Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Les Vivants rescapés se réunirent entre eux et Snibril les entendit discuter. Mais il avait remporté la partie, il le savait. Ils n’avaient plus de futur. Ils devaient se replier sur celui qu’il avait offert à Athan. Ils avaient perdu l’habitude de s’en fabriquer un.

Avec ce qui leur restait de vernis, ils forgèrent des épées et des pointes de lance et les mirent en tas pour que l’armée dépenaillée se serve. Et quand l’armée s’en fut, ils les suivirent, abandonnant leur chariot derrière, solitaire et froid.

Un million de fois, les Vivants s’étaient battus et avaient été tués. Mais cela s’était passé ailleurs, dans un des mondes possibles. Désormais, ils étaient en vie. Cela s’appelle l’Histoire. Elle est écrite par les survivants.

16

Ils suivirent des sentiers étroits qui serpentaient dans des bosquets de dimensions gigantesques. En certains endroits, d’énormes poils s’étaient abattus en travers du passage. La poussière et la peluche s’accumulaient, étouffant les intervalles entre les poils, si bien qu’ils ne parvenaient à progresser qu’en se taillant un chemin dans des fourrés qui les griffaient et les piquaient.

Une fois, dans un épais massif de poils orange, quelque chose jaillit des buissons impénétrables et se ficha dans une souche de poil, tout près de la tête de Snibril. C’était une lance.

Sous le couvert des poils, une ombre s’enfuit, gagnant la sécurité en se balançant à une liane, tandis que les flèches fulgurognes sifflaient autour d’elle comme autant d’hymétores. Ils ne surent jamais de quoi il s’agissait, bien que l’incident n’ait peut-être pas été sans rapport avec le fait que, peu après, ils tombèrent sur une ville.

Elle ne figurait sur aucune carte du Tapis. Depuis quelque temps, ils avançaient dans ses rues envahies par la végétation sans s’apercevoir qu’il s’agissait de rues, jusqu’à ce qu’ils rencontrent les statues. Des fleurs bleues des poussières y poussaient, de la peluche s’était accumulée autour de leur socle, mais elles se dressaient encore au cœur de leur cité perdue. Elles avaient représenté quatre rois ; des couronnes de bois coiffaient leur tête de bois et chacun tendait le bras dans une direction différente. Des fougères poussaient à leurs pieds et de petits animaux avaient établi résidence dans le creux de leurs bras et les replis de leurs vêtements sculptés.

Autour d’eux, quand on savait ce qu’on cherchait dans l’agencement des poils et des dépôts de poussière, s’étendait la cité. L’âge pesait sur elle comme une nappe de fumée. Des poils épais s’élevaient dans les ruines des bâtiments, la poussière avait comblé les artères. Lianes et ronces avaient accompli leur œuvre, crevant les murs et s’aventurant sur des cloisons cachées. Des insectes chantaient sous des arc-boutants écroulés. Le pollen de poil faisait scintiller l’atmosphère.

— Vous connaissiez cet endroit ? demanda Snibril.

Il n’était familier à personne. Même Athan n’en avait jamais entendu parler.

— Les endroits se perdent aussi, répondit-il. Les gens s’en vont. Les poils poussent. La végétation recouvre les routes.

— Si l’on en juge par ces statues, ils croyaient que ce lieu durerait toujours.

— Ça n’a pas été le cas, conclut Athan sur un ton sans inflexion.

Et maintenant, ils ont disparu, se dit Snibril. Ou peut-être quelques survivants chassent-ils encore dans les ruines de la cité. Nul ne sait qui ils étaient, ni ce qu’ils ont accompli. Personne ne se rappelle même leur nom. Il ne faut pas que pareille chose nous arrive.

Les Vivants ne parlaient plus guère, désormais. Ça doit être comme une cécité, supposa Snibril. Nous avons l’habitude, nous, de ne pas savoir ce qui va arriver…

Quelques heures plus tard, ils rejoignirent une route dumiie. Elle était blanche, pavée de poils fendus posés côte à côte. Tous les cent mètres environ, un poil était gravé d’un dessin de doigt. Tous les doigts indiquaient la direction d’Uzure.

