Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Glurk rêva de corps souples se frayant un passage rapide dans les fourrés. Sur leur passage, le Tapis semblait s’animer. C’était comme un choc dans une tasse ; les ondes concentriques s’étendaient, prenant de l’ampleur au fil de leur progression. Dans les profondeurs des cavernes souterraines, des créatures endormies s’éveillèrent pour pousser des hurlements. Il vit le Déàcoudre qui s’étendait très loin au-delà de la Vernisie, un grand dôme d’argent. Il vit les feux des Vivants occupés à extraire le vernis de Vernisie, les flammes que vomissait leur forge.

Dans son rêve, il se déplaçait entre les poils comme un spectre dans la nuit, jusqu’à ce qu’il atteigne la Plaine Perpétuelle. Le Tapis se terminait abruptement et, au-delà de ses frontières, la Plaine s’étendait à perte de vue. Il chercha des poils et n’en vit aucun, rien qu’une plaine sans fin, et les boules de poussière que faisait rouler le vent mélancolique. Culaïna était debout au pied de l’ultime poil, sa robe claquant au souffle des rafales.

Glurk se redressa brusquement.

Le matin était venu. Une lumière jaune mouchetait la clairière, faisant luire les poils comme du bronze. Brocando dormait encore. Les autres causaient paisiblement.

Un seul regard suffit.

— Pas exactement des rêves, expliqua Forficule. Nous n’avons pas réellement rêvé. Elle vit toutes ses existences à la fois, et nous en avons capté les échos…

— J’ai vu Culaïna voyager à travers le Tapis, commença Glurk. Et je crois que j’ai vu Snibril, aussi.

— Moi, j’ai vu les contrées de l’Atre et le feu céleste, ajouta Forficule.

— Y avait toutes sortes de créatures, fit Glurk.

Brocando se retourna et ouvrit les yeux. Il écouta les autres un moment, avant d’opiner.

— J’étais de retour sur la Terre de la Grand-Porte. Il y avait une caverne avec un plafond en dôme. Au-dessous du dôme, se dressait un trône de bronze, où siégeait un Vortegorne. Il avait la barbe jaune et une couronne. Deux moizes se tenaient devant lui. Je jurerais que Gormaliche était l’un des deux. Ils riaient. Et soudain, l’un d’eux s’est emparé de la couronne et le Vortegorne est resté passif, le menton sur le poing, sans dire un mot.

— Ce doit être Stagbat, leur roi, supputa Glurk. J’ai surpris une conversation entre gardes. Les moizes sont apparus un jour, après que le grand Découdre eut frappé dans les parages, et ils ont dépeint le grand Découdre comme une arme dumiie. Ils se sont présentés en alliés. Et maintenant, bien sûr, ils ont la conduite de l’endroit.

— On ne peut pas contrôler le grand Découdre, intervint Forficule. Je me tue à vous répéter que c’est un phénomène naturel.

— Ils repèrent toujours nos points faibles, dit Glurk.

Il tourna le regard vers Fléau, qui gardait le silence.

— Et toi, quel rêve as-tu fait ? demanda-t-il.

— J’ai rêvé… J’ai rêvé… (Tout d’un coup, Fléau sembla sortir d’une léthargie.) Je n’ai rien rêvé du tout. J’ai dormi comme un loir.

Il n’y avait aucun signe de Culaïna. Les pones étaient toujours là.

— Elles estiment que la vie va être intéressante, constata Glurk. Elles aimaient bien travailler pour les Vortegornes. Les gens venaient leur lire des histoires, des trucs comme ça. Ça doit pas être marrant d’avoir un cerveau et pas de mains pour faire les choses.

— Il vaut mieux aller à Uzure, annonça Fléau. Je ne crois pas que nous ayons le choix.

— Nous avons tous les choix que nous voulons, corrigea Forficule. Simplement, nous devons choisir d’aller à Uzure.

Glurk sella Acrelangue.

— On se dirige droit sur des périodes intéressantes, fit-il remarquer sur un ton sinistre.

Fléau jeta un dernier coup d’œil circulaire sur la clairière du sucre.

— Elle est par là, quelque part, dit-il.

