George Martin - L'Invincible forteresse

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Bien que faits et signes ne cessent de confirmer la devise de Winterfell, « l’hiver vient », le royaume des Sept Couronnes affecte toujours d’ignorer la fin de l’été pour se consacrer plus commodément à ses querelles, vindictes, ambitions. Pendant que Rob Stark poursuit ses campagnes sanglantes dans l’ouest, que Port-Réal vit dans la hantise du siège imminent, que la guerre se répand jusqu’à Winterfell grâce aux menées des Greyjoy, eux-mêmes divisés, s’amoncellent au-delà du Mur des forces obscures et malfaisantes.
     Mais contrairement aux apparences, Bran, le jeune fils du défunt maître de Winterfell, n’est pas mort, pas plus que n’est anéantie l’indomptable forteresse, prête à renaître de ses cendres…

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« Vite ! » commanda Mimain. Et, dégingandé sur son modeste canasson, il poussa droit sur les rochers gluants de glace vers le rideau tumultueux et s’y engouffra. Ne le voyant pas reparaître, Jon talonna son propre cheval, parvint à le contraindre, non sans mal, à faire de même, et la cascade finit par le marteler de coups de poing si violents et glacés qu’il crut en perdre la respiration.

Et puis il se retrouva de l’autre côté ; trempé, grelottant, mais de l’autre côté.

A peine le pertuis qui s’ouvrait dans l’à-pic était-il assez large pour un cavalier, mais il s’évasait, au bout, et du sable moelleux tapissait le sol. Jon sentait déjà le gel hérisser sa barbe mouillée quand Fantôme surgit à son tour dans un élan rageur, ébroua sa fourrure en une multitude de gouttelettes, flaira les ténèbres d’un air méfiant puis leva la patte contre une paroi. Qhorin avait déjà mis pied à terre. Jon l’imita. « Vous connaissiez l’existence de cette caverne.

— Un jour, j’avais à peu près ton âge, un frère a raconté en ma présence qu’un lynx qu’il poursuivait s’était réfugié derrière cette cascade. » Il dessella son cheval, lui ôta le mors et la bride, en fourragea la crinière emmêlée. « Il existe un passage, au cœur de la montagne. S’ils ne nous ont pas retrouvés d’ici l’aube, nous l’emprunterons vite fait. A moi la première veille, frère. » Il se laissa choir sur le sable, s’adossa au mur et ne fut plus qu’une vague ombre noire dans le noir de l’antre. Malgré le tapage incessant de la chute, un léger crissement d’acier sur du cuir avertit Jon que le vieux patrouilleur venait de dégainer.

Il retira son manteau saucé, mais l’ambiance glaciale et humide le dissuada de se dévêtir davantage. Fantôme vint s’étendre contre son flanc et, après lui avoir léché une main gantée, se roula en boule pour dormir. Touché de lui devoir un peu de chaleur, Jon se demanda si le feu, là-haut, brûlait toujours, ou s’il s’était éteint. Que le Mur tombe, et ce sont tous les feux qui s’éteindront. A travers la nappe incessante des eaux qu’elle moirait de scintillements, la lune faufilait sur le sable un pâle rayon tremblant qui finit lui-même par s’effacer, et tout ne fut plus que ténèbres.

A la longue vint le sommeil, et des cauchemars avec lui. Des châteaux brûlaient, des morts angoissés se dressaient en sursaut dans la tombe. Il faisait toujours noir quand Mimain l’éveilla. Pendant que celui-ci dormait à son tour, il s’assit et, calé contre la paroi, prêta l’oreille au ruissellement de la chute en guettant l’aurore.

Lorsque s’esquissa celle-ci, ils mastiquèrent chacun sa tranche de cheval à demi-gelée puis ressellèrent leurs montures et s’enveloppèrent dans leurs manteaux noirs. Durant son tour de garde, Qhorin avait bricolé une demi-douzaine de torches en imbibant des gerbes de mousse sèche avec la provision d’huile qu’il charriait dans ses fontes. Après en avoir allumé une, il prit les devants dans le noir, le bras tendu pour éclairer la marche vaille que vaille. Jon prit la bride des chevaux et suivit la flamme pâlotte. Le corridor rocheux se poursuivait en tournicotant, tantôt vers le bas, tantôt vers le haut, puis s’enfonçait de plus en plus. Et il se faisait parfois si étroit que les chevaux rechignaient à croire qu’il leur était possible de s’y insérer. Quand nous nous retrouverons à l’air libre, nous aurons semé les sauvageons, finit par se dire Jon. Même un regard d’aigle ne saurait percer l’écran de la pierre. Nous les aurons semés, et nous n’aurons plus qu’à chevaucher dur pour aviser le Vieil Ours, au Poing, de tout ce que nous savons.

