Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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Le vieillard était assis avec le Truc sur les genoux, parfaitement immobile, les yeux dans le vague.

À leur entrée, il ne leur accorda pas la moindre attention. Une ou deux fois, ses doigts tambourinèrent sur la surface noire du Truc.

— Monseigneur ? demanda Gurder au bout d’un moment.

— Hmm ?

— Vous avez demandé à nous voir, monseigneur ?

— Ah, fit l’Abbé d’un air distrait. Le jeune Gurder, si je ne m’abuse.

— Tout à fait, monseigneur !

— Oh, très bien.

Nouveau silence. Gurder toussota poliment.

— Vous avez demandé à nous voir, monseigneur ? répéta-t-il.

— Ah ! (L’Abbé dodelina de la tête.) Oh ! Oui. Vous, là-bas. Le jeune homme à l’épieu.

— Moi ? demanda Masklinn.

— Oui, vous. Vous avez déjà parlé avec ce… ce truc ?

— Le Truc ? Heu… en quelque sorte, oui. Mais il s’exprime bizarrement. On ne comprend pas bien tout ce qu’il dit.

— Il m’a parlé. Il m’a raconté que des gnomes l’ont fabriqué, il y a très longtemps. Il mange de l’électrique. Il prétend entendre parler les objets d’électrique. Il m’a affirmé… (Il jeta un regard noir à l’objet sur ses genoux.)… il m’a affirmé avoir entendu dire qu’Arnold Frères (fond. 1905) veut faire démolir le Grand Magasin. Cet objet est fou. Il parle d’étoiles, il prétend que nous sommes venus d’une étoile, en volant. Mais… on raconte qu’il se passe des phénomènes étranges. Je m’interroge : s’agit-il d’un envoyé de la Direction, venu nous avertir ? Ou serait-ce un piège que nous tend Prix Sacrifiés ? Bon ! (D’une main ridée, il frappa le Truc.) Il faut interroger Arnold Frères (fond. 1905). Nous apprendrons quelle est sa vérité.

— Mais… monseigneur ! s’exclama Gurder. Vous êtes beaucoup trop… Je veux dire… Ce ne serait pas convenable pour vous de monter à nouveau jusqu’au Sommet. Le voyage est terriblement dangereux !

— Tu as tout à fait raison, mon enfant. C’est donc toi qui iras à ma place. Tu sais lire l’humain, et ton énergique ami à l’épieu pourra t’accompagner.

Les jambes de Gurder mollirent et il se retrouva à genoux.

— Monseigneur ? Jusqu’au Sommet ? Mais je ne suis pas digne…

Sa voix s’éteignit.

— Personne ne l’est, opina l’Abbé. Le Grand Magasin nous a tous souillés. Tout doit disparaître. Va, maintenant, et que Bonnes Affaires soit avec toi.

— Bonnes Affaires ? Qui c’est ? s’inquiéta Masklinn tandis qu’ils quittaient la pièce.

— Une servante du Grand Magasin, répondit Gurder qui tremblait encore. Elle est l’ennemie de l’horrible Prix Sacrifiés, qui rôde dans les couloirs la nuit avec sa terrible lumière pour attraper les gnomes pécheurs !

— Oh, ben, heureusement que tu n’y crois pas.

— Bien sûr que non, acquiesça Gurder.

— Mais tes dents claquent.

— Parce que mes dents y croient, elles. Et mes genoux aussi. Et mon estomac. Il n’y a que ma tête qui n’y croit pas. Mais elle est juchée sur une équipe de froussards superstitieux. Excuse-moi, je vais faire mes bagages. Il est très important de se mettre tout de suite en route.

— Pourquoi donc ?

— Parce que si nous attendons davantage, je serai trop terrorisé pour partir.

L’Abbé se carra au fond de son fauteuil.

— Redis-moi comment nous sommes arrivés ici. Tu parlais d’une période de colère, que nous avions fait… combien disais-tu ? Huit rages ?

— Naufrage, répéta le Truc.

— C’est ce que je voulais dire. Avec quelque chose qui volait.

