Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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— Ils construisent des choses, fit vaguement remarquer Masklinn.

— Et alors ? Les oiseaux aussi, mon garçon.

— D’accord, mais…

— Moi, j’ai toujours dit que les humains ressemblaient un peu aux pies. Les objets brillants les attirent.

— Hmmm.

Masklinn décida de ne pas poursuivre le débat. On ne pouvait pas raisonner avec le vieux Torritt, à moins d’être Mémé Morkie, bien entendu. La tête de Torritt n’avait de place que pour quelques idées. Une fois qu’une notion s’y était enracinée, impossible de la faire progresser. Mais Masklinn aurait voulu faire remarquer : s’ils sont tellement idiots, pourquoi est-ce à nous de nous cacher d’eux ?

Une idée lui vint. Il souleva le Truc.

— Truc ? demanda-t-il.

Il y eut un silence. Puis la petite voix métallique fit :

— Opérations sur programme principal interrompues. Que désirez-vous ?

— Tu sais ce que c’est, les humains ?

— Oui. Reprise du programme principal.

Masklinn jeta un regard ahuri aux autres gnomes.

— Truc ? demanda-t-il à nouveau.

— Opérations sur programme principal interrompues. Que désirez-vous ?

— Je t’ai demandé de me parler des humains.

— Pas du tout. Vous m’avez demandé : savez-vous ce que sont les humains ? J’ai répondu précisément à cette question.

— Bon, eh bien, dis-moi ce qu’ils sont, alors.

— Les humains sont l’espèce indigène du monde que vous appelez désormais Le grand magasin. Retour au programme principal.

— Là ! triompha Torritt avec un hochement de tête rempli de sagacité. Je vous l’avais pas dit ? C’est des indigènes. Ils sont malins, oui, mais au fond, c’est de simples indigènes. Ils sont indigéneux, voilà tout. (Une hésitation.) Indigénieux, corrigea-t-il.

— Et nous, sommes-nous des indigènes ? demanda Masklinn.

— Programme principal interrompu. Non. Retour au programme principal.

— Bien sûr que non, confirma Torritt avec un mépris glacial. On a notre fierté, nous.

Masklinn ouvrit la bouche pour demander la signification du mot indigène. Il l’ignorait et était absolument certain que Torritt n’en savait pas davantage. Et après, il voulait poser un grand tas de questions, mais avant de les poser, il fallait qu’il réfléchisse aux mots qu’il emploierait.

Je ne connais pas assez de mots, songea-t-il. Il y a des choses auxquelles on ne peut pas penser si on ne sait pas quels mots précis employer.

Mais il ne mit pas son intention à exécution, parce qu’une voix derrière lui déclara :

— Ce sont des êtres bougrement bizarres, quand même, non ? Et ils s’agitent beaucoup depuis quelque temps. Je me demande ce qui les excite comme ça.

C’était un gnome d’un certain âge, plutôt massif. Sa vêture était assez sobre, chose inhabituelle dans le Grand Magasin. L’essentiel de sa tenue se résumait à un tablier immense dont les poches étaient boursouflées de bosses mystérieuses.

— Est-ce que vous nous espionniez ? s’insurgea Mémé Morkie.

L’étranger haussa les épaules.

— Je viens ici observer les humains, répondit-il. C’est un endroit idéal et, en général, il n’y a personne. À quel rayon appartenez-vous ?

— Aucun, répondit Masklinn.

— Nous sommes juste des gens, fit Mémé.

— Et on est pas indigénieux, non plus, s’empressa d’ajouter Torritt.

L’étranger sourit et se laissa glisser à bas de la poutre de bois sur laquelle il était assis.

— Ça alors. Vous devez être ces nouveautés dont j’ai entendu parler. Des gens du Dehors ?

Il tendit la main. Masklinn l’inspecta avec méfiance.

— Oui ? demanda-t-il poliment.

Le nouveau venu poussa un soupir.

— Vous êtes censé me la serrer, expliqua-t-il.

— Ah bon ? Pourquoi ?

