Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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Le batteur s’efforça de se masser les poignets afin d’y ramener un peu de vie.

Fausset posa un regard abattu sur les danseurs à bout de forces. « Bon, alors… » fit-il, et il leva une fois de plus son violon.

картинка 128

Mademoiselle Trottemenu et son cavalier écoutèrent depuis les lambeaux de brume qui se faufilaient autour du champ dans la lumière de l’aube.

La Mort reconnut le rythme lent et insistant. Il revit les figurines de bois qui tournoyaient au fil du temps jusqu’à ce que le ressort arrive en bout de course.

« ÇA, JE NE CONNAIS PAS.

— C’est la dernière valse.

— À MON AVIS, UNE CHOSE PAREILLE N’EXISTE PAS.

— Vous savez, dit mademoiselle Trottemenu, je m’suis demandé toute la soirée comment ça allait se passer. Comment vous alliez vous y prendre. Je veux dire, il faut bien mourir de quelque chose, non ? Je me suis dit que ce serait peut-être d’épuisement, mais je m’suis jamais sentie aussi bien. J’ai déjà vécu toute ma vie, et je suis même pas essoufflée. En fait, ça m’a drôlement requinquée, Pierre Porte. Et je… »

Elle n’alla pas plus loin.

« Je respire pas, c’est ça. » Ce n’était pas une question. Elle se mit une main devant la figure et souffla dessus.

« C’EST ÇA.

— Je vois. Je m’suis jamais autant amusée de toute ma vie… Ha ! Alors… Quand… ?

— VOUS VOUS RAPPELEZ, VOUS AVEZ DIT QU’EN ME VOYANT ÇA VOUS AVAIT FAIT UN CHOC ?

— Oui ?

— ALORS VOILÀ. »

Mademoiselle Trottemenu n’avait pas l’air de l’entendre.

Elle tournait et retournait sa main d’avant en arrière, comme si elle ne l’avait encore jamais vue. « Je constate que vous avez opéré quelques modifications, Pierre Porte, dit-elle.

— NON. C’EST LA VIE QUI EN OPÈRE BEAUCOUP.

— Je veux dire que j’ai l’air plus jeune.

— C’EST BIEN CE QUE JE VOULAIS DIRE AUSSI. »

Il claqua des doigts. Bigadin cessa de brouter près de la haie pour s’approcher au petit trot.

« Vous savez, reprit mademoiselle Trottemenu, j’ai souvent pensé… J’ai souvent pensé que tout le monde porte… vous savez… son âge naturel. On voit des gamins de dix ans qui se conduisent comme s’ils en avaient trente-cinq. Certains naissent déjà adultes, même. Ce serait bien si je pouvais me dire que j’ai eu… (elle baissa la tête pour se regarder) oh, mettons dix-huit ans… toute ma vie. À l’intérieur. »

La Mort ne dit rien. Il l’aida à monter sur le cheval.

« Quand je vois ce que la vie fait aux gens, vous savez, vous avez pas l’air si terrible », dit-elle nerveusement.

La Mort fit claquer ses dents. Bigadin se mit au pas.

« Vous avez jamais connu la Vie, hein ?

— HONNÊTEMENT, JE DOIS DIRE QUE NON.

— Sans doute un grand machin blanc qui crépite. Comme un orage magnétique en pantalon, dit mademoiselle Trottemenu.

— JE NE CROIS PAS. »

Bigadin s’éleva dans le ciel du matin.

« En tout cas… mort à tous les tyrans, dit Mademoiselle Trottemenu.

— OUI.

— On va où ? »

Bigadin galopait, mais le paysage ne bougeait pas.

« Un bon cheval que vous avez là, fit mademoiselle Trottemenu d’une voix tremblotante.

— OUI.

— Mais qu’est-ce qu’il fait ?

— IL PREND DE LA VITESSE.

— Mais on va nulle part… » Ils disparurent.

картинка 129

Ils réapparurent.

Dans un paysage de montagnes déchiquetées couvertes de neige et de glace verte. Non pas de vieilles montagnes, usées par le temps et les intempéries, généreuses en pentes douces pour amateurs de ski, mais de jeunes montagnes, boudeuses, adolescentes. Celles qui recèlent des ravins invisibles et des crevasses impitoyables. Une tyrolienne déplacée, et le bel écho du chevrier solitaire vire à la livraison express de cinquante tonnes de neige.

