Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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— Ahaha, rit Gurder d’un rire sans joie. Une lumière électrique. Bien entendu. Ahaha. Ça m’a fait sursauter, sur le coup.

Masklinn apparut dans le cercle de clarté et regarda la feuille de papier.

— Je t’ai entendu lire. Tu as trouvé quelque chose d’intéressant ?

Gurder étudia de nouveau les lignes imprimées.

— « À l’attention du personnel », lut-il. « Comme vous devez le savoir, les résultats financiers du grand magasin au cours de ces dernières années n’ont pas été au niveau des espérances formulées. Cette immense bâtisse, parfaitement adaptée aux exigences de la clientèle posée de 1905, ne convient plus au monde trépidant des années 90. Comme vous le savez tous, nous avons subi des revers en Bourse et l’ouverture de nouveaux grands points de vente dans la ville a provoqué une diminution de clientèle. Notre regret d’apprendre la fermeture d’Arnold Frères, qui fut à l’origine de la réussite d’Arnco, sera adouci, je n’en doute pas, par la nouvelle que le Groupe a l’intention de remplacer le magasin par un hypermarché Arnco Hypersoldes, qui s’ouvrira bientôt dans le centre commercial Neil Armstrong. C’est pourquoi le grand magasin fermera ses portes à la fin de ce mois et sera rapidement démoli pour céder la place à un fabuleux Complexe de Loisirs Arnco… »

Gurder se tut, et enfouit sa tête dans ses mains.

— Les mêmes mots, là aussi, constata Masklinn d’une voix lente. Fermeture. Démoli.

— Ça veut dire quoi, loisirs ? s’enquit Grimma.

Le Papeteri l’ignora. Masklinn la prit doucement par le bras.

— Je crois qu’il voudrait rester seul un moment, dit-il.

Il promena la pointe de son épieu sur la vaste feuille de papier, y traçant une rainure qui lui permit de la replier jusqu’à ce qu’elle devienne plus maniable.

— Je suppose que l’Abbé tiendra à voir ça par lui-même. Il ne nous croirait jamais si nous…

Il se tut. Grimma regardait par-dessus son épaule. Il se retourna et, par la vitre de la grande porte, vit le couloir qui s’étendait au-delà. On y apercevait une ombre. Une silhouette humaine. Qui grandissait sans cesse.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Grimma.

— Prix Sacrifiés, je crois, dit-il en empoignant son épieu.

Ils tournèrent les talons et coururent rejoindre Gurder.

— Quelqu’un vient par ici, chuchota Masklinn. Regagnons le plancher, vite !

— Démoli ! se lamenta Gurder, les bras serrés autour de lui, en se balançant d’un côté à l’autre. Tout doit disparaître ! Dernières Réductions ! Nous sommes tous condamnés !

— C’est ça, c’est ça. Tu penses que tu pourrais descendre avec nous, et être condamné sur le plancher ?

— Il n’est pas dans son état normal, tu vois bien, intervint Grimma. Allons, ajouta-t-elle d’une voix abominablement guillerette. Hop là !

Elle le prit à bras-le-corps et le transporta jusqu’à l’échelle de trombones. Masklinn les suivit à reculons, les yeux rivés sur la porte.

Il pensait : il a dû voir la lumière. La pièce devrait être dans le noir, et il y a de la lumière. Mais je n’arriverai jamais à éteindre à temps. De toute façon, ça ne changerait rien. Je ne crois pas en un démon appelé Prix Sacrifiés, et pourtant, le voilà. Quel drôle de monde !

Il se glissa dans l’ombre de la pile de papiers et attendit.

À peu près au niveau du plancher, les faibles protestations de Gurder s’interrompirent subitement. Peut-être que Grimma l’avait assommé avec quelque chose. Elle avait un don pour suivre les conseils dictés par le bon sens, dans les cas d’urgence.

La porte s’ouvrit, très lentement. Oui, c’était bien une silhouette. Un humain vêtu de bleu, apparemment. Masklinn n’était pas expert en physionomie humaine, mais celui-ci n’avait pas l’air très content. Dans une main, il serrait un tube de métal. De la lumière sortait par l’une des extrémités. Sa terrible lumière, songea Masklinn.

