Terry Pratchett - Les terrassiers

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Après les péripéties du Grand Exode (qui suivit la démolition du Grand magasin), les gnomes pensaient vivres tranquilles et heureux, installés dans leur carrière abandonnée à flanc de colline.
Mais la situation change brusquement : la température baisse, du ciel tombent des gouttes et les flaques d’eau deviennent dures, craquantes et glissantes. Bref, l’hiver approche.
Et pour tout compliquer, ces idiots d’humains ont décidés de rouvrir la carrière. Que faire ? Quand on mesure dix centimètres de haut et qu’on vit dix fois plus vite qu’un humain, on n’est pas de taille à repousser de tels envahisseurs.
Heureusement, les gnomes ont peut-être sur la colline un allié de poids : Jekub, le terrible dragon qui sommeille là depuis la construction du Monde…

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Alors, il était allé se plaindre auprès de Gurder qui l’avait rassuré : Oui, c’est très mal, les filles doivent faire ce qu’on leur dit de faire. Et Masklinn lui avait dit : Ah, très bien, allez, vas-y, dis-lui. Et Gurder avait dit : Euh, ben, elle a un sacré caractère, il vaudrait peut-être mieux laisser tout cela décanter un peu, et puis c’est vrai, finalement, que les temps changent…

Les temps changaient. Oui, c’était assez vrai. Et l’architecte de la plupart des changements avait été Masklinn. Il avait dû changer la mentalité des gens pour leur faire quitter le Grand Magasin. Le changement était une nécessité. Le changement était une excellente chose. Il était un partisan convaincu du changement.

Par contre, il était absolument opposé à ce que les choses ne restent pas dans l’état où elles étaient.

Son épieu était posé dans son coin. Quel objet ridicule, désormais ! Un simple éclat de silex fixé à la hampe par un bout de ficelle. Du Grand Magasin, les gnomes avaient emporté des scies, et des tas de machins. Désormais, ils se servaient de métal.

Il regarda l’épieu un long moment. Ensuite, il s’en saisit et sortit méditer à loisir et en profondeur sur l’état du monde en général et sa situation personnelle en particulier. En d’autres termes, il partit bouder un bon coup.

La vieille carrière se trouvait à mi-hauteur d’une colline. Au-dessus s’étendait une prairie herbue et abrupte, qui cédait la place à un embarras de broussailles et d’églantiers. Au-delà s’étendaient les champs.

En contrebas de la carrière, une petite route serpentait entre des haies maigrichonnes avant de rejoindre la route principale. Plus loin passait la voie ferrée – nom qu’on donnait à deux longues lignes de métal posées en travers de grosses bûches. Des engins ressemblant à de très longs camions la remontaient parfois à la queue leu leu.

Les gnomes n’avaient pas encore très bien compris l’intérêt de la voie ferrée. Mais c’était dangereux, de toute évidence, parce qu’on pouvait voir qu’une route la traversait et, chaque fois que le machin mobile de la voie ferrée arrivait, deux barrières s’abaissaient sur la route.

Les barrières, les gnomes en connaissaient l’utilité. On en voyait autour des champs, pour empêcher les choses d’en sortir. Par conséquent, le bon sens voulait que les barrières soient là pour empêcher que le machin de la voie ferrée ne se sauve de ses lignes pour galoper par monts et par vaux.

Plus loin s’étendaient d’autres champs, des gravières – de bons endroits pour la pêche, pour les gnomes qui aimaient ce genre d’activité -, et ensuite c’était l’aéroport.

L’été, Masklinn avait passé des heures à observer les avions. Ils roulaient sur le sol, avait-il constaté, avant de monter brusquement, comme les oiseaux, de devenir de plus en plus petits et de disparaître.

Son gros souci, c’était ça. Masklinn, assis sur son caillou préféré, sous la pluie qui commençait à tomber, se mit à s’en inquiéter. Il avait tellement de soucis, ces temps-ci, qu’il était obligé de les ranger en piles. Mais le plus gros restait au-dessus de la pile : celui-là.

