Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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— Je crois que tu vas te moquer.

— Le meilleur moyen de le savoir, c’est de me le dire.

Masklinn lui expliqua. Quand la stupeur de Gurder se fut dissipée, il éclata de rire, sans pouvoir s’arrêter.

Puis il aperçut l’expression sur le visage de Masklinn et stoppa net.

— Tu n’es pas sérieux ? demanda-t-il.

— Voyons les choses sous un autre angle : est-ce que tu as un meilleur plan à proposer ? Est-ce que tu me soutiendras ?

— Mais comment veux-tu… comment des gnomes… Est-ce qu’il est même envisageable de… ?

— Nous trouverons un moyen. Avec l’aide d’Arnold Frères (fond. 1905), bien entendu, ajouta-t-il avec diplomatie.

— Oh, bien sûr, répondit Gurder d’une voix menue, avant de se reprendre. Bon, si je veux devenir le nouvel Abbé, je dois prononcer un discours. C’est ce qu’on attend de moi. Des déclarations générales de bonnes intentions, ce genre de choses. On en reparlera. Il faudra y réfléchir à tête reposée dans un environnement plus calme, comme…

Masklinn secoua la tête. Gurder déglutit.

— Tu veux dire… tout de suite ? demanda-t-il.

— Oui. Tout de suite. Il faut leur dire maintenant.

8

I . Or donc, les Chefs des gnomes s’assemblèrent, et l’Abbé Gurder leur dit : Oyez les paroles de l’Étranger.

II. Et grande fut la colère de certains, car ils dirent : C’est un Étranger, en effet ; par conséquent, pourquoi l’écouterions-nous ?

III. Et l’Abbé Gurder déclara : Parce que ainsi l’a voulu l’ancien Abbé, et que telle est également ma volonté.

IV. En entendant ces Paroles, ils ronchonnèrent mais se turent.

V. Et l’Étranger leur dit : Sur le Chapitre des rumeurs d’une Démolition, j’ai conçu un Plan.

VI. Ne fuyons point tels les Cloportes lorsqu’on retourne une vieille Bûche, mais partons en Gnomes Braves et Libres, à l’Heure qui nous conviendra.

VII. Or ils l’interrompirent et s’enquirent : C’est quoi, des Cloportes ? Et l’Étranger répondit : Bon, disons des Rats, alors.

VIII. Emportons avec nous les objets qui nous seront nécessaires pour recommencer notre vie Dehors, non point en un autre Grand Magasin, mais sous la Voûte du Ciel. Prenons avec nous les vieillards et les enfants, et Tout ce qui nous sera nécessaire, tant Nourriture que Matériel ou Informations.

IX. Et ils demandèrent : Comment ça, tout ? Et il répondit : Tout. Et ils lui répliquèrent : Mais cela n’est point Possible.

La Gnomenclature, Troisième Étage, Versets I-IX

— Mais si, expliqua Masklinn. Il suffit de voler un camion.

Un silence de mort s’abattit sur l’assistance.

Le comte de Quincailleri arqua un sourcil.

— Ces gros objets puants avec une roue à chaque coin ? s’enquit-il.

— Exactement, répondit Masklinn.

Tous les yeux s’étaient désormais tournés vers lui et il se sentit rougir.

— Ce gnome est un sot ! jeta le duc de Merceri. Même si le Grand Magasin était en danger – et je ne vois aucune raison, aucune ! je le répète, de le croire -, son idée est pure fantasmagorie.

— Voyez-vous, fit Masklinn en sentant croître sa rougeur, ils sont très spacieux, on peut emporter tout le monde, voler des livres qui nous diront comment faire les choses…

— Je vois s’agiter sa bouche et danser sa langue, mais je n’entends aucune parole sensée, lança le duc.

Un éclat de rire nerveux partit de quelques gnomes de son entourage. Du coin de l’œil, Masklinn aperçut Angalo qui se tenait, le visage brillant, aux côtés de son père.

