Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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Avec une nouvelle secousse, la cabine s’arrêta, amenant la nacelle du gnome au niveau d’un nouvel espace sous le plancher.

— Électro-Ménager, annonça Dorcas. Ce n’est pas grand-chose, mais j’y suis chez moi. Personne ne vient m’embêter, ici, pas même l’Abbé. Je suis le seul à savoir comment tout fonctionne, voyez-vous.

C’était un lieu voué aux fils. Ils couraient en tous sens sur le sol, par gros paquets. Quelques jeunes gnomes démontaient un objet au milieu de tout cela.

— Une radio, expliqua Dorcas. C’est une chose stupéfiante. On essaie de comprendre comment elle fait pour parler.

Il fourragea dans des piles de papier épais, en tira une feuille qu’il tendit à Masklinn avec une timidité évidente.

On y voyait un petit cône rose, coiffé d’une houppette de poils.

Les gnomes n’avaient jamais vu de bigorneau. Autrement, ils en auraient reconnu sur ce dessin la représentation exacte. Sauf la petite houppe.

— Très joli, commenta Masklinn, un peu désarçonné. Qu’est-ce que c’est ?

— Hem. C’était une hypothèse que j’avais formulée sur l’apparence des gens du Dehors, voyez-vous.

— Comment ça, avec des têtes en pointe ?

— C’est à cause de la Pluie, vous comprenez. Dans les anciennes légendes des temps anté-Magasiniens. La Pluie. Des gouttes d’eau qui tombent tout le temps du ciel. De cette façon, elle peut ruisseler. Et les flancs en pente évitent d’être renversés par le Vent. Je ne disposais que des anciennes légendes pour me guider, voyez-vous.

— Mais il n’y a même pas d’yeux !

— Mais si ! (Dorcas tendit le doigt) Tout petits. Dissimulés par les poils pour ne pas être aveuglés par le Soleil. C’est une grosse lumière très vive, dans le ciel, ajouta Dorcas à titre d’explication.

— On l’a déjà vue, fit Masklinn.

— Qu’est-ce qu’il raconte ? s’inquiéta Torritt.

— Il raconte que tu devrais ressembler à ça, répondit Mémé Morkie, goguenarde.

— Mais j’ai pas la tête aussi fine !

— Ça, c’est pas moi qui dirai le contraire, repartit Mémé.

— Je crois que vous vous êtes un peu égaré, dit lentement Masklinn. Ce n’est pas du tout comme ça. Personne n’a donc été vérifier sur place ?

— Un jour, j’ai vu la grande porte ouverte, répondit Dorcas. Celle qui est dans le garage, je veux dire. Mais dehors, on ne distinguait qu’une immense lumière blanche, qui m’a aveuglé.

— Ça ne m’étonne pas, si vous vivez en permanence dans cette pénombre.

Dorcas tira à lui une bobine de coton vide.

— Il faut que vous me racontiez tout ça, dit-il. Tout ce que vous vous rappelez sur le Dehors.

Sur les genoux de Torritt, un nouveau voyant vert du Truc commença à clignoter.

Un jeune gnome finit par apporter de la nourriture au groupe. Et ils expliquèrent, discutèrent et souvent se contredirent, tandis que Dorcas écoutait et posait des questions.

Il leur apprit qu’il était inventeur. En particulier de choses fonctionnant à l’électricité. Dans les premiers temps, lorsqu’ils avaient cherché à se brancher sur l’installation électrique du Grand Magasin, beaucoup de gnomes avaient péri. Ils avaient désormais mis au point des méthodes plus sûres, mais un certain mystère s’attachait encore à l’entreprise, et peu de gnomes étaient enclins à trop s’approcher. Voilà pourquoi les chefs des grandes familles et l’Abbé des Papeteri lui-même le laissaient tranquille. Être doué pour quelque chose que les autres ne veulent pas ou ne peuvent pas faire est toujours une bonne idée, dit-il. Et donc on le laissait s’interroger à voix haute, de temps en temps, sur le Dehors. Du moment qu’il ne s’interrogeait pas à voix trop haute.