— Un vaisseau galactique de reconnaissance, compléta le Truc.

— Mais il s’est cassé, disais-tu ?

— Un défaut s’est manifesté dans l’omni-propulsion. Cela signifiait que nous ne pouvions pas regagner le vaisseau mère. Comment avez-vous pu tout oublier ? Au début, nous étions entrés en contact avec les humains, mais nos divergences de rythmes métaboliques et de perceptions temporelles ont fini par s’interposer. À l’origine, on espérait pouvoir doter les humains de suffisamment de connaissances scientifiques pour qu’ils nous construisent un nouveau vaisseau, mais ils se sont avérés trop lents. Nous avons finalement dû nous contenter de leur enseigner les techniques les plus rudimentaires, la métallurgie par exemple, en espérant qu’un jour ils arrêteraient leurs guerres intestines assez longtemps pour s’intéresser aux voyages dans l’espace.

— Métal urgie.

L’Abbé tourna et retourna le mot. Métal urgie. L’urgence du métal, le besoin de l’employer. Pas de doute, ça définissait bien les humains. Il opina.

— Et quelle est l’autre chose que nous leur avons apprise ? Ça commençait par un G ?

Le Truc parut hésiter, mais il commençait à s’habituer à la tournure d’esprit des gnomes.

— La Griculture ?

— C’est ça, la Griculture. C’est important, non ?

— C’est le fondement de toute civilisation.

— Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Ça veut dire : oui.

L’Abbé s’enfonça dans son fauteuil tandis que le Truc continuait de discourir. Il fut submergé de mots étranges : planète, électronique… Il n’en connaissait pas la signification, mais ils sonnaient juste. Les gnomes avaient éduqué les humains. Les gnomes venaient de très loin. D’une distante étoile, apparemment.

L’Abbé ne trouvait rien là d’étonnant. Il ne se déplaçait plus beaucoup, désormais, mais il avait vu les étoiles, en sa jeunesse. Tous les ans, quand revenait la saison de Fêtons Noël, des étoiles apparaissaient dans tous les rayons. De grandes étoiles, avec plein de branches pointues et de strass, et des lumières partout. Elles l’avaient toujours beaucoup impressionné. Rien de plus naturel que d’apprendre qu’elles avaient un jour appartenu aux gnomes. Bien entendu, comme elles n’apparaissaient pas en permanence, il devait y avoir quelque part un grand local où on les rangeait.

Le Truc semblait d’accord avec lui sur ce point. Le grand local s’appelait la galaxie. Il se situait quelque part au-dessus du Service Clientèle.

Et puis, il y avait ces histoires d’années-lumière. L’Abbé avait vu passer bientôt quinze années, et certaines lui avaient paru très sombres – noires de problèmes, grises de responsabilités. Des années-lumière auraient été préférables.

Et ainsi donc, il sourit, hocha la tête et écouta, et il s’endormit pendant que le Truc parlait, parlait, parlait…

7

XXI. Ainsi parla Arnold Frères (fond. 1905) : voici mon Annonce et le message que je vous adresse :

XXII. N’hésitez pas à demander ce que vous ne voyez pas en rayon.

La Gnomenclature, Règlements, Versets XXI-XXII

— Pas question qu’elle vienne avec nous, déclara Gurder.

— Et pourquoi ? demanda Masklinn.

— Mais parce que c’est dangereux.

— Et alors ?

Masklinn regarda Grimma, dont le visage arborait une expression de défi.

— On n’emmène pas les filles dans des endroits dangereux, s’indigna le vertueux Gurder.

Une nouvelle fois, Masklinn reconnut cette sensation qui commençait à lui être familière depuis son entrée dans le Grand Magasin. Les gens parlaient, leurs bouches s’ouvraient et se fermaient, chaque mot en lui-même était parfaitement compréhensible, mais quand on les mettait bout à bout, ils ne voulaient rien dire. Mieux valait n’en pas tenir compte. D’où venaient Masklinn et Grimma, si on avait interdit aux femmes d’aller dans des endroits dangereux, elles ne seraient plus allées nulle part.

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