Terry Pratchett - L'hiverrier

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L’esprit de l’hiver s'est épris de Tiphaine Patraque. Il lui offre des icebergs, se déclare par des avalanches et la couvre de flocons — témoignages d’amour un peu rudes pour une apprentie sorcière de treize ans, mais qui ne manquent pas de… fraîcheur.
« Miyards ! »
Ah ! oui, et revoici les Nac mac Feegle, les ch'tits hommes libres, venus donner un coup de main, que ça lui plaise ou non. Car, si Tiphaine ne fait pas entendre raison à son soupirant, il n’y aura plus jamais de printemps.

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Il ne broncha pas. Il ne cria pas. Des centaines de Feegle l’observaient, il le savait.

Sa première pensée fut : C’est un squelette. Quand l’être s’éclaira à nouveau, il ressemblait à un oiseau, un grand oiseau comme un héron. Puis ce fut une silhouette en bâtonnets, comme en dessinerait un enfant. Il n’arrêtait pas de se gribouiller en séries de traits fins et ardents sur fond de ténèbres.

Il se gribouilla une bouche et se pencha un instant vers Roland en exhibant des centaines de dents comme des aiguilles. Puis il disparut.

Un chœur de murmures s’éleva de la masse des Feegle.

« Win, vos aveuz bieu raeaji, commenta Rob Deschamps. Vos l’aveuz raviseu dans la bouche et vos aveuz minme pwint arculeu d’un pas.

— Monsieur Deschamps, j’avais trop la frousse pour me sauver », marmonna Roland.

Rob Deschamps se pencha tout près de l’oreille du jeune homme. « Win, souffla-t-il. Je counwas bieu cha ! Bocop de gars sont daevenus des aeros pasquae ils avaient trop la frousse pour se soveu ! Mais vos aveuz pwint criyeu ni tcheu dans vot tchulote, et c’eut bieu. On en vaera d’otes sur not route. Empaecheuz-les d’aetreu dans vot tchaete ! Taeneuz-les à distance !

— Pourquoi ? Qu’est-ce qu’ils… ? Non, ne me dites pas ! » se ravisa Roland.

Il poursuivit son chemin à travers les ombres en plissant les yeux afin de ne rien rater. La vieille femme était partie, mais les ténèbres commençaient à se peupler de gens. La plupart restaient debout tout seuls ou étaient assis sur des chaises. Certains erraient en silence. Ils croisèrent un homme en vêtements d’autrefois qui se regardait fixement la main comme s’il la voyait pour la première fois.

Une autre femme oscillait doucement et chantait une chanson sans queue ni tête d’une voix ténue de fillette. Elle adressa à Roland un étrange sourire dément lorsqu’il passa devant elle. Juste derrière elle se tenait un spaeke.

« D’accord, fit Roland d’un ton sinistre. Maintenant dites-moi ce qu’ils font.

— Ils minjent vos souvnis, répondit Rob Deschamps. Pour eux, vos paesseus sont raeles. Les souaets et les aespwars, c’eut comme du minjeu ! C’eut de la viaermine, en faet. C’eut ce qui arrive quand on s’ocupe pwint de ces raejions infaernales.

— Et comment je peux les tuer ?

— Oh, vos aveuz dit cha d’un ton traes michant. Aecouteuz-mi le ch’tit aeros jaeyant ! Vos soucieuz pwint d’eux, mon garchon. Ils vont pwint ataqueu tout de swite, et on a un boulot à faere.

— Je déteste ce coin-là !

— Win, les enfaers sont bocop plus animeus, convint Rob Deschamps. Maetnant faut ralenti, on arrive à la riviaere. »

Un fleuve s’écoulait à travers ce que les Feegle appelaient le sombre séjour. Ses eaux, aussi noires que la terre, léchaient les rives d’un clapotis lent et huileux.

« Ah, je crois en avoir entendu parler, dit Roland. Il y a un passeur, c’est ça ?

— Oui. »

Il apparut soudain, debout dans une barque. Tout vêtu de noir, comme de juste. Une grande capuche lui masquait entièrement la figure et donnait l’impression très nette que c’était préférable ainsi.

« Salut, l’amisse, lança joyeusement Rob Deschamps. Coumaet cha va ?

— OH, NON PAS ENCORE VOUS ! dit la silhouette sombre d’une voix qu’on sentait plus qu’on ne l’entendait. JE CROYAIS QU’ON VOUS AVAIT TOUS EXCLUS.

— Jusse une ch’tite maldone, vos saveuz, dit Rob en se laissant glisser en bas de l’armure de Roland. Vos deveuz nos faere raetreu, pasquae on est daeja morts. »

La silhouette tendit le bras. La robe noire s’écarta, et Roland trouva que ce qui se pointait vers lui ressemblait beaucoup à un doigt osseux.