Le cheval atterrit sur une congère qui, logiquement, n’aurait pas dû pouvoir supporter son poids.

La Mort mit pied à terre et aida mademoiselle Trottemenu à descendre.

Ils marchèrent dans la neige jusqu’à une piste boueuse et gelée qui enserrait le flanc de la montagne.

« Pourquoi on est là ? demanda l’esprit de mademoiselle Trottemenu.

— JE NE ME POSE PAS DE QUESTIONS D’ORDRE COSMIQUE.

— Je veux dire ici, sur cette montagne. Dans ce lieu géographique, fit mademoiselle Trottemenu d’un ton patient.

— ÇA N’A RIEN À VOIR AVEC LA GÉOGRAPHIE.

— Avec quoi, alors ?

— AVEC L’HISTOIRE. »

Ils suivirent un tournant dans la piste. Ils tombèrent sur un poney qui mangeait un buisson, un ballot sur le dos. La piste se terminait dans une paroi de neige d’une pureté suspecte.

La Mort sortit un sablier des replis de sa robe.

« MAINTENANT », dit-il, puis il s’enfonça dans la neige.

Elle regarda un moment la paroi en se demandant si elle pourrait en faire autant. Drôlement difficile de perdre l’habitude de la consistance.

Puis elle n’eut plus besoin de s’interroger.

Quelqu’un en sortit.

картинка 130

La Mort rajusta la bride de Bigadin et se mit en selle. Il marqua une pause, le temps d’observer les deux silhouettes près de l’avalanche. Elles avaient perdu de leur éclat à en devenir presque invisibles et leurs voix n’étaient plus qu’un souffle d’air.

« Tout ce qu’il a dit, c’est : “LÀ OÙ VOUS IREZ, CE SERA ENSEMBLE.” J’ai demandé : “Où ça ?” Il m’a répondu qu’il savait pas. Qu’est-ce qui s’est passé ?

— Rufus… tu vas avoir du mal à le croire, mon amour…

— Et qui c’est, cet homme masqué ? »

Tous deux regardèrent alentour.

Il n’y avait personne.

картинка 131

Dans le village des montagnes du Bélier où l’on connaît le sens de la danse Morris, on ne la danse qu’une seule fois, à l’aube, le premier jour du printemps. Après quoi on ne la danse plus de tout l’été. Après tout, à quoi bon ? À quoi ça servirait ?

Mais un certain jour, lorsque les nuits raccourcissent, les danseurs quittent leur travail plus tôt et sortent des greniers et des placards l ’autre costume, le noir, et les autres clochettes. Puis ils se rendent par des chemins différents dans une vallée au milieu des arbres dénudés. Ils ne parlent pas. Il n’y a pas de musique. On aurait du mal à imaginer une musique de circonstance.

Les clochettes ne sonnent pas. Elles sont en octefer, un métal magique. Mais ce ne sont pas précisément des clochettes silencieuses. Le silence n’est que l’absence de bruit. Elles produisent le contraire du bruit, une espèce de silence au grain épais.

Et dans l’après-midi glacial, à l’heure où la lumière se retire du ciel, parmi les feuilles gelées et dans l’atmosphère humide, ils dansent l’autre danse Morris. Pour une question d’équilibre à maintenir.

Il faut danser les deux, disent-ils. Sinon, on n’en danse aucune.

картинка 132

Vindelle Pounze traversait d’un pas nonchalant le pont d’Airain. C’était l’heure, à Ankh-Morpork, où les adeptes de la nuit vont se coucher et où ceux du jour se réveillent. Pour une fois, on n’en voyait guère de l’une ou l’autre sorte.

Vindelle avait éprouvé le besoin de se rendre en ce lieu précis, cette nuit-ci, à cette heure-ci. Ce n’était pas exactement l’impression qu’il avait ressentie lorsqu’il avait su qu’il allait mourir. Plutôt celle que ressent une roue dentée dans une pendule : des rouages tournent, le ressort se détend, et on s’immobilise sur place…

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