George Martin - L'Invincible forteresse

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Bien que faits et signes ne cessent de confirmer la devise de Winterfell, « l’hiver vient », le royaume des Sept Couronnes affecte toujours d’ignorer la fin de l’été pour se consacrer plus commodément à ses querelles, vindictes, ambitions. Pendant que Rob Stark poursuit ses campagnes sanglantes dans l’ouest, que Port-Réal vit dans la hantise du siège imminent, que la guerre se répand jusqu’à Winterfell grâce aux menées des Greyjoy, eux-mêmes divisés, s’amoncellent au-delà du Mur des forces obscures et malfaisantes.
     Mais contrairement aux apparences, Bran, le jeune fils du défunt maître de Winterfell, n’est pas mort, pas plus que n’est anéantie l’indomptable forteresse, prête à renaître de ses cendres…

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Sa bouille rose commençait à se violacer quand le libéra Tyrion. Il se recula précipitamment, cherchant l’air. Sur sa gorge rougie s’imprimait en blanc la marque de chaque maillon. Il avait aussi les yeux blancs. La main de Tyrion se leva vers son bâillon de plâtre et fit mine de l’arracher. Une fois. Deux. Trois.

« Vous…, vous souhaitez qu’on retire le pansement, c’est cela ? fit enfin le mestre. Mais je ne…, ce serait… fort malavisé, messire. Vos plaies ne sont pas encore cicatrisées, la reine désirait… »

La mention de sa sœur fit gronder Tyrion. Tu es de sa clique, alors ? Il brandit l’index vers le mestre puis referma violemment son poing. Manière de promettre à ce crétin : je te broierai, t’étranglerai ! si tu n’obtempères.

Par bonheur, celui-ci comprit. « Je…, je le ferai, si tel est le bon plaisir de messire, mais…, c’est inopportun, vos blessures…

Fais-le. » D’une voix nettement plus distincte, cette fois.

Avec une révérence, l’homme quitta la pièce et revint au bout de peu d’instants chargé d’un long couteau à fine lame en dents de scie, d’une cuvette d’eau, d’un tas de compresses et de pas mal de fioles. Entre-temps, Tyrion s’était débrouillé pour se trémousser vers l’arrière de quelques pouces, de sorte qu’il se trouvait désormais à demi assis contre l’oreiller. Le mestre lui intima la plus parfaite immobilité pendant qu’il lui insérait sous le menton et le masque la lame de son couteau. Que sa main dérape, et voilà Cersei délivrée de moi , songea-t-il, tandis que la lame crissait à deux doigts de sa gorge sur son carcan de plâtre et de tissu.

La chance voulut que ce mollasson rose ne fût pas l’une des créatures les plus intrépides de la reine. Tyrion ne tarda guère à sentir sur ses joues la fraîcheur de l’air. La souffrance aussi, mais il l’ignora de son mieux. Le mestre écarta les bandages, encore encroûtés de drogues. « Tenez-vous bien tranquille, il me faut nettoyer la plaie. » Il avait la main délicate, et l’eau tiède un pouvoir apaisant. La plaie. Tyrion revit l’éclair vif-argent fuser subitement juste au bas de ses yeux. « Ça risque de picoter », prévint le mestre tout en humectant une compresse avec du vin qui embaumait la décoction de simples pilés. Cela fit pis que picoter. Cela lui traça un sillage de feu sur tout le travers du visage et lui tortilla jusqu’à la racine du nez un tisonnier rougi. Ses doigts agrippèrent les draps, et il en perdit la respiration, mais du moins réussit-il à ne pas couiner. Le mestre cependant caquetait comme une vieille poule. « Il aurait été plus sage de maintenir le masque jusqu’à ce que les lèvres se soient ressoudées, messire. C’est propre, néanmoins, bon, bon. Quand nous vous avons retrouvé, au fond de cette cave, parmi les morts et les mourants, vos blessures étaient pleines d’immondices. Vous aviez une côte cassée, vous devez vous en ressentir, un coup de masse, peut-être, ou bien une chute, difficile à dire. Et vous aviez pris une flèche au bras, juste à la jointure de l’épaule. Il portait des traces de gangrène, et j’ai bien cru d’abord que vous alliez le perdre, mais nous l’avons traité avec du vin bouillant et des asticots, et on dirait que sa guérison est en bonne voie…

— Nom, lui exhala Tyrion. Nom. »

Le mestre cilla. « Eh bien, vous êtes Tyrion Lannister, messire. Frère de la reine. Vous rappelez-vous la bataille ? Il arrive parfois que les blessures à la tête…

— Votre nom. » Il avait la gorge à vif, et sa langue avait oublié comment prononcer les mots.

