Terry Pratchett - Les camionneurs

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Les camionneurs» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1996, ISBN: 1996, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les camionneurs: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les camionneurs»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

Les camionneurs — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les camionneurs», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il regarda Grimma.

— Hem… ajouta-t-il.

— Nous allons rester ensemble, annonça Mémé Morkie.

Elle jeta un coup d’œil sévère à Masklinn avant de tourner le dos avec une attitude hautaine, et de congédier Angalo d’un geste.

— Allez-vous-en, jeune homme. Masklinn, redresse-moi ces épaules. Et maintenant… en avant.

— C’est toi qui dis en avant ? intervint Torritt. C’est moi le chef, crénom ! Moi. Donner des ordres, c’est mon travail.

— Très bien. Alors, donne-les.

La bouche de Torritt s’activa en silence.

— Bon, réussit-il à articuler. En avant.

Masklinn resta interdit.

— Où comptez-vous aller ? demanda-t-il alors que la vieillarde les poussait plus avant dans l’espace obscur.

— On trouvera bien un endroit. J’ai survécu au Grand Hiver de quatre-vingt-six, moi, repartit fièrement Mémé Morkie. Quelle insolence, ce vieux duc ridicule ! J’ai failli élever la voix. En voilà un qui n’aurait pas duré longtemps pendant le Grand Hiver, faites-moi confiance.

— Y peut rien nous arriver de mal tant qu’on obéira au Truc, ajouta Torritt, en flattant respectueusement l’objet.

Masklinn s’arrêta net. Il venait de décider que la coupe était pleine, désormais.

— Alors, qu’est-ce qu’il dit, le Truc, exactement ? s’enquit-il d’un ton cassant. Précisément ? Là ? Tout de suite ? Qu’est-ce qu’il nous conseille de faire ?

Torritt parut s’affoler un peu.

— Ah… Il est, euh… évident qu’en agissant en groupe et en gardant une att…

— Tu es en train d’inventer au fur et à mesure !

— Comment oses-tu t’adresser à lui de cette façon… commença Grimma.

Masklinn jeta son épieu à terre.

— Eh bien, moi, j’en ai marre ! grommela-t-il. Le Truc a dit ci, le Truc a dit ça… Le Truc a tout dit, sauf des choses qui pourraient être utiles !

— Le Truc se transmet de gnome en gnome depuis des centaines d’années, fit Grimma. C’est un objet très important.

— Pourquoi ?

Grimma se retourna vers Torritt. Celui-ci se passa la langue sur les lèvres.

— Il nous indique… commença-t-il, blême.

— Approchez-moi de l’électricité.

— On croirait que le Truc compte davantage pour vous que… Qu’est-ce qu’il y a ? Vous en faites une tête, s’étonna Masklinn.

— Plus près de l’électricité.

Les mains tremblantes, Torritt baissa la tête pour regarder le Truc.

Sur les surfaces d’habitude noires et lisses dansaient maintenant de petites lumières. Des centaines. En fait, songea Masklinn (assez fier de connaître désormais la signification du mot), il y en avait probablement des mille.

— Qui a dit ça ? demanda Masklinn.

Le Truc échappa aux mains de Torritt et atterrit sur le plancher, où ses lumières jaillirent comme autant de voies rapides la nuit. Les gnomes l’observaient tous avec horreur.

— Alors, c’était vrai, souffla Masklinn. Le Truc te parle bel et bien ! Bon sang !

Torritt agita frénétiquement les mains.

— Pas comme ça ! Pas comme ça ! Il est pas censé parler à voix haute. Il avait encore jamais fait ça !

— Plus près de l’électricité.

— Il veut de l’électricité, observa Masklinn.

— Eh ben, en tout cas, moi, j’y touche pas !

Haussant les épaules, Masklinn se servit de son épieu pour pousser avec précaution le Truc sur le plancher, jusqu’à ce que l’objet se trouve sous les fils électriques.

— Comment fait-il pour parler ? Il n’a pas de bouche, fit observer Grimma.

Le Truc se mit à bourdonner. Des formes colorées clignotèrent sur sa surface plus vite que les yeux de Masklinn ne pouvaient les suivre. La plupart étaient rouges.