Or, lorsqu’ils émergèrent après bien des heures en pleine lumière, cent pieds au-dessus de leur corniche les attendait l’aigle, perché sur un arbre mort. Et Fantôme eut beau lui courir sus en bondissant de roche en roche, il n’eut besoin que d’un battement d’ailes pour reprendre l’air.

La bouche serrée, Qhorin suivit le rapace des yeux. « La position est idéale pour résister, déclara-t-il enfin. L’embouchure de la caverne nous protège de toute attaque par le haut, et l’on ne peut nous surprendre sur nos arrières sans traverser les entrailles de la montagne. Ton épée tranche bien, Jon Snow ?

— Oui.

— Autant nourrir les chevaux. Ils nous ont vaillamment servis, les pauvres. »

Pendant que Fantôme rôdait comme une âme en peine dans la rocaille, Jon donna tout ce qui restait d’avoine à sa monture et, après lui avoir longuement flatté l’encolure, rajusta ses gants pour mieux éprouver la flexibilité de ses doigts brûlés. Je suis le bouclier protecteur des royaumes humains.

De montagne en montagne avait à peine rebondi la sonnerie d’un cor que s’entendirent des aboiements. « Ils nous auront bientôt rejoints, déclara Qhorin. Retiens ton loup.

— Ici, Fantôme », ordonna Jon. Le loup-garou n’obtempéra, queue verticale, qu’à contrecœur.

Déjà, les sauvageons, toute une bande, submergeaient un escarpement distant de moins d’un demi-mille. Devant eux galopaient des limiers grondants dont le poil grisâtre attestait plus qu’un cousinage avec les loups. Les babines de Fantôme se retroussèrent, et sa fourrure se hérissa. « Sage, murmura Jon, au pied. » Un bruissement d’ailes lui fit lever les yeux. Après s’être posé sur un ressaut rocheux, l’aigle glatit un ricanement de triomphe.

Cependant, les chasseurs n’approchaient qu’avec circonspection. Il se pouvait par crainte d’encaisser des flèches. Jon en compta quatorze, et huit chiens. Couverts de peaux tendues sur une armature d’osier, leurs boucliers ronds étaient ornés de crânes peints. Des heaumes rudimentaires de bois et de cuir bouilli dissimulaient les traits de cinq ou six d’entre eux. Les encadraient quelques archers qui, malgré la flèche encochée sur la corde de leurs petits arcs de bois et de corne, ne tiraient pas. Les autres n’étaient apparemment armés que de piques et de maillets. L’un balançait une hache de pierre taillée. Et ce qu’ils portaient de bribes d’armure, ils le devaient à quelque razzia ou à la dépouille de patrouilleurs, car ils ne pratiquaient ni l’extraction ni la fonte des minerais, et les forges étaient encore plus rares, au nord du Mur, que les forgerons.

Qhorin tira sa longue épée. Qu’après la mutilation de sa main droite il se fût appris à ferrailler de la gauche et, contait-on, avec encore plus d’habileté que précédemment contribuait à sa légende. Epaule contre épaule avec lui, Jon dégaina Grand-Griffe. Malgré l’intensité du froid, la sueur lui piquait les yeux.

Les chasseurs firent halte à une dizaine de pas en dessous de l’entrée de la grotte, et leur chef s’avança seul. Il montait une bête qui, à en juger d’après son aisance à gravir l’éboulis pour le moins abrupt, tenait de la chèvre plus que du cheval. Un cliquetis bizarre les précédait, qui s’expliqua finalement par le fait que tous deux étaient revêtus d’os. D’os de vache et d’os de mouton, d’os de chèvre, d’aurochs, d’orignac, d’énormes os de mammouth…, ainsi que d’os humains.

« Clinquefrac, salua de son haut le grand patrouilleur, avec une politesse glaciale.

— Eul’ s’gneur des Os, pour les corbacs », corrigea l’autre. Un crâne brisé de géant lui tenait lieu de heaume, et des griffes d’ours cousues côte à côte sur ses manches de cuir bouilli lui recouvraient les bras du haut en bas et de bas en haut.

Qhorin émit un reniflement. « Le seigneur, vois pas. Vois rien qu’un cabot accoutré de pilons de poulet qui font du barouf quand il bouge. »

Le sauvageon émit un sifflement colère qui fit se cabrer son cheval, et le barouf assourdit Jon ; fixés côte à côte comme autant de pendeloques, les os s’entrechoquaient et quincaillaient au moindre mouvement. « Mon barouf, c’ ’vec tes os, Mimain, que j’ vais, t’t à l’heure ! Te ferai bouillir la bidoche jusqu’à temps que tes côtelettes m’ servent d’haubert… Me taillerai des runes, ’vec tes ratounes, et ton crâne, je m’y mangerai ma bouillie…

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