« Je suis mestre Ballabar.

— Ballabar, répéta Tyrion. Apportez. Miroir.

— Mais, messire, objecta le mestre, sans me permettre de vous conseiller…, cela risque d’être…, ah, malavisé, en l’occurrence … Votre blessure…

— Apportez », dut-il insister. Il avait la bouche raide et douloureuse comme si un coup de poing lui avait fendu la lèvre. « Et boire. Vin. Pas pavot. »

Le mestre se leva, tout rouge, et fila, le temps de rapporter un flacon d’ambré pâle et un petit miroir d’argent poli qu’entourait un cadre d’or ciselé. Se posant sur le bord du lit, il emplit une demi-coupe et la porta aux lèvres boursouflées de son patient. Un filet de vin en coula, dont Tyrion perçut la fraîcheur, mais la saveur, guère. « Encore », dit-il quand la coupe fut vide. Mestre Ballabar versa de nouveau. Après cette seconde coupe, Tyrion Lannister se sentit assez fort pour supporter sa propre vue.

Il retourna le miroir et ne sut s’il lui fallait rire ou pleurer. Toute de biais, la balafre débutait à un cheveu sous son œil gauche pour ne s’achever qu’au bas de sa mâchoire, à droite. Trois quarts de son nez avaient disparu, et un copeau de lèvre. Quelqu’un avait recousu les bords de la déchirure avec du boyau de chat, et ces points de suture grossiers hérissaient tout du long l’horrible lézarde rouge et bouffie de chair en voie de cicatrisation. « Joli », croassa-t-il en jetant le miroir de côté.

Il se souvenait, maintenant. Le pont de bateaux, ser Mandon Moore, une main qui se tend, une épée lui volant au visage. Si je ne m’étais rejeté en arrière, ce coup-là me faisait valser la moitié du crâne. Jaime l’avait toujours dit, ser Mandon était le membre de la Garde le plus dangereux, parce que ses yeux vides et morts ne trahissaient jamais rien de ses intentions. Jamais je n’aurais dû faire confiance à aucun d’entre eux. S’il avait toujours su ser Boros et ser Meryn les âmes damnées de Cersei, il s’était fait accroire que leurs compères n’étaient pas absolument perdus d’honneur. Cersei l’aura payé pour m’empêcher coûte que coûte d’en sortir vivant. Pourquoi, sinon ? Jamais je n’avais, que je sache, causé le moindre tort à Moore. Il se palpa le visage, en éprouvant hardiment à pleins doigts chacune des fongosités. Encore un cadeau de ma chère sœur.

Le mestre se dandinait à côté du lit comme une oie prête à s’envoler. « Là, messire, il est fort probable que vous garderez une cicatrice…

Fort probable ? » Son reniflement goguenard n’aboutit qu’à une grimace de supplicié. Pour sûr, il garderait une cicatrice. Et probable aussi que son nez ne repousserait pas de sitôt. Bon. Moins grave que si sa gueule avait toujours été un sujet de contemplation. « Rappelez-moi, ne pas, jamais, jouer avec, haches. » Ça tirait, de sourire. « Où, sommes-nous ? Quel, quel lieu ? » C’était douloureux de parler, mais il était resté trop longtemps silencieux.

« Ah. Dans la citadelle de Maegor, messire. Une chambre au-dessus du Bal de la Reine. Sa Grâce a voulu vous avoir tout près, pour veiller sur vous personnellement. »

Gageons qu’elle l’a fait. « Ramenez-moi, ordonna-t-il. Propre lit. Propres appartements. » Où j’aurai mes propres hommes sous la main, et mon propre mestre aussi, si j’en déniche un en qui je puisse me fier.

« Vos propres… Ce serait impossible, messire. La Main du roi s’est installée dans vos anciens appartements.

— Je. Suis. Main du roi. » L’effort de parler commençait à l’épuiser, et ce qu’il apprenait le laissait pantois.

Mestre Ballabar parut désemparé. « Non, messire, je… Vous étiez blessé, presque à l’agonie. Le seigneur votre père assume ces fonctions, maintenant. Lord Tywin. Il…

— Ici ?

— Depuis la nuit de la bataille. C’est lui qui nous a tous sauvés. Les petites gens disent que ce fut le fantôme du roi Renly, mais les hommes sensés ne s’y trompent pas. C’est votre père, et lord Tyrell, ainsi que le chevalier des Fleurs et lord Littlefinger, qui, chevauchant au travers des cendres, tombèrent sur les arrières de l’usurpateur Stannis. Ce fut une grande victoire et, à présent, lord Tywin s’est installé à la tour de la Main pour aider Sa Grâce à rétablir la justice dans le royaume, loués soient les dieux.

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