Torritt tomba à genoux.

— Il est en colère, gémit-il. On n’aurait jamais dû manger de rat, on n’aurait jamais dû venir ici, on n’aurait jamais dû…

Masklinn s’agenouilla à son tour. Il toucha les zones lumineuses, du bout des doigts d’abord. Mais elles n’étaient pas chaudes.

Il éprouva de nouveau cette étrange sensation : son esprit voulait exprimer certaines pensées sans disposer des mots adéquats.

— Quand le Truc te disait des choses, auparavant, demanda-t-il lentement, tu sais, qu’il fallait vivre selon les règles…

Torritt lui adressa une expression douloureuse.

— Il m’a jamais rien dit, avoua-t-il.

— Mais tu disais…

— Dans le temps ! Dans le temps, d’accord, geignit Torritt. Quand le vieux Vouzel me l’a transmis, il m’a affirmé que ça parlait, autrefois. Mais il m’a dit que ça avait arrêté y a des centaines et des centaines d’années.

— Comment ça ? s’indigna Mémé Morkie. Et pendant toutes ces années, mon beau monsieur, tu nous as pourtant raconté que le Truc disait de faire ceci, de faire cela et que sais-je encore !

Tout d’un coup, Torritt ressemblait à un animal aux abois.

— Eh bien ? insista la vieille femme sur un ton menaçant.

— Ahem. Euh… Selon le vieux Vouzel, il fallait réfléchir à ce que le Truc devrait dire, et le dire à sa place. Garder tout le monde sur le droit chemin, quoi, vous voyez. Les aider à gagner les Cieux. Très important, ça, aller aux Cieux. Le Truc peut aider à aller là-bas, il m’a dit. C’est la chose la plus importante.

— Quoi ? hurla Mémé.

— Enfin, c’est comme ça qu’il m’a dit de faire. Ça a bien marché, non ?

Masklinn les ignora. Des lignes colorées se déplaçaient par vagues hypnotiques à la surface du Truc. Il lui sembla qu’il aurait dû comprendre leur signification. Il était certain qu’elles devaient en avoir une.

Parfois, quand le temps était beau, à l’époque où il n’était pas obligé de chasser tous les jours, il escaladait le talus à quelque distance du terrier, pour pouvoir contempler l’endroit où se rangeaient les camions. Il y avait par là-bas une grande pancarte bleue couverte de petits dessins et d’images. Et dans les corbeilles, les boîtes et les papiers en portaient, eux aussi ; il se souvenait de la longue discussion qu’il avait eue à propos des emballages de poulets ornés de l’image d’un vieillard à grandes moustaches 1. Plusieurs gnomes avaient prétendu que c’était la représentation d’un poulet, mais Masklinn ne croyait pas que les humains passaient leur temps à dévorer leurs vieillards. La réponse devait être plus compliquée. Peut-être que la fabrication des poulets était une tâche réservée aux vieillards.

Le Truc recommença à bourdonner.

— Quinze mille ans ont passé, dit-il.

Masklinn leva le regard vers les autres.

— Vas-y réponds ! ordonna Mémé à Torritt.

Le vieillard battit en retraite.

— Pas moi ! Pas moi ! Je sais pas quoi lui dire !

— En tout cas, pas question que je m’en charge, trancha Mémé. C’est le travail du chef, un point, c’est tout !

— Quinze mille ans ont passé, répéta le Truc.

Masklinn haussa les épaules. Il semblait bien que ce soit encore à lui d’intervenir.

— Ils ont passé quoi ? demanda-t-il.

Le Truc donna l’impression d’être très occupé à réfléchir. Il finit par déclarer :

— Connaissez-vous toujours la signification des mots Navigation en Vol et Ordinateur de Référence ?

— Non, répondit Masklinn avec empressement. Rien de tout ça.

La configuration lumineuse changea.

— Avez-vous des connaissances en navigation interstellaire ?

— Non.

Masklinn eut l’impression de décevoir énormément la boîte.

— Savez-vous que vous êtes venus d’un lieu très éloigné d’ici ? demanda-t-elle.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les camionneurs»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les camionneurs» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les camionneurs»

Обсуждение, отзывы о книге «Les camionneurs» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x