Ils la suivirent un moment. Çà et là, la route avait été brisée par des mouvements du Tapis, et ils durent contourner les fractures en passant par les poils.

C’est là qu’ils rencontrèrent la légion, ou ce qu’il en restait. Des soldats dumiis étaient assis ou étendus sous les poils, en bordure de route. Certains dormaient. D’autres étaient blessés. A Trégon Marus, Snibril avait souvent vu des soldats, mais c’étaient de simples sentinelles. Ceux-ci semblaient avoir souffert, leurs uniformes étaient en lambeaux et souvent tachés de sang.

Les soldats se donnèrent à peine le mal de lever la tête quand Snibril passa. Mais ceux qui le firent aperçurent les Fulgurognes et commencèrent à donner des coups de coude à leurs collègues. Un ou deux portèrent même la main à leur épée.

On murmurait également chez les Fulgurognes. Ils resserrèrent les rangs et considérèrent les Dumiis d’un œil soupçonneux.

Snibril pivota sur sa selle.

— Je ne veux pas d’histoires, ordonna-t-il.

— Pourquoi pas ? lança une voix bougonne dans les rangs fulgurognes. Ce sont des Dumiis !

— Vous préféreriez avoir affaire à des moizes ?

Il mena Roland vers un groupe de soldats assis sur un poil abattu.

— Où est votre chef ? demanda-t-il.

Un Dumii le toisa.

— Y en a plus ! dit-il. Le général s’est fait tuer.

Un silence.

— Vous devez vous demander qui nous sommes, suggéra Snibril.

— On est trop éreinté pour se poser des questions, répliqua le soldat en s’adossant de nouveau au poil.

— On se redresse !

Un instant, Snibril se demanda qui venait de crier cela, avant de s’apercevoir que c’était lui.

A sa surprise, le soldat se mit au garde-à-vous.

— Et maintenant, conduisez-moi à votre officier de rang le plus élevé, enchaîna Snibril.

Il ne faut pas que je dise s’il vous plaît, se répéta-t-il. Je ne dois pas lui laisser l’occasion de réfléchir. Il a l’habitude des ordres. Obéir aux ordres lui vient plus naturellement que la réflexion.

— Euh… Ça doit être le sergent Caréus. S’il est encore en vie.

— Conduisez-moi à lui, immédiatement !

Le soldat contempla l’armée dépenaillée qui se tenait derrière Snibril. Son front se plissa.

— Je vais parler au sergent, déclara Snibril.

Le soldat retrouva aussitôt le garde-à-vous.

— Bien, monsieur. Par ici, dit-il.

Il conduisit Snibril à travers plusieurs groupes de soldats moroses jusqu’à un homme trapu, assis par terre. Il portait un bras en écharpe et avait le teint blafard. Etablir l’identité de Snibril ne sembla pas trop le tracasser. Son moral était si bas qu’il aurait accepté les ordres de n’importe qui, pourvu qu’il semble savoir ce qu’il faisait.

— Sergent Caréus, Quinzième Légion. Enfin, ce qu’il en reste. Nous avons été rappelés en urgence sur Uzure, d’Ultima Marus, mais tandis que nous étions en route…

— … il y a eu une tempête… compléta automatiquement Snibril.

— Et ensuite…

— … vous avez été attaqués par des moizes chevauchant des snargues, acheva Snibril.

— Oui. Sans arrêt. Comment êtes-vous au courant ?

— Je suis très doué pour les devinettes. Combien êtes-vous ?

— Trois cents valides, environ, et pas mal de blessés.

— Je connais une cité sûre où vous pourrez évacuer vos blessés. Ce n’est qu’à deux jours de marche facile, si nous vous prêtons quelques soldats pour les escorter.

— Y en faudra trop, objecta le sergent. Y a des moizes partout.

— Pas là où nous sommes passés, répondit Snibril d’une voix assurée. Il n’y en a plus. Et le reste d’entre nous vous accompagnera à Uzure.

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