Terry Pratchett - L'hiverrier

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L'hiverrier: краткое содержание, описание и аннотация

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L’esprit de l’hiver s'est épris de Tiphaine Patraque. Il lui offre des icebergs, se déclare par des avalanches et la couvre de flocons — témoignages d’amour un peu rudes pour une apprentie sorcière de treize ans, mais qui ne manquent pas de… fraîcheur.
« Miyards ! »
Ah ! oui, et revoici les Nac mac Feegle, les ch'tits hommes libres, venus donner un coup de main, que ça lui plaise ou non. Car, si Tiphaine ne fait pas entendre raison à son soupirant, il n’y aura plus jamais de printemps.

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Il a juste une petite idée du sens du mot « humain », il ne voit pas les horreurs de son projet, il ne… comprend pas. Et il est si heureux qu’il en devient presque charmant…

Rob Deschamps cogna du poing sur le heaume de Roland.

« Au travay, mon garchon », ordonna-t-il.

Roland fixait la silhouette luisante. « Ça ne peut pas être Tiphaine !

— Ah, c’eut une daesse, elle peut raessembleu à ce qu’elle veut, dit Rob Deschamps. Rieu qu’une ch’tite bise su la joue, d’accord ? Vos praeneuz pwint au jeu, on a pwint toute la jounae. Une ch’tite bise et on maet les vwales. »

Quelque chose donna un coup de tête dans la cheville de Roland. Un fromage bleu.

« Vos turlupineuz pwint pour Horace, il veut jusse bieu faere », dit le Feegle fou que Roland connaissait maintenant sous le nom de Guiton Simpleut.

Il s’approcha de la silhouette étendue dans la lueur qui crépitait autour de lui, parce que personne ne veut passer pour un lâche aux yeux d’un fromage.

« C’est un peu… gênant, dit-il.

— Miyards, vos vos daepecheuz, win ? »

Roland se pencha et déposa un baiser sur la joue en sommeil.

L’endormie ouvrit les yeux, et il fit aussitôt un pas en arrière.

« Ce n’est pas Tiphaine Patraque ! » Il cligna des yeux. Les spaekes étaient aussi nombreux autour de lui que des brins d’herbe.

« Maetnant vos la praeneuz par la min et vos daecampeuz, conseilla Rob Deschamps. Les spaekes vont daevni monvaes quand ils vont vwar qu’on se sove. » Il cogna joyeusement du poing sur le côté du heaume et ajouta : « Mais pwint de souci, hin ? Pasquae vos aveuz un plan !

— J’espère seulement que je ne me trompe pas, objecta Roland. Mes tantes disent toujours que je suis un peu trop malin.

— Ravi de l’apraene, pasquae c’eut mieux que d’aete bocop trop biaete ! Maetnant vos atrapeuz la dame et vos fileuz ! »

Roland s’efforça d’éviter le regard fixe de la jeune femme quand il lui prit la main et la fit doucement descendre du bloc de pierre. Elle dit quelques mots dans une langue qu’il ne comprit pas, mais il eut l’impression qu’un point d’interrogation les suivait.

« Je suis là pour vous sauver », déclara-t-il. Elle posa sur lui des yeux dorés de serpent.

« La petite bergère a des ennuis, dit-elle d’une voix aux accents et aux chuintements déplaisants. Très fâcheux, très fâcheux.

— Ben, euh… on ferait mieux de filer en vitesse, réussit-il à dire, qui que vous soyez…»

Celle qui n’était pas Tiphaine le gratifia d’un sourire. Un sourire désagréable, vaguement suffisant. Ils prirent leurs jambes à leur cou.

« Comment vous les combattez ? haleta-t-il tandis que l’armée des Feegle traversait les cavernes au petit trot.

— Ah, ils trouvent qu’on a monvaes goût, répondit Rob Deschamps alors que les ombres s’écartaient. Pit-aete pasqu’on paesse qu’à bware ; du cop ils sont pompaetes. Vos araeteuz pwint de couri ! »

C’est à cet instant que les spaekes passèrent à l’attaque, même si on ne pouvait guère parler d’attaque dans leur cas. Roland eut davantage l’impression de se jeter dans un mur de… murmures. Rien ne le saisit, il ne sentit pas de griffes. Si des milliers de bestioles aussi petites et faibles que des crevettes ou des mouches avaient voulu l’empêcher de passer, elles auraient produit autant d’effet.

Mais le passeur attendait. Il leva la main quand Roland se dirigea en titubant vers la barque.

« CA FERA SIX SOUS, dit-il.

— Six ?

— Ah, on a pwint passeu pus de deus heures ichi et pan, six sous ! protesta Guiton Simpleut.

— UN ALLER-RETOUR DANS LA JOURNEE, PLUS UN RETOUR SIMPLE, dit le passeur.

