George Martin - Le Donjon Rouge

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Le Donjon Rouge: краткое содержание, описание и аннотация

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Comment Lord Eddard Stark, seigneur de Winterfell, Main du Roi, gravement blessé par traîtrise, et par la même plus que jamais à la merci de la perfidie de la reine Cersei ou des imprévisibles caprices du despotique Roi Robert, aurait-il une chance d’échapper à la nasse tissée dans l’ombre pour l’abattre ?
Comment, armé de sa seule et inébranlable loyauté, cerné de toutes parts par d’abominables intrigues, pourrait-il à la fois survivre, sauvegarder les siens et assurer la pérennité du royaume ?
Comment ne serait-il pas voué à être finalement broyé dans un engrenage infernal, alors que Catelyn, son épouse, a mis le feu aux poudres en s’emparant du diabolique nain Tyrion, le frère de la reine ?
Si les hautes figures, les personnages émouvants et les monstres sadiques conservent dans LE DONJON ROUGE la place de choix qu’ils occupaient dans LE TRÔNE DE FER, ce sont surtout les femmes qui tiennent cette fois les premiers rôles : lionnes ou louves, amantes, épouses ou mères, jeunes filles en fleur innocentes ou rebelles, elles réservent à leurs seigneurs et maîtres, censés pourtant dominer la partie, les plus suaves et déchirantes surprises…

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Au même instant, une main surgit de la foule, qui, tel un piège à loup, lui emprisonna si brutalement le bras qu’elle en lâcha Aiguille, perdit l’équilibre et serait tombée si l’agresseur ne l’avait retenue avec autant d’aisance qu’une simple poupée. Une figure se pressa contre la sienne, de longs cheveux noirs, une barbe hirsute, des dents gâtées. « R’garde pas ! jappa une voix de rogomme.

— Je… je… je… », hoqueta-t-elle.

Le vieux la secoua si fort qu’elle claqua des dents. « Ta gueule, et ferm’ les yeux, mon gars ! » Vaguement, comme venant de très très loin, elle perçut un… un bruit…, plutôt la douce rumeur d’un soupir, comme si d’un million de poitrines s’était exhalé le souffle simultanément. Avec une roideur de fer, les doigts du vieux s’enfoncèrent plus avant dans son bras. « R’gard’-moi. Ouais, com’ ça, moi. » Son haleine embaumait la bibine sure. « T’ souviens, mon gars ? »

C’est l’odeur qui lui rafraîchit la mémoire et, du coup, elle vit la tignasse graisseuse, le manteau noir maculé, crasseux, les épaules déjetées, les prunelles noires qui louchaient sur elle. Le frère noir venu rendre visite à Père, ce fameux soir où…

« M’ reconnais, main’nant, ’spa ? Futé, l’ gars. » Il cracha. « Terminé, ici. Vas m’accompagner et fermer ta gueule. » Comme elle ouvrait la bouche pour répliquer, il la secoua de nouveau, plus fort encore. « Ta gueule, j’ dit. »

L’esplanade commençait à se vider. Autour d’eux, la cohue semblait se diluer, les gens retournaient à leur existence à eux. Mais d’existence, Arya n’en avait plus. Complètement vidée, elle se mit machinalement en marche aux côtés de… Yoren, oui, c’est Yoren qu’il s’appelle… Elle ne se rappela même l’avoir vu ramasser Aiguille que lorsqu’il la lui rendit. « ’spérons qu’ ça t’ servira, mon gars.

— Je ne suis pas… »

Elle n’eut pas le temps d’achever qu’il la poussait dans l’ombre d’un porche, lui fourrait ses doigts sales dans les cheveux, les lui tordait, tirait de manière à découvrir sa gorge. « Pas un gars futé, ça qu’ tu v’ dire, hein ? »

Dans son autre main, il tenait un couteau.

Comme celui-ci volait vers sa figure, Arya se rejeta en arrière, mais elle avait beau ruer, se débattre, démener sa tête en tous sens, loin de se relâcher, la prise, et avec quelle poigne ! s’accentuait, et à la sensation que se déchirait son cuir chevelu se mêla inextricablement la saveur saumâtre des larmes.

BRAN

Des hommes, des hommes faits, les plus âgés, dans les dix-sept dix-huit ans. Plus de vingt, même, l’un d’eux. La plupart des autres plus jeunes, seize ou moins.

Il les épiait depuis l’encorbellement de la tourelle où logeait mestre Luwin, et vers lui montait le concert d’ahans, de jurons, de grognements qui, dans la cour, ponctuaient le cliquetis mat, clac clac clac, des épées de bois, lui-même par trop émaillé des claques flasques ou cinglantes qu’escorté de gémissements ou de cris aigus produisait le choc des lattes contre le cuir ou à même la chair. A longues foulées véhémentes, ser Rodrik ne cessait d’aller et venir parmi ses gars, maugréer, de plus en plus rubicond sous ses blancs favoris, tançant celui-ci, tançant celui-là, tançant tout et tous. « Non ! martelait-il, non ! non ! non et non ! » Jamais Bran ne l’avait vu si furieux.