— Partout, répondit Forficule. Partout où il y a un choix à faire.

Il y avait une expression lointaine dans les yeux de Fléau.

— Quelle sensation cela fait-il de savoir tout ce qui peut se produire ?

— C’est terrible, dit Forficule. Allons, venez. Fléau ? J’ai dit : venez !

14

Après la tempête, Snibril avait pris la tête des recherches. Ils avaient fouillé les décombres du lieu. Ils étaient descendus dans la Trame, encordés ensemble, et avaient hurlé les noms des disparus. Ils n’avaient rien trouvé.

Mais comme l’aurait fait remarquer Forficule, mieux valait ne rien trouver que de trouver… quelque chose.

Puis ils avaient découvert des traces dans une clairière retirée. Un grand nombre de créatures s’étaient réunies. Il sembla à Snibril qu’une autre les avait suivies, quelqu’un qui s’était tapi quelque temps dans les fourrés… Mais la poussière soulevée par la tempête avait tout recouvert, et il était difficile de se forger des certitudes. Les traces, ce qu’on en distinguait, se dirigeaient vers le sud.

Les Munrungues avaient aidé le peuple de Brocando à réparer les murailles et les constructions, bien que le roc lui-même soit visiblement de guingois, désormais. Mais comme quelqu’un le fit remarquer, au moins, si le grand Découdre revenait, ils connaissaient désormais le passage vers la Trame. Là-dessous, rien ne pourrait les atteindre.

Snibril y réfléchissait en chevauchant Roland à travers les poils, en quête de nouvelles traces.

On peut toujours se réfugier dans la Trame, se disait-il. Arrêter de vivre comme des gens normaux. Nous tapir dans le noir.

Les Fulgurognes pensent qu’aucun ennemi n’est trop grand pour qu’on s’attaque à lui, mais le grand Découdre… on ne l’a même jamais vu.

Les Dumiis n’ont pas la même mentalité. Quand un ennemi est trop gros, ils estiment qu’il vaut mieux aller s’en chercher un plus petit.

Peut-être que Forficule a raison. On ne peut pas arrêter le grand Découdre. Mais au moins, on peut arrêter d’en avoir peur.

— Je vais à Uzure, annonça-t-il ce soir-là à la tribu.

Ils le dévisagèrent avec une expression horrifiée.

D’un point de vue pratique, en supposant qu’il ait survécu, Glurk était toujours leur chef. S’il était mort, alors, le relais passait à Snibril. Les enfants de Glurk étaient tous trop jeunes. Personne ne voulait perdre un chef pour la deuxième fois.

— Tu ne peux pas nous abandonner, s’indigna Dodor Plinte, le cordonnier de la tribu. Tu es notre chef.

— Uzure est importante, répliqua Snibril. Sans l’Empire, nous ne serions que de simples chasseurs.

Les Munrungues échangèrent des regards.

— Mais c’est ce que nous sommes : de simples chasseurs, fit Plinte.

— Oui, mais au moins on en est conscient, dit Snibril. Et puis, on est devenu plus compliqué que ça.

— C’est bien vrai, remarqua Crouly Woulf, qui avait presque le même âge que Forficule. Les gens ne se tapent plus aussi souvent sur le crâne à coups de massue qu’au temps où j’étais gosse. On se dispute davantage.

— Ça veut pas dire qu’on soit meilleur pour autant ! protesta Plinte.

Crouly Woulf se frictionna l’occiput.

— Chais pas, dit-il. Les gens sont plus grands, de nos jours. Et ils gémissent moins souvent.

— Peuh ! Les Fulgurognes n’entretiennent aucune relation avec l’Empire, eux, contra Plinte. Et ils se débrouillent.

— Ils les combattent, répliqua simplement Snibril. C’est étonnant les choses qui peuvent déteindre sur vous, même quand vous vous battez contre quelqu’un. Des idées comme… comme l’idée de ne pas tuer les gens sans arrêt, ce genre-là.

Un Fulgurogne leva la main.

— Ça, c’est bien vrai. Autrefois, le roi n’arrêtait pas de balancer les gens du haut du roc.

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