— Sans vouloir offenser notre défunt Abbé, déclara avec hésitation un nobliau, j’ai entendu dire qu’il y avait d’autres Grands Magasins au-Dehors. Car enfin, nous avons bien dû vivre quelque part avant le Grand Magasin. (Il avala sa salive avec difficulté.) Ce que je veux dire, c’est que, si le Grand Magasin a été bâti en 1905, où vivions-nous en 1904 ? Sans vouloir vexer personne.

— Il n’est pas question d’aller dans un autre Grand Magasin, dit Masklinn. Je parle de vivre libres.

— Et je ne veux plus écouter toutes ces sottises. Le vieil Abbé était un homme sage, mais il a dû perdre quelque peu son bon sens sur le tard, trancha le duc.

Il tourna les talons et sortit avec fracas. La plupart des seigneurs lui emboîtèrent le pas. Certains à contrecœur, remarqua Masklinn ; en fait, plusieurs s’attardèrent au fond de la salle, de façon à pouvoir prétendre, si on leur posait une question, que, justement, ils se préparaient à quitter les lieux.

Parmi ceux qui étaient restés, on dénombrait le comte, une petite bonne femme à l’embonpoint respectable, que Gurder dit être la baronne d’Égustation, et une poignée de hobereaux des sous-rayons.

Le comte regarda autour de lui dans un mouvement théâtral.

— Ah, enfin, on respire. Continuez, jeune homme.

— En fait, c’est à peu près tout, avoua Masklinn. Je ne peux rien mettre au point tant que je ne connaîtrai pas certaines informations supplémentaires. Par exemple, est-ce qu’on peut fabriquer l’électrique ? Pas le voler au Grand Magasin, mais en fabriquer nous-mêmes ?

Le comte se caressa le menton.

— Vous me demandez de vous révéler des secrets de rayon ?

— Messire, intervint sévèrement Gurder, si nous nous lançons dans cette dangereuse entreprise, il est vital que ce soit en parfaite coopération les uns avec les autres, et que nous mettions en commun notre savoir.

— Il a raison, renchérit Masklinn.

— Absolument, reprit Gurder d’un ton ferme. Nous devons agir pour le bien commun des gnomes.

— Bien dit, fit Masklinn. Et voilà pourquoi les Papeteri, pour leur part, apprendront à tous les gnomes qui en feront la demande… à lire.

Il y eut un silence, rompu par le léger râle d’un Gurder qui essayait de ne pas s’étouffer.

— À lire ? ? couina-t-il.

Masklinn hésita. Après tout, il était allé assez loin, autant poursuivre jusqu’au bout. Il vit Grimma le fixer.

— Aux femmes aussi.

Cette fois-ci, ce fut au tour du comte de sembler surpris. La baronne par contre souriait largement. Gurder laissait toujours fuser d’infimes piaulements. Masklinn se lança.

— Les étagères du rayon Papeteri regorgent de livres de toutes sortes. À chaque tâche que nous voulons accomplir correspond un livre qui nous enseignera la façon de procéder. Mais nous allons avoir besoin de nombreux volontaires pour les lire, afin de découvrir ce dont nous avons besoin.

— Je crois que ce dont notre ami Papeteri a besoin, c’est de boire un verre d’eau, fit observer le comte. Tout cet esprit de collaboration et de partage le submerge, ce me semble.

— Jeune homme, intervint la baronne, ce que vous dites est peut-être vrai, mais un de ces précieux livres nous apprendra-t-il à piloter votre fameux camion ?

Masklinn hocha la tête. Il attendait cette question. Grimma apparut derrière lui, traînant un mince opuscule qui était presque aussi grand qu’elle. Masklinn lui prêta main-forte pour le mettre debout, de façon à ce que chacun puisse le voir.

— Voyez, il y a des mots inscrits dessus, annonça-t-il fièrement. Je les ai déjà appris. Ils disent… (Il indiqua chacun de son épieu au fur et à mesure qu’il les énonçait.) Le… Code… de… la… Route. Le Code de la Route. Il y a des images, à l’intérieur. Quand on apprend le Code de la Route, on sait conduire. C’est écrit à l’intérieur. Code de la Route, ajouta-t-il, un peu gauchement.

— Et je suis en train de déchiffrer le sens de certains mots, annonça Grimma.

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