— Je n’ai pas autant ! » s’écria Roland. Il commençait maintenant à sentir de petits tiraillements dans sa tête. Les pensées devaient jouer des coudes pour lui arriver jusque dans la bouche.

« Laesseuz-mi faere », dit Rob Deschamps. Il se tourna, embrassa du regard ses congénères à ses pieds et cogna sur le heaume de Roland pour exiger le silence.

« Bon, les gars, annonça-t-il. On part pwint !

— QUOI ? fit le passeur. OH SI, VOUS PARTEZ ! JE NE VEUX PLUS VOUS VOIR ICI ! ON RETROUVE ENCORE DES BOUTEILLES DE VOTRE DERNIER PASSAGE ! ALLEZ, EMBARQUEZ TOUT DE SUITE !

— Miyards, on peut pwint faere cha, mon vieux. On a un jahar, on est oblijeus d’assisteu ce garchon, vos saveuz. S’il va pwint quaet part, on y va pwint non pus !

— LES MORTELS NE SONT PAS CENSES VOULOIR RESTER ICI ! répliqua sèchement le passeur.

— Ah, on va armaete un peu de vie dans le cwin, cha va pwint aete long », dit Rob Deschamps avec un grand sourire.

Le passeur tambourina des doigts sur la perche. Le bruit rappelait un cliquetis de dés.

« OH, BON, D’ACCORD. MAIS – ET JE VEUX ETRE CLAIR LA-DESSUS – PAS QUESTION DE CHANTER. »

Roland entraîna la fille dans la barque. Les spaekes restèrent au moins à distance, mais, alors que le passeur repoussait le bateau de la berge, Grand Yann donna un coup de pied dans la chaussure de Roland et pointa le doigt en l’air. Des filaments de lumière orange, par centaines, se déplaçaient sur le plafond de la caverne. Il y en avait encore d’autres sur la rive d’en face.

« Coumaet se daeroule le plan, mossieu le aeros ? demanda tout bas Rob Deschamps en descendant du heaume du jeune homme.

— J’attends le moment opportun », répondit Roland avec hauteur. Il se tourna vers celle qui n’était pas Tiphaine. « Je suis venu vous sortir d’ici, dit-il en évitant de la regarder dans les yeux.

— Vous ? répliqua-t-elle comme si elle trouvait l’idée amusante.

— Enfin, nous, rectifia Roland. Tout est…»

Un choc se produisit quand l’embarcation s’échoua sur la rive opposée, où la foule des spaekes était aussi dense que du blé sur pied.

« Alleuz, fileuz », dit Grand Yann. Roland entraîna celle qui n’était pas Tiphaine sur le chemin et s’arrêta au bout de quelques pas. Quand il cligna des yeux, le sentier plus loin était une masse orange grouillante. Il sentait les petites tractions que les spaekes exerçaient sur lui, à peine plus fortes qu’un souffle de vent. Mais ils se trouvaient aussi dans sa tête. Ils étaient froids et lui grignotaient la cervelle. C’était ridicule. Ça ne pouvait pas marcher. Il n’y arriverait pas. Il ne valait rien pour ces affaires-là. Irréfléchi, indiscipliné, il n’en faisait qu’à sa tête, tout comme ses… tantes… le disaient.

Derrière lui, Guiton Simpleut cria joyeusement selon son habitude : « Rendeuz vos tantes fiaeres de vos ! »

Roland se retourna à demi, soudain furieux. « Mes tantes ? Je vais vous en parler, de mes tantes…

— Pwint le temps, mon garchon ! brailla Rob Deschamps. Vos araeteuz pwint ! »

Roland regarda autour de lui, l’esprit en feu. Nos souvenirs sont réels, songea-t-il. Et je ne vais pas tolérer ça !

Il se tourna vers celle qui n’était pas Tiphaine. « N’ayez pas peur », dit-il. Puis il tendit la main gauche et chuchota tout bas : « Je me rappelle… une épée…»

Quand il ferma les yeux, elle était là – si légère qu’il la sentait à peine, si fine qu’il la distinguait tout juste, un trait dans l’espace, le fil d’un tranchant. Avec elle il avait tué un millier d’ennemis dans le miroir. Elle n’était jamais trop lourde, il la maniait comme si elle faisait partie de lui, et il l’avait devant les yeux. Une arme qui tranchait tout ce qui s’accrochait, mentait et volait. Il sourit et l’empoigna d’une main ferme.

« Vos poveuz pit-aete daevni un aeros d’un seul cop », dit Rob Deschamps d’un air songeur tandis que des gribouillis de spaekes naissaient et mouraient. Il se tourna vers Guiton Simpleut. « Guiton Simpleut, est-ce que vos vos rapeleuz quand je vos ai signaleu que vos disieuz des fwas egzactemaet ce qu’il falwat ? »

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