Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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— Elle sait en lire quelques-uns, renchérit Masklinn.

Il ne put s’empêcher de remarquer que ce fait intéressait visiblement la baronne.

— Et ce n’est pas plus compliqué que ça ? demanda le comte.

— Euh…

Masklinn s’était déjà posé la question. Il avait l’obscur pressentiment que ça ne pouvait pas être aussi simple, mais on n’avait plus le temps de se soucier de détails qu’on pourrait étudier plus tard. Qu’avait dit l’Abbé ? L’important, quand on est un chef, n’est pas d’avoir tort ou raison, mais d’être catégorique. Bien sûr, avoir raison aide beaucoup.

— Eh bien, ce matin, annonça-t-il, je suis allé jeter un coup d’œil dans le nid de camions. Le garage, je veux dire. En faisant l’escalade, on peut regarder à l’intérieur. Il y a des leviers et une roue, et des tas de choses, mais je suppose qu’on peut apprendre à s’en servir en les essayant. (Il prit une profonde inspiration.) Ça ne doit pas être bien compliqué, sinon les humains n’y arriveraient pas. Les gnomes durent concéder cet argument.

— Tout à fait fascinant, fit le comte. Puis-je vous demander ce que vous attendez de nous, maintenant ?

— Des gens, répondit simplement Masklinn. Tous ceux que vous pourrez nous céder. Et surtout tous ceux dont vous ne pouvez pas vous passer. De plus, il faudra les nourrir.

La baronne regarda le comte. Il opina, aussi opina-t-elle également avant de prendre la parole :

— J’aimerais simplement demander à la jeune fille si elle se sent bien. Après toute cette lecture, je veux dire.

— Je ne connais que quelques mots, s’empressa de préciser Grimma. Droite, gauche et bicyclette, par exemple.

— Et vous n’avez ressenti aucune tension sous votre crâne ? insista la baronne en choisissant ses termes.

— Pas vraiment, m’dame.

— Hmm. Voilà une nouvelle passionnante, jugea la baronne en fixant Gurder.

Le nouvel Abbé s’assit.

— Je… Je… bafouilla-t-il.

Intérieurement, Masklinn se permit un gémissement. Il avait pensé qu’apprendre à conduire, apprendre comment fonctionnait un camion, apprendre à lire, seraient des tâches difficiles, mais ce n’étaient que… que de simples travaux délicats. On pouvait cataloguer toutes les difficultés dès le départ. En s’acharnant suffisamment, on finirait bien par les surmonter. Mais il avait eu raison : le plus gros obstacle allait venir des gens eux-mêmes.

Finalement, il y en eut vingt-huit.

— Insuffisant, jugea Grimma.

— C’est un début, répondit Masklinn. Je crois que nous en obtiendrons d’autres avec le temps. Il faut que tous apprennent à lire. Pas de façon parfaite, mais assez bien pour se débrouiller. Ensuite, les cinq meilleurs doivent apprendre à enseigner aux autres.

— Comment as-tu eu l’idée de tout ça ?

— C’est le Truc qui me l’a appris. On appelle ça l’analyse du chemin critique. En clair, il y a toujours une chose par laquelle tu aurais dû commencer. Par exemple, si tu veux construire une maison, il faut savoir fabriquer des briques, mais avant de fabriquer des briques, il faut savoir quelle sorte d’argile on utilise. Et ainsi de suite.

— C’est quoi, l’argile ?

— J’en sais rien.

— Et les briques ?

— Chuis pas sûr.

— Bon. Et une maison, alors ?

— Là, j’ai pas encore tout compris, répondit Masklinn. Mais, de toute façon, c’est capital. L’analyse du chemin critique. Et il y a aussi l’entretien de la progression.

— Et c’est quoi, ça ?

— Je crois que ça veut dire engueuler les gens : « Comment, c’est pas encore fini ? » (Masklinn baissa le regard vers ses pieds.) Je crois qu’on peut confier ce rôle à Mémé Morkie. Je ne pense pas que la lecture l’intéressera énormément, mais quand il s’agit de crier un bon coup, elle n’a pas son pareil.

