Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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— Huh ! Ah ouais ? Vraiment ? C’est le genre d’ânerie que les gens débitent tout le temps. Ça, ou encore : Ma parole, vous avez bonne mine. Ou alors : Le vieux chien remue encore de la queue. C’est dans les vieux pots qu’on fait la bonne soupe. Ce genre de choses. C’est de la bêtise. Comme si fallait se réjouir d’être vieux ! Comme si on avait à y gagner de prendre la chose avec philosophie ! Ma tête sait penser “jeune”, mais mes genoux ont du mal à suivre. Comme mon dos. Et mes dents. Essayez donc de persuader mes genoux qu’ils ont l’âge qu’ils se donnent, vous m’en direz des nouvelles. Ou plutôt ils m’en diront des nouvelles.

— ÇA VAUDRAIT PEUT-ÊTRE LA PEINE D’ESSAYER. »

Davantage de silhouettes s’agitaient devant le feu. La Mort voyait des poteaux peints de rayures et tendus de banderoles.

« D’habitude, les gars ramènent deux portes de grange jusqu’ici et les clouent ensemble pour faire un parquet convenable, fit observer mademoiselle Trottemenu. Ensuite tout le monde se met à danser.

— DES DANSES FOLKLORIQUES ? fit la Mort d’un ton las.

— Non. On a sa fierté, tout d’même.

— PARDON.

— Hé, c’est Pierre Porte, non ? fit une silhouette qui sortit de l’obscurité.

— C’est ce bon vieux Pierre !

— Hé, Pierre ! »

La Mort passa en revue un cercle de figures sans malice.

« SALUT, LES AMIS.

— On a entendu dire que t’étais parti », fit Duc Fondelet. Il jeta un coup d’œil à mademoiselle Trottemenu que la Mort aidait à descendre de cheval. Sa voix hésita un peu tandis qu’il s’efforçait d’analyser la situation.

« Vous êtes drôlement… étincelante… ce soir, mademoiselle Trottemenu », termina-t-il galamment.

L’atmosphère sentait l’herbe chaude et humide. Un groupe de musiciens amateurs continuait de s’installer sous un auvent.

Des tables sur tréteaux croulaient sous des plats qu’on associe traditionnellement aux banquets : pâtés en croûte à l’air de fortifications militaires vernissées, jarres d’oignons démoniaques au vinaigre, pommes de terre en robe des champs baignant dans des océans cholestéroliques de beurre fondu. Certains anciens du pays s’étaient déjà installés sur les bancs mis à disposition et mastiquaient avec stoïcisme à défaut de dents, l’air décidés à rester là toute la nuit si nécessaire.

« Ça fait plaisir de voir les vieux s’amuser », dit mademoiselle Trottemenu.

La Mort regarda les convives. La plupart étaient moins âgés que mademoiselle Trottemenu.

Un gloussement fusa de l’obscurité odorante de l’autre côté du feu.

« Et aussi les jeunes, ajouta-t-elle d’un ton égal. On avait un dicton sur cette époque de l’année. Voyons voir… un truc du genre “Blé en moisson, noix dans la hotte/Levez jupons, tombez…” quelque chose. » Elle soupira. « Ce que le temps file, hein ?

— OUI.

— Vous savez, Pierre Porte, vous avez peut-être raison pour la pensée positive. Ce soir, je me sens beaucoup mieux.

— OUI ? »

Mademoiselle Trottemenu regarda le parquet d’un air méditatif. « J’étais une fameuse danseuse dans mon jeune temps. Je dansais encore que les autres tenaient plus debout. Je pouvais danser jusqu’à ce que la lune se couche. Jusqu’à ce que le soleil se lève. »

Elle se passa les mains derrière la tête et dénoua les rubans qui maintenaient en un chignon serré ses cheveux qu’elle fit tomber d’une secousse en une cascade blanche.

« Je suppose que vous dansez, monsieur Porte ?

— JE SUIS CONNU POUR ÇA, MADEMOISELLE TROTTEMENU. »

Sous l’auvent de l’orchestre, le premier violon adressa un hochement de tête à ses collègues, se cala le violon sous le menton et se mit à taper du pied sur les planches…

« Un ! Deux ! Et un deux trois quatre… »

картинка 127

Imaginez un paysage qu’un croissant de lune survole lentement de sa clarté orangée. Et, tout en bas, le cercle d’un feu de joie dans la nuit.

Les grands succès des bals défilèrent : contredanses et réels, dont les figures tournoyantes et intriquées, si les danseurs avaient porté des lampions, auraient tracé des arabesques topologiques inexplicables pour la physique classique, ces danses qui poussent des individus parfaitement sains d’esprit à lancer des cris comme « Dos-za-dos ! » et « Pro-menade ! » sans se sentir morts de honte pendant un bon moment.

Une fois les blessés évacués, les survivants attaquèrent polkas, mazurkas, branles ronds, branles carrés et autres branles à géométrie variable, puis ces danses où certains participants forment une arche pendant que d’autres passent dessous – entre parenthèses des réminiscences populaires d’exécutions – ainsi que des danses en rond – réminiscences populaires probables d’épidémies de peste.

Deux silhouettes virevoltantes participèