Terry Pratchett - L'hiverrier

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L’esprit de l’hiver s'est épris de Tiphaine Patraque. Il lui offre des icebergs, se déclare par des avalanches et la couvre de flocons — témoignages d’amour un peu rudes pour une apprentie sorcière de treize ans, mais qui ne manquent pas de… fraîcheur.
« Miyards ! »
Ah ! oui, et revoici les Nac mac Feegle, les ch'tits hommes libres, venus donner un coup de main, que ça lui plaise ou non. Car, si Tiphaine ne fait pas entendre raison à son soupirant, il n’y aura plus jamais de printemps.

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Pipo, songea Tiphaine. Pipo, Pipo, Pipo.

Elle s’approcha des têtes de mort, en saisit une et lut l’étiquette dessous, comme elle l’avait fait un mois plus tôt.

On les dirait vivantes je trouve dit mademoiselle Trahison qui regagnait - фото 5

« On les dirait vivantes, je trouve, dit mademoiselle Trahison, qui regagnait son fauteuil dans un cliquetis de cannes, si je puis qualifier ainsi des têtes de mort, évidemment ! La boutique vendait une magnifique machine à fabriquer des toiles d’araignée. On verse dedans un produit poisseux, t’vois, et, avec un peu de pratique, on obtient des toiles d’araignée correctes. J’ai horreur des petites bestioles, mais faut évidemment que j’aie les toiles. Tu as remarqué les mouches crevées ?

— Oui, répondit Tiphaine en levant les yeux. Des raisins secs. Je me suis dit que vous aviez des araignées végétariennes.

— Bravo. Tes yeux marchent bien, au moins. C’est là aussi que j’ai trouvé mon chapeau. « Méchante vieille sorcière n°3, indispensable pour les soirées à frissons », je crois que c’était. J’ai encore le catalogue quelque part, si ça t’intéresse.

— Toutes les sorcières achètent chez Pipo ?

— Seulement moi, du moins dans le secteur. Oh, et je crois que maîtresse Hordaleine, de Deux-Chutes, y achetait ses verrues.

— Mais… pourquoi ? demanda Tiphaine.

— Elle n’arrivait pas à s’en faire pousser. Ça lui était impossible, la pauvre. Tout essayé. Une figure comme un derrière de bébé sa vie durant.

— Non, je veux dire pourquoi est-ce que vous voulez avoir l’air aussi… (Tiphaine hésita et poursuivit) horrible ?

— J’ai mes raisons, répondit mademoiselle Trahison.

— Mais vous ne faites pas ce qu’on raconte sur vous, dites ? Les rois et les princes ne viennent pas vous consulter, pas vrai ?

— Non, mais ils pourraient, répliqua mademoiselle Trahison d’un ton catégorique. S’ils se perdent, par exemple. Oh, je suis au courant de toutes ces histoires. C’est moi qui en ai imaginé la plupart !

— Vous avez imaginé des histoires sur vous-même ?

— Oh oui. Évidemment. Pourquoi pas ? Je n’allais pas laisser une opération aussi importante à des amateurs.

— Mais on raconte que vous arrivez à voir l’âme des gens ! »

Mademoiselle Trahison gloussa. « Oui. Celle-là, elle n’est pas de moi ! Mais je vais te dire, pour certains de mes paroissiens il me faudrait une loupe ! Je vois ce qu’ils voient, j’entends avec leurs oreilles. J’ai connu leurs pères, leurs grands-pères et leurs arrière-grands-pères. Je suis au courant des rumeurs, des secrets, des fables et des vérités. Je suis pour eux la justice et je suis équitable. Regarde-moi. Vois-moi. »

Tiphaine regarda… Regarda par-delà la cape noire, les têtes de mort, les toiles d’araignée en caoutchouc, les fleurs noires, le bandeau, les histoires, et vit une petite vieille aveugle et à moitié sourde.

Le pipo faisait la différence… non pas les articles de soirées ridicules, mais l’esprit Pipo : les rumeurs et les histoires. Mademoiselle Trahison avait du pouvoir parce que tout le monde le croyait. C’était comme le chapeau de sorcière classique. Mais mademoiselle Trahison portait le pipo beaucoup, beaucoup plus loin.

« Une sorcière n’a pas besoin de trucs, mademoiselle Trahison, dit-elle.

— Ne la ramène pas, petite. La jeune Ciredutemps ne t’a pas dit tout ça. Oh non, pas besoin d’une baguette, d’un fourbi ni même d’un chapeau pointu pour être une sorcière. Mais ça aide une sorcière de faire de l’épate ! Les gens attendent ça d’elle. Ils vont croire en toi. Je ne suis pas arrivée où j’en suis aujourd’hui en portant un bonnet de laine à pompon et un tablier en guingan ! J’ai le physique de l’emploi. Je…»

Un fracas retentit dehors, du côté de la laiterie.

« Nos petits amis bleus ? dit mademoiselle Trahison en haussant les sourcils.

— Non, ils ont l’interdiction absolue d’entrer dans une laiterie où je travaille, répondit Tiphaine en se dirigeant vers la porte. Oh là là, j’espère que ce n’est pas Horace…

— Je t’ai dit qu’il n’apporterait que des ennuis, non ? » cria mademoiselle Trahison tandis que la jeune fille partait en vitesse.

C’était bien Horace. Il avait encore réussi à se glisser hors de sa cage. Il pouvait se rendre très coulant quand il voulait.

Un beurrier brisé gisait par terre, désormais vidé de tout son beurre. Il ne restait qu’une tache grasse.

Et, de l’obscurité sous l’évier, sortit comme un grondement accéléré, une espèce de mnnamnamnam…

« Oh, tu t’intéresses au beurre maintenant, hein, Horace ? dit Tiphaine en prenant le balai de la laiterie. C’est pratiquement du cannibalisme, tu sais. »

C’était pourtant mieux que les souris, elle devait le reconnaître. Retrouver de petits tas d’os de souris par terre était un peu pénible. Même mademoiselle Trahison n’avait pas réussi à comprendre. Une souris par laquelle elle regardait tentait de s’approcher des fromages, et soudain tout devenait noir.

Parce que Horace était un fromage.

Tiphaine savait que le bleu de Lancre était toujours un peu agité et qu’il fallait parfois le maintenir avec des clous, mais… ben, elle était une grande experte en fabrication de fromages, sans vouloir se vanter, et Horace était incontestablement un champion. Les célèbres veines bleues qui donnaient à la spécialité sa couleur merveilleuse étaient vraiment jolies, même si Tiphaine se demandait si elles ne luisaient pas dans le noir.

Elle sonda le recoin sombre avec l’extrémité du balai. Un craquement se produisit et, quand elle ramena le manche, il était plus court de cinq bons centimètres. Puis elle entendit un ptoui ! et le morceau manquant du manche rebondit sur le mur à l’autre bout du local.

« Privé de lait, alors », dit Tiphaine, qui se releva.

L’hiverrier est venu me rendre le cheval, songea-t-elle. Il s’est donné le mal de le faire.

Hum…

C’est plutôt… impressionnant, quand on y pense.

Je veux dire, il a des avalanches à organiser, et des bourrasques, il doit imaginer de nouvelles formes de flocons de neige et tout, mais il a pris un peu de temps rien que pour venir me redonner mon collier. Hum…

Et il est resté là, comme ça, devant moi.

Puis il a disparu – enfin, disparu encore plus.

Hum…

Elle laissa Horace marmonner sous l’évier et prépara du thé pour mademoiselle Trahison qui était retournée à son tissage. Après quoi elle monta silencieusement à sa chambre.

Le journal intime de Tiphaine faisait bien huit centimètres d’épaisseur. Annagramma, une autre sorcière stagiaire de ses amies (plus ou moins), disait qu’elle aurait dû l’intituler son Livre des Ombres et l’écrire sur du vélin avec une des encres magiques spéciales vendues au Bazar magique de Zakzak Fortdubras à des prix populaires – du moins populaires auprès de Zakzak.

Tiphaine n’avait pas les moyens de s’en acheter. On ne pouvait que troquer la sorcellerie, on n’était pas censé la vendre. Mademoiselle Trahison acceptait qu’elle vende des fromages, mais le papier restait malgré tout cher dans les montagnes, et les camelots itinérants n’avaient jamais grand-chose à proposer. Mais ils avaient tout de même souvent quelques dizaines de grammes de sulfate ferreux, lequel donnait une encre potable quand on le mélangeait avec de la poudre de noix de galle ou de coquilles de noix vertes.

Son journal, augmenté de pages qu’elle avait collées dedans, était maintenant aussi épais qu’une brique. Elle s’était aperçue qu’elle pouvait le faire durer encore deux ans si elle écrivait petit.

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