— Je ne me souviendrai jamais de tout, soupira-t-il. Comment s’appelle l’autre lumière, celle qui existe à l’Heure de la Fermeture ? Pardon, la nue, je voulais dire.

— La nuit , corrigea Masklinn. On appelle ça la lune.

— La lune, répéta Dorcas en faisant rouler le mot sous sa langue. Et elle n’éclaire pas autant que le soleil ? Ça, c’est curieux, tout de même. Il serait plus intelligent d’installer la lumière la plus forte pendant la nuit plutôt que pendant le jour, puisqu’à ce moment-là on y voit de toute façon. Vous ne savez pas pourquoi c’est comme ça, je suppose ?

— C’est comme ça, voilà tout, répondit Masklinn.

— Que ne donnerais-je pas pour aller voir par moi-même ! J’observais les camions quand j’étais gamin, mais je n’ai jamais eu le courage de monter dans l’un d’eux.

Il se pencha en avant.

— Selon moi, Arnold Frères (fond. 1905) nous a mis dans ce Magasin pour que nous fassions des découvertes. Que nous l’explorions. Sinon, à quoi bon nous doter de cerveaux ? Qu’en pensez-vous ?

Masklinn se sentit flatté qu’on lui pose la question, mais il fut interrompu dès qu’il ouvrit la bouche.

— Les gens n’arrêtent pas de parler d’Arnold Frères (fond. 1905), intervint Grimma. Mais personne ne nous a expliqué qui c’était, en fait.

Dorcas se rassit sur sa bobine.

— Oh, c’est le Créateur du Grand Magasin. Ça s’est passé en 1905, voyez-vous. Le rayon Soldes du Rez-de-Chaussée, le Service Clientèle et tout ce qui les sépare. C’est une chose dont je ne peux pas douter. Car enfin, il faut bien que quelqu’un ait créé tout ça. Mais je me tue à répéter à tout le monde que ça ne veut pas dire qu’on devrait arrêter de…

Le voyant vert sur le Truc s’éteignit. Sa petite coupe tournante disparut. Il émit un bref bourdonnement, comme une machine qui se raclerait la gorge.

— Je surveille les communications téléphoniques , annonça-t-il.

Les gnomes se regardèrent.

— Ah bon. Très bien, commenta Grimma. Tu ne trouves pas ça bien, Masklinn ?

— J’ai des informations urgentes à transmettre aux responsables de cette communauté. Êtes-vous conscients de coloniser une entité architecturale à longévité limitée ?

— Fascinant, nota Dorcas. Tous ces mots. On a presque l’impression de comprendre ce que ça dit. Il y a des choses là-haut (il fit un signe du pouce en direction du plancher qui les coiffait) qui ressemblent exactement à ça. On les appelle des radios. Et certaines montrent même des images. C’est étonnant.

— Il est d’une importance capitale que je communique des informations vitales aux responsables de la communauté concernant l’annihilation imminente de cet objet , entonna le Truc.

— Désolé, fit Masklinn, vous pouvez répéter ?

— Vous n’assimilez pas mes déclarations ?

— Je ne sais pas ce que signifie assimiler.

— De toute évidence, le langage a évolué selon des codes que je n’appréhende pas.

Masklinn essaya d’adopter une physionomie encourageante.

— Je vais m’efforcer de clarifier ma déclaration, annonça le Truc.

Quelques voyants s’allumèrent.

— Ah ben, voilà une bonne idée, approuva Masklinn.

— Grand Magasin lui y en faire Boum fissa fissa ? risqua le Truc.

Les gnomes s’entre-regardèrent. Aucune révélation ne sembla poindre en eux.

Le Truc se racla la gorge une nouvelle fois.

— Connaissez-vous le sens du mot « démolition » ?

— Oh, oui, fit Dorcas.

— C’est ce qui va arriver au Grand Magasin. Dans vingt et un jours.

4

I. Malheur à vous, Quincailleri et Merceri, malheur à vous, Maroquineri et d’Égustation ; malheur à vous, peuples de Mode Enfantine, et à vous, bandits de Corsetterie. Et même à vous, Papeteri.

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