Terry Pratchett - L'hiverrier

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L’esprit de l’hiver s'est épris de Tiphaine Patraque. Il lui offre des icebergs, se déclare par des avalanches et la couvre de flocons — témoignages d’amour un peu rudes pour une apprentie sorcière de treize ans, mais qui ne manquent pas de… fraîcheur.
« Miyards ! »
Ah ! oui, et revoici les Nac mac Feegle, les ch'tits hommes libres, venus donner un coup de main, que ça lui plaise ou non. Car, si Tiphaine ne fait pas entendre raison à son soupirant, il n’y aura plus jamais de printemps.

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— C’eut une baele idae que vos aveuz, dit Rob. Mais on a un ch’tit travay à faere, vos saveuz. Hah, miyards, vwala ce qui arrive quand tout part à vau-l’yo et que les spaekes praenent le dessus. »

Un grand tas d’ossements gisait sur le sentier. Certainement des os d’animaux, d’ailleurs les colliers pourris et les bouts de chaîne rouillée confirmaient cette impression.

« Trois gros chiens ? supposa Roland.

— Un seu traes gros chien aveu trwas tchaetes, rectifia Rob Deschamps. Une race traes en vogue dans les enfaers. Peut morde le gosieu d’un homme de part en part. Trwas fwas ! ajouta-t-il avec délectation. Mais il suffit d’aligneu trwas biscwits pour chien par taere, et la pove ch’tite biaete faet pus rieu d’ote que tireu sur sa chaene et jaemi toute la journae. Y a de kwa rigoleu, je vos le dis ! » Il donna un coup de pied dans les os. « Win, otefwas, ces enfaers avaient de la paersonaliteu. Teneuz, vwayeuz ce qu’ils ont faet là itou. »

Un peu plus loin sur le sentier se tenait ce qui devait être un démon. Il avait une figure horrible, hérissée d’un si grand nombre de crocs que certains n’étaient sûrement là que pour la frime. Il avait aussi des ailes, mais elles n’auraient jamais pu le faire décoller. Il avait déniché un morceau de miroir ; toutes les deux ou trois secondes, il jetait un coup d’œil furtif dedans et frémissait.

« Monsieur Deschamps, dit Roland, est-ce qu’on trouve ici quelque chose que peut tuer l’épée que je porte ?

— Ah, non. Pwint tweu, répondit Rob Deschamps. Pwint les spaekes. Pwint vraimaet. C’eut pwint une epae majique, vwayeuz ?

— Alors pourquoi est-ce que je me la coltine ?

— Pasquae vos aetes un aeros. Vos aveuz daeja aetaenu parleu d’un aeros sans epae ? »

Roland extirpa l’épée de son fourreau. Elle était lourde, sans rapport avec la lame argentée alerte et virevoltante qu’il imaginait devant son miroir. Elle tenait davantage d’un gourdin en métal à bord tranchant.

Il l’empoigna à deux mains et réussit à la balancer au beau milieu du fleuve sombre et lent.

Juste avant qu’elle ne plonge dans l’eau, un bras rose s’éleva et l’attrapa. La main agita l’épée deux fois puis disparut avec elle sous la surface.

« C’était prévu, ça ? demanda Roland.

— Qu’un aeros jaete son epae ? hurla Rob. Non ! Vos aetes pwint suposeu balancheu une bonne epae dans l’yo !

— Non, je parle de la main. Elle…

— Ah, on les vwat quaetfwas. » Rob Deschamps fit un geste du bras comme si des jongleurs d’épées sous-marins au milieu d’un fleuve étaient monnaie courante. « Mais vos aveuz pwint d’epae maetnant !

— Vous avez dit que les épées ne peuvent pas faire de mal aux spaekes !

— Win, mais c’eut une quaestchon d’imaje, d’accord ? répliqua Rob en se remettant en route sans traîner.

— Mais, sans épée, je n’en suis que plus héroïque, pas vrai ? demanda Roland tandis que les autres Feegle trottinaient à leur suite.

— Taekniquemaet, win, reconnut Rob Deschamps à contrecœur, mais pit-aete aussi pus mort itou.

— Et puis j’ai un plan.

— Vos aveuz un plan ?

— Oui. Win, je veux dire.

— Aecrit su un papieu ?

— Je viens juste d’y penser…» Roland se tut soudain. Les ombres sans cesse en mouvement s’étaient écartées, et une grande caverne s’ouvrait devant eux.

En son centre, autour de ce qui ressemblait à un bloc de pierre, brillait une faible lueur jaune. Une petite silhouette était étendue sur le bloc.