— Et moi, dans tout ça ?

— Je veux que tu apprennes encore mieux à lire.

— Mais pourquoi ?

— Parce que nous devons apprendre à penser.

— Mais je sais déjà, moi !

— Chuis pas sûr. Enfin, je veux dire, oui, d’accord, tu sais, mais il y a des choses auxquelles nous sommes incapables de penser, parce que nous ne connaissons pas les mots qui conviennent. Comme les gnomes du Grand Magasin. Ils ne savent même pas à quoi ressemblent vraiment la pluie et le vent !

— Je sais. J’ai essayé d’expliquer la neige à la baronne, mais…

Masklinn opina.

— Tu vois bien. Ils ne savent pas, et ils ne savent même pas qu’ils ne savent pas. Et nous ? Qu’est-ce que nous ne savons pas ? Il faudrait lire tout ce qu’on trouve. Gurder n’aime pas trop ça. Il répète que la lecture devrait être le domaine réservé des Papeteri. Mais leur problème, c’est qu’ils ne cherchent pas à comprendre.

Gurder avait été furieux.

— Lire ? s’était-il exclamé. Tous les gnomes vont venir ici, jusqu’aux plus stupides, et ils vont user les textes à force de les regarder ! Vas-y, ne te gêne pas, distribue tous nos secrets à la cantonade ! Apprends-leur aussi à écrire, tant que tu y es !

— On verra ça plus tard, répondit doucement Masklinn.

— Hein ?

— Ça a moins d’importance, tu comprends.

Gurder donna un coup de poing dans le mur.

— Nom d’Arnold Frères (fond. 1905) ! Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas d’abord demandé la permission ?

— Tu me l’aurais accordée ?

— Bien sûr que non !

— Eh bien voilà. C’est pour ça.

— Quand j’ai dit que je t’aiderais, je ne m’attendais pas à en arriver là ! hurla Gurder.

— Moi non plus ! contra Masklinn.

Le nouvel Abbé s’arrêta net.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Je croyais que tu m’aiderais, répondit simplement Masklinn.

Gurder sembla se dégonfler.

— Bon, bon. Tu sais bien que je ne peux plus m’y opposer, maintenant, pas devant tout le monde. Fais ce que tu dois faire. Prends tous les gens dont tu auras besoin.

— Parfait. Quand peux-tu te mettre à l’ouvrage ?

— Moi ? Mais…

— Tu le dis toi-même : tu es le meilleur lecteur.

— Oui, bien entendu, c’est le cas, mais…

— Parfait.

Ils s’habituèrent à ce mot, avec le temps. Masklinn savait le moduler sur un ton qui indiquait que tout était réglé et qu’il était inutile d’y revenir.

Gurder moulina des mains de façon encore plus frénétique.

— Que veux-tu que je fasse ?

— Combien de livres y a-t-il ?

— Des centaines ! Des milliers !

— Est-ce que tu sais de quoi ils parlent tous ?

Gurder le regarda avec une totale hébétude.

— Mais tu réalises ce que tu es en train de me demander ?

— Non, mais je veux le savoir.

— Ils parlent de tout ! Tu n’imagines pas ! Ils sont remplis de mots que je ne comprends pas moi-même.

— Est-ce que tu peux dénicher un bouquin qui t’aidera à comprendre les mots que tu ne comprends pas ? demanda Masklinn.

C’est de l’analyse du chemin critique, se dit-il. Bon sang, je fais ça sans même y penser.

Gurder hésita.

— C’est une suggestion pertinente, reconnut-il.

— Je veux tout savoir sur les camions, sur l’électrique et sur la nourriture. Et ensuite, je veux que tu me trouves un livre qui parlera… qui parlera…

— Eh bien ?

Masklinn parut désemparé.

— Y a-t-il un livre qui nous dira comment des gnomes peuvent conduire un camion conçu pour les humains ?

— Tu ne sais pas ça, toi ?

— Pas… vraiment. J’espérais un peu qu’on trouverait la solution le moment venu.

— Mais tu nous as dit qu’il suffisait d’apprendre le Code de la Route !

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