Ils devraient aller là où partaient les avions. Le Truc le lui avait dit, à l’époque où il parlait encore. Les gnomes étaient descendus du ciel. D’au-dessus du ciel, en fait, ce qui était un peu difficile à comprendre, parce que, soyons logiques, la seule chose qu’on trouvait au-dessus du ciel, c’était forcément encore du ciel. Et ils devaient rentrer chez eux. C’était leur… Un mot qui commençait par un d… Densité, voilà. Leur densité. Ils avaient eu un monde tout à eux, autrefois. Et, allez savoir comment, ils s’étaient retrouvés coincés ici. Mais – et voilà où le bât blessait – leur machin, leur vaisseau, cet aéroplane qui volait dans le ciel d’au-dessus, entre les étoiles, se trouvait toujours quelque part là-haut. Les premiers gnomes l’avaient abandonné en descendant dans un petit vaisseau qui s’était écrasé, et ils n’avaient jamais pu rentrer.

Et seul Masklinn savait ça.

L’ancien Abbé, celui qui avait précédé Gurder, était au courant. Grimma, Dorcas et Gurder avaient appris une partie de l’histoire. Mais ils avaient des tas de préoccupations et étaient d’un naturel pratique. Il y avait tant de choses à mettre en ordre, ces temps-ci.

Tout le monde était en train de s’installer, voilà tout. On va faire de cet endroit notre petit monde, exactement comme dans le Grand Magasin, comprit soudain Masklinn. Ils avaient tous pris le toit pour un ciel ; désormais, le ciel serait leur toit.

On restera ici et…

Un camion remontait la petite route menant à la carrière. Le fait était tellement incongru que Masklinn s’aperçut qu’il avait observé le véhicule un moment avant de comprendre ce qu’il voyait.

— Personne ne montait la garde ! Pourquoi personne ne montait-il la garde ? J’avais dit qu’il devait y avoir en permanence quelqu’un qui monte la garde !

Une demi-douzaine de gnomes se hâtaient à travers les bruyères desséchées en direction du portail de la carrière.

— C’était le tour de Sacco, grommela Angalo.

— C’est même pas vrai ! siffla Sacco. Souviens-toi, hier, tu m’as demandé d’échanger parce que…

— Je me fiche de savoir de qui c’était le tour ! tonna Masklinn. Il n’y avait personne là-bas ! Et il aurait dû y avoir quelqu’un ! On est d’accord ?

— Désolé, Masklinn.

— Oui… euh… désolé, Masklinn.

Ils escaladèrent une bosse et s’aplatirent derrière une touffe d’herbe jaunie.

C’était un camion de petite taille, comparé à la moyenne des camions. Un humain en était déjà descendu et s’affairait contre le portail qui menait à la carrière.

— C’est une Land Rover, annonça Angalo avec une certaine suffisance.

Avant le Grand Exode, il avait passé beaucoup de temps, dans le Grand Magasin, à lire tout ce qu’il pouvait dénicher sur les véhicules. Il les adorait.

— En fait, ce n’est pas vraiment un camion, c’est plutôt fait pour transporter les humains sur…

— L’humain est en train de coller quelque chose sur le portail, interrompit Masklinn.

— Sur notre portail, renchérit Sacco, scandalisé.

— C’est bizarre, ça, jugea Angalo.

L’homme regagna son véhicule d’une allure de somnambule, cette démarche lente et lourde qui caractérisait les humains. L’engin finit par faire demi-tour et par s’en aller dans un grondement.

— Il est venu jusqu’ici coller un bout de papier sur le portail, constata Angalo. Les humains, je vous jure…

Masklinn fronça les sourcils. Les humains étaient gros et bêtes, la chose était entendue, mais il semblait impossible de les arrêter et leur vie paraissait régie par les bouts de papier. Dans le Grand Magasin, c’est un bout de papier qui avait décrété la démolition, et ça n’avait pas raté : le Grand Magasin avait bel et bien été démoli. On ne pouvait pas faire confiance aux humains, dès que les bouts de papier entraient en scène.

Masklinn montra du doigt le grillage rouillé, facile à escalader pour un gnome agile.

— Sacco, il vaut mieux que tu ailles le décrocher.

À des kilomètres de là, un autre bout de papier claquait sur une haie. Des gouttes de pluie frappèrent ses textes décolorés par le soleil, mouillant le papier jusqu’à ce qu’il s’alourdisse, s’imbibe et…

… s’arrache à la haie.

Il tomba mollement sur l’herbe, libre. Une brise le fit frissonner.

2

III. Mais il y eut un Signe, et les gens s’interrogèrent : Qu’est-ce donc que cela ?

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