« Ils ne se battent pas très bien… », hasarda-t-il d’un ton dubitatif, tout en grattouillant sans entrain derrière les oreilles Eté dont les dents crissaient sur un manche de gigot.

« Le fait est, convint mestre Luwin avec un gros soupir, l’œil attaché à la grande lorgnette de Myr qui lui permettait de mesurer les ombres et de noter la position de la comète en suspens, ce matin-là, quasiment au ras de l’horizon. Mais, avec le temps… Ser Rodrik est dans le vrai, nous manquons de sentinelles sur les remparts. La crème de la garde a suivi le seigneur ton père à Port-Réal, ton frère a pris le reste, ainsi que tous les garçons passables disponibles à des lieues à la ronde. Nombre d’entre eux ne reviendront pas, et il nous faut coûte que coûte leur trouver des remplaçants. »

Non sans rancœur, Bran jeta un œil sur les recrues en nage. « Si j’avais encore mes jambes, je les battrais tous. » Le souvenir le poignit de la dernière fois où il avait, durant le séjour du roi, manié une épée.

Une simple latte, certes, mais il n’en avait pas moins flanqué par terre le prince Tommen à une bonne cinquantaine de reprises. « Ser Rodrik devrait m’apprendre à utiliser le merlin. Si je possédais un merlin muni d’un long manche, Hodor me tiendrait lieu de jambes. A nous deux, nous pourrions faire un chevalier.

— Je trouve ton idée… peu réaliste, Bran, objecta le mestre. Au combat, bras, jambes, pensée, tout ne doit faire qu’un. »

En bas, ser Rodrik se mit à glapir : « Tu te bats comme une oie ! Quand il pique, tu piques plus fort, mais pare , bons dieux ! bloque ! Tes picorages ne suffisent pas ! Si vous teniez des épées véritables, le premier coup de bec t’emporterait le bras ! » Un rire fusa, le vieux chevalier fonça sur le rieur. « Et tu rigoles ! Toi ! Ce culot ! Quand tu te bats comme un hérisson… !

— Il était une fois, s’entêta Bran tandis que ser Rodrik, dans la cour, poursuivait sa mercuriale, un chevalier qui n’y voyait pas, Vieille Nan me l’a raconté. Même qu’en faisant tournoyer sa longue hampe équipée de lames aux deux bouts, il frappait deux types à la fois.

— Symeon Prunelles-d’Etoiles, commenta Luwin tout en reportant des chiffres sur son registre. Quand il perdit la vue, il plaça des saphirs d’astres dans ses orbites vides, à ce que prétendent du moins les rhapsodes. Ce n’est qu’un conte, Bran, un conte comme celui de Florian l’Idiot. Une fable issue de l’Age des Héros. » Il fit clapper, tt tt, sa langue. « Oublie ces songeries… Elles n’aboutiront qu’à te briser le cœur. »

« Songeries » dériva le cours de ses pensées. « J’ai de nouveau rêvé de la corneille, la nuit dernière. Celle à trois yeux. Elle entrait dans ma chambre et me disait : “Suis-moi.” Je le faisais, et nous descendions dans les cryptes. Père s’y trouvait, nous parlions ensemble. Il était triste.

— Et pourquoi triste ? » Luwin s’était remis à lorgner le ciel.

« Quelque chose à propos de Jon, je crois. » Son rêve l’avait singulièrement bouleversé, bien plus qu’aucun des autres avec la corneille. « Hodor n’acceptera pas de descendre dans les cryptes. »

A l’évidence, le mestre avait eu un long moment d’inadvertance. Il retira son œil de la lunette, cligna. « Il n’acceptera pas quoi… ?

— De descendre dans les cryptes. A mon réveil, je lui ai dit de m’y mener, pour voir si Père s’y trouvait vraiment. D’abord, il ne m’a pas compris mais, à force de le faire aller dans tous les sens, j’ai fini par le conduire en haut de l’escalier, seulement, là, il a refusé de descendre. Il se tenait juste sur le seuil, à répéter : “Hodor !” comme s’il avait peur du noir, et pourtant j ’avais une torche. Et ça m’a mis tellement en colère que j’ai failli lui cogner la tête, comme fait toujours Vieille Nan. » Affolé par l’air soudain réprobateur du mestre, il ajouta précipitamment : « Mais rien que failli.

— Bon. Hodor est un homme, pas une mule à rosser.

— Dans mon rêve, je descendais en volant avec la corneille, mais je n’y parviens pas quand je suis éveillé, crut-il bon d’expliquer.

— Mais pourquoi vouloir descendre dans les cryptes ?

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