— C’est une tradition. Je me nomme Dorcas d’Égustation. Vous connaissez votre nom, vous ? demanda l’étranger avec un sourire en coin.

Masklinn éluda la question.

— Comment ça, vous observez les humains ?

— J’observe les humains, c’est tout. Je les étudie, si vous voulez. C’est mon activité. On peut apprendre beaucoup de choses sur le futur en les observant.

— Un peu comme la météo, vous voulez dire ?

— La météo ! Bien sûr, la météo ! (Immense sourire du gnome.) Vous devez être des experts en ce domaine. C’est une bougresse de force, la météo, non ?

— Vous en avez entendu parler ?

— Dans les vieilles légendes, uniquement. Hmmm.

Dorcas toisa son interlocuteur.

— Je ne sais pas… j’aurais imaginé que les gens du Dehors avaient une autre forme. La vie, oui, mais pas telle que nous la connaissons. Suivez-moi donc. Je vais vous montrer ce que je veux dire.

Masklinn considéra lentement l’espace poussiéreux entre les étages. Il était à bout. Il venait juste d’atteindre ses limites. Ici, l’air était trop chaud, trop sec, tout le monde le traitait comme un idiot, et voilà maintenant qu’il n’avait pas la forme adéquate.

— Eh bien… commença-t-il.

Et sous son bras le Truc déclara :

— Nous avons besoin de cet individu.

— Ma parole, s’émerveilla Dorcas. Elle est minuscule, votre radio. Jusqu’où ira-t-on, quand même ?

Dorcas les conduisit à un trou banal. Grand, carré, profond, sombre. Quelques câbles, plus épais qu’un gnome, plongeaient dans les ténèbres.

— Vous habitez là-dedans ? demanda Grimma.

Dorcas farfouilla dans le noir. On entendit un déclic.

Très loin au-dessus d’eux, il y eut un choc sourd suivi d’un grondement étouffé.

— Hmmm ? Oh, non. Il m’a fallu des éternités pour tout comprendre. C’est une espèce d’étage accroché à une corde. Qui monte et qui descend, vous voyez ? Avec des humains dedans. Alors, je me suis dit que je n’allais pas en rajeunissant. Tous ces escaliers, ça me coupait les jambes. J’ai regardé pour voir comment ça marchait. C’est d’une simplicité enfantine. Forcément, sinon les humains ne sauraient pas s’en servir. Reculez, s’il vous plaît.

Une énorme chose noire descendit le long du conduit pour s’immobiliser à quelques centimètres au-dessus de leurs têtes. On entendit des chocs et des coups, et le bruit désormais familier d’humains qui se déplaçaient maladroitement.

Il y avait également, suspendue en dessous du plancher de la cabine, une petite nacelle en fil de fer, accrochée par de courtes cordes.

— Si vous vous imaginez, intervint Mémé Morkie, que je vais monter dans un… dans un nid en fil de fer pendu à une ficelle, vous vous faites des…

— C’est sans danger ? demanda Masklinn.

— Plus ou moins, plus ou moins, répondit Dorcas en enjambant l’espace vide et en tripotant une nouvelle série de manettes. Dépêchez-vous, s’il vous plaît. Par ici, madame.

— Euh… c’est plus ou c’est moins ? demanda Masklinn pendant que Mémé, abasourdie par le terme madame , se laissait guider à bord.

— Eh bien, ma partie à moi est parfaitement sûre, je suis catégorique, répondit Dorcas. Mais la partie au-dessus de nous a été construite par des humains, et on ne peut jamais être vraiment certain. Cramponnez-vous, s’il vous plaît ! On monte !

Un choc métallique au-dessus d’eux, une légère secousse, et la nacelle commença à s’élever.

— Ingénieux, non ? demanda Dorcas. J’ai passé un temps fou à mettre toutes les commandes en dérivation. Et vous croyez qu’ils se seraient aperçus de quelque chose ? Ils appuient sur le bouton pour descendre, mais si je veux monter, ils montent. Au début, j’avais peur que les humains s’étonnent de voir les cabines monter et descendre toutes seules, mais ils sont bougrement idiots. Nous sommes arrivés.

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