« On y est, dit Rob Deschamps. C’aetwat pwint si taeribe, hin ? »

Roland battit des paupières. Des centaines de spaekes s’étaient rassemblés autour du bloc, mais à distance, comme s’ils hésitaient à s’en approcher davantage.

« Je vois… quelqu’un allongé, dit-il.

— C’eut la Dame de l’Aeteu elle-minme, le renseigna Rob. Faut qu’on swat fuchos.

— Fuchos ?

— Qu’on… fasse atinsion, kwa, expliqua obligeamment Rob. Les daesses, c’eut souvaet compliqueu. Se soucient bocop de leur imaje de marque.

— On ne pourrait pas… vous savez, s’emparer d’elle et se sauver ? demanda Roland.

— Oh, win, on va fini par faere quaet chose comme cha, répondit Rob. Mais c’eut vos, mossieu, qui deveuz d’abord lui douneu un baeseu. Cha vos va ? »

Roland paraissait un peu tendu. « Oui… euh… très bien, dit-il.

— Les dames ataenent cha, vos saveuz, poursuivit Rob.

— Et ensuite on se sauve ? demanda Roland d’un ton plein d’espoir.

— Win, pasquae c’eut sans doutance le moumaet que chwasiront les spaekes pour nos empaecheu de parti. Les jaes qui s’en vont, ils aement pwint cha. En avant, mon garchon. »

J’ai un plan, se disait Roland en se dirigeant vers le bloc de pierre. Et je vais me concentrer dessus pour éviter de penser que je traverse une foule de monstres comme des gribouillis seulement présents si je cligne des yeux et que des larmes me viennent. Ce qu’on a en tête, c’est pour eux la réalité, non ?

Je vais cligner des yeux, je vais cligner des yeux, je vais…

… cligner des yeux. Ce fut l’affaire d’un instant, mais le frisson dura beaucoup plus longtemps. Ils étaient partout, et chaque gueule hérissée de dents le regardait. Il devrait être interdit de regarder avec les dents.

Il se précipita, les yeux ruisselants sous les efforts qu’il déployait pour les garder ouverts, et regarda la silhouette étendue dans la lueur jaune. Une silhouette féminine qui respirait, endormie, et qui ressemblait à Tiphaine Patraque.

Du haut du palais de glace, Tiphaine voyait à des kilomètres à la ronde, et c’étaient des kilomètres de neige. Seul le Causse arborait du vert. C’était une île.

« Vous voyez comment j’apprends ? dit l’hiverrier. Le Causse est à vous. Là-bas, l’été va donc arriver, et vous serez heureuse. Vous serez alors mon épouse, et je serai heureux. Et le bonheur sera partout. Le bonheur, c’est quand tout est en règle. Maintenant que je suis humain, je comprends ces choses-là. »

Ne crie pas, ne hurle pas, conseilla le troisième degré. Ne reste pas de glace non plus.

« Oh… je vois, dit-elle. Et pour le reste du monde ce sera toujours l’hiver ?

— Non, il existe des latitudes qui ne ressentent pas les effets de mon gel, répondit l’hiverrier. Mais les montagnes, les plaines jusqu’à la mer Circulaire… oh oui.

— Des millions de gens mourront !

— Mais une seule fois, vous voyez. C’est ce qui est merveilleux. Et après ça, plus de mort ! »

Et Tiphaine vit le tableau, comme une carte du Porcher : des oiseaux gelés sur leurs branches, des chevaux et des vaches immobiles dans les champs, les brins d’herbe comme des dagues, pas de fumée sortant des cheminées ; un monde sans mort parce qu’il ne restait plus rien pour mourir, un monde où tout scintillait comme du lamé.

Elle hocha prudemment la tête. « Très… pratique, dit-elle. Mais ce serait dommage que plus rien ne bouge.

— La solution est simple. Des bonshommes de neige, répliqua l’hiverrier. Je peux les rendre humains !

— Assez de fer pour faire un clou ?

— Oui ! C’est facile. J’ai mangé de la saucisse ! Et je pense ! Je n’avais encore jamais pensé. Je tenais un rôle, j’avais à jouer ma part. Maintenant je suis à part. C’est seulement en étant à part qu’on sait qui on est.

— Vous m’avez fait des roses de glace, dit Tiphaine.

— Oui ! Je devenais déjà ce que je suis ! »

Mais à l’aube les roses ont fondu, ajouta intérieurement Tiphaine avant de jeter un coup d’œil au soleil jaune pâle. L’astre avait juste assez de force pour faire miroiter l’hiverrier. Il pense réellement comme un humain, se dit-elle en observant le sourire étrange. Il pense comme un humain qui n’en a jamais croisé d’autres. Il radote. Il est tellement fou qu’il ne se rendra jamais compte de son degré de folie.

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