« MAIS LUI DOIT PAYER LE PASSEUR, dit-il d’une voix de crypte et de cimetière aux accents accusateurs.

— Pas avant d’être de l’autre côté, répliqua Roland d’un ton ferme.

— Oh, alleuz ! lança Guiton Simpleut au passeur. Vos vwayeuz bieu que c’eut un aeros ! Si vos poveuz pwint faere confiance à un aeros, à qui, alors ? »

La capuche étudia Roland pendant ce qui parut un siècle OH, BON , D’ACCORD. »

Les Feegle montèrent en masse à bord de la barque pourrissante avec leur enthousiasme habituel et force « Miyards ! », « Où est-ce qu’on bwat dans cette crwasiaere ? », « Cette onde nware, c’eut fantastyx ! » Puis Roland y grimpa avec précaution en observant le passeur d’un œil méfiant.

La silhouette donna un coup de la grande rame et l’embarcation décolla de la rive dans un grincement auquel succéda malheureusement, et au déplaisir manifeste du passeur, une chanson reprise en chœur. Entendez chantée plus ou moins à tous les tempi et sur tous les rythmes possibles, sans aucun respect de la mélodie :

VOUS ALLEZ LA FERMER CE NEST GUERE DE CIRCONSTANCE Monsieur - фото 21

— VOUS ALLEZ LA FERMER ?

CE NEST GUERE DE CIRCONSTANCE Monsieur Deschamps lança Roland alors - фото 22

— CE N’EST GUERE DE CIRCONSTANCE !

Monsieur Deschamps lança Roland alors que la barque avançait par àcoups - фото 23

— Monsieur Deschamps ? lança Roland alors que la barque avançait par à-coups.

— Win ?

— Pourquoi est-ce que je suis assis à côté d’un fromage bleu entouré d’un bout de tartan ?

— Ah, cha, c’eut Horace, répondit Rob Deschamps. C’eut le coumarade de Guiton Simpleut. Il vos ambaete pwint, dites ?

— Non. Mais il essaye de chanter, on dirait une poule !

— Win, tous les froumajes bleus cocottent un peu.

— Cooooot cot codeeett », chantonnait Horace.

Le bateau buta contre la rive d’en face, et le passeur débarqua aussitôt.

Rob Deschamps escalada tant bien que mal la manche de la cotte de mailles en lambeaux de Roland et souffla : « Quand je vos en dounerai l’orde, soveuz-vos !

— Mais je peux payer le passeur. J’ai l’argent, dit Roland en se tapotant la poche.

— Vos… kwa ? fit le Feegle comme s’il s’agissait d’une idée aussi saugrenue que dangereuse.

— J’ai l’argent, répéta Roland. Deux sous, c’est le tarif pour traverser le fleuve des morts. C’est une vieille tradition. Deux sous qu’on dépose sur les yeux du défunt pour payer le passeur.

— Vos aetes un futeu, c’eut seur, reconnut Rob tandis que Roland laissait tomber deux pièces de cuivre dans la main osseuse du passeur. Et vos aveuz pwint paesseu à aporteu quate sous ?

— Le livre disait que les morts coûtaient deux sous.

— Win, pit-aete, admit Rob, mais c’eut pasquae les morts s’ataenent pwint à rvaeni ! »

Roland regarda derrière lui de l’autre côté des eaux noires. Des éclairs de lumière orange pullulaient sur la rive qu’ils venaient de quitter.

« Monsieur Deschamps, j’ai été une fois prisonnier de la reine du pays des fées, dit-il.

— Win, je sais cha.

— C’a duré un an dans ce monde-ci, mais là-bas ça m’a paru seulement quelques semaines… sauf que les semaines s’écoulaient comme des siècles. C’était si… ennuyeux que j’avais du mal à me rappeler quoi que ce soit au bout d’un moment. Je ne me souvenais plus de mon nom, ni de la caresse du soleil, ni du goût des vrais aliments.

— Win, on counwat cha, on a aedeu à vos secouri. Vos nos aveuz jamaes armercieus, mais comme vos avieuz pwint toute vote tchaete, cha nos a pwint frwasseus.

— Alors permettez que je vous remercie maintenant, monsieur Deschamps.

— C’eut rieu. Pas de kwa. A vot saervice.

— Elle avait des animaux de compagnie qui vous alimentent en rêves jusqu’à ce que vous mouriez de faim. Je déteste les êtres qui veulent nous enlever ce que nous sommes. Je veux tuer ces êtres-là, monsieur Deschamps. Je veux tous les tuer. Priver quelqu’un de ses souvenirs, c’est le priver de lui-même. De tout ce qu’il est.

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