La silhouette s’approcha, de cette lente démarche de somnambule caractéristique des humains. Masklinn se pencha pour regarder au coin de la pile de papiers, fasciné malgré lui. Son regard plongea dans un immense visage rond et rouge, il en sentit l’haleine et vit le chapeau à visière.

Il avait appris que les humains du Grand Magasin portaient leur nom sur de petits insignes, parce que – lui avait-on expliqué – ils étaient si bêtes que c’était pour eux la seule façon de s’en souvenir. Le nom de cet humain figurait sur son couvre-chef. Masklinn plissa les yeux et déchiffra les lettres d’après leur forme : S… É… C… U… R… I… T… E… L’humain portait une moustache blanche.

Le nouveau venu se redressa et commença à arpenter la pièce. Ils ne sont pas idiots, se dit Masklinn. Il est assez intelligent pour comprendre que la lumière devrait être éteinte et il veut savoir pourquoi elle ne l’est pas. Il va découvrir les autres, s’il regarde dans la bonne direction. Même un humain peut les apercevoir.

Il empoigna son épieu. Les yeux, se répéta-t-il, il faut que je vise les yeux…

Sécurité parcourut la pièce à une allure onirique, inspectant les placards, regardant dans les coins. Puis il repartit en direction de la porte.

Masklinn osa de nouveau respirer et, à cet instant précis, la voix hystérique de Gurder monta du sol.

— C’est bien lui, c’est Prix Sacrifiés ! Oh, Bonnes Affaires, sauve-nous ! Nous sommes tous mmphmmphmmph…

Sécurité s’arrêta. Il se retourna, une expression de stupeur se répandant sur son visage aussi lentement qu’une coulée de mélasse.

Masklinn se tassa encore plus dans l’ombre. Ça y est, se dit-il. Si je peux prendre assez d’élan pour l’atteindre…

Derrière la porte, quelque chose commença à rugir. Ça faisait presque autant de bruit qu’un camion. L’humain ne sembla pas s’en inquiéter. Il ouvrit simplement la porte et regarda au-dehors.

Une humaine occupait le couloir. Elle paraissait plutôt âgée (pour autant que Masklinn puisse en juger), portait un tablier rose orné de fleurs et était chaussée de pantoufles. D’une main, elle brandissait un plumeau. De l’autre…

Eh bien, de l’autre, elle semblait retenir un être rugissant, un genre de sac à roulettes. Il bondissait sans cesse sur la moquette, mais elle gardait la main sur une canne et le tirait sans arrêt en arrière.

Sous les yeux de Masklinn, elle donna un coup de pied à la créature. Le rugissement mourut tandis que Sécurité adressait la parole à l’humaine. Aux oreilles de Masklinn, cette conversation ressemblait à un duel de cornes de brume.

Masklinn courut au bord du bureau et dévala la chaîne de trombones, perdant prise plus d’une fois dans sa hâte. Les deux autres l’attendaient dans l’ombre du bureau. Les yeux de Gurder riboulaient : Grimma gardait une main fermement plaquée sur sa bouche.

— Filons d’ici pendant qu’il regarde dans l’autre direction ! lança Masklinn.

— Comment ? La porte est la seule issue ! répliqua Grimma.

— Mmphmmph !

— Dans ce cas, cherchons au moins un refuge plus sûr. (Masklinn inspecta les vastes étendues de moquette.) Il y a une espèce de placard là-bas.

— Mmphmmph !

— Et lui ? Qu’est-ce qu’on va en faire ?

— Bon, écoute, expliqua Masklinn au visage terrifié de Gurder. Tu ne vas pas encore nous seriner tes histoires de condamnation ? Sinon, désolés, mais on va devoir te bâillonner.

— Mmph.

— Promis ?

— Mmph.

— Bon, d’accord. Retire ta main.

— C’était Bonnes Affaires ! chuinta Gurder, en proie à une grande agitation.

Grimma regarda Masklinn.

— Je l’empêche encore de parler ?

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