignées de larmes, le petit homme gris branla tenacement du chef. « Les enfants… n’existent que dans ta cervelle. Voilà. Morts et envolés. Suffit, suffit. Les compresses, maintenant. Puis tu bandes. Bien serré. Ça va suinter.

— Vieille Nan assure que les enfants connaissaient le chant des arbres, qu’ils savaient voler comme les oiseaux et nager comme les poissons et parler aux bêtes, dit Bran. Elle assure qu’ils faisaient une musique si belle que, rien qu’à l’entendre, on se mettait à pleurer comme un nouveau-né.

— Magie que tout cela, magie, décréta le mestre avec un drôle d’air. Trop aise, s’ils se trouvaient là… ! Une de leurs incantations rendrait mon bras moins douloureux, et ils pourraient sermonner Broussaille afin qu’il ne morde plus. » Du coin de l’œil, il décocha un regard colère au grand loup noir. « Retiens ceci, Bran : l’homme qui croit aux sortilèges se bat en duel avec une épée de verre. Et ainsi firent les enfants. Tiens, laisse-moi te montrer quelque chose… » Il se leva, non sans brusquerie, traversa la pièce, revint avec une fiole verte dans sa main valide. « Regarde un peu », dit-il en la débouchant. S’en déversa une poignée de têtes de flèches d’un noir brillant.

Bran en préleva une. « C’est du verre… » La curiosité attira Rickon près de la table.

« Du verredragon, énonça Osha en s’asseyant auprès de son patient, bandes à la main.

— De l’obsidienne, rectifia mestre Luwin tout en lui tendant son bras. Forgée aux foyers des dieux dans les entrailles de la terre. Les enfants de la forêt s’en servaient pour chasser, voilà des millénaires. Au lieu de maille, ils portaient de longues chemises de feuilles tissées et des houseaux d’écorce grâce auxquels ils semblaient se fondre dans la végétation des bois. Et leurs épées étaient d’obsidienne et non d’acier.

— Sont toujours. » Après avoir appliqué une à une les compresses molletonnées, Osha les enveloppait étroitement dans de longs lés de lin.

Bran éleva la tête de flèche pour la mirer. Merveilleusement poil, le verre noir étincelait. Il le jugea beau. « Je peux en garder une ?

— Si tu veux.

— J’en veux une aussi ! s’écria Rickon, non, quatre. J’ai quatre ans. »

Le mestre les lui fit compter. « Prends garde, elles restent acérées. Ne va pas te couper.

— Parlez-moi des enfants », reprit Bran. Le sujet lui importait fort.

« Que désires-tu savoir ?

— Tout. »

Mestre Luwin tripota sa chaîne au point précis où elle lui échauffait le cou. « Ils vivaient à l’Age de l’Aube qui précéda tout, bien avant les rois et les royaumes. Ils furent les tout premiers. En ces temps-là, il n’y avait ni châteaux ni forts ni villes ni la moindre apparence de marché ni de bourg entre ici et la mer de Dorne. Il n’y avait pas d’êtres humains du tout. Seuls les enfants de la forêt habitaient les terres que nous appelons aujourd’hui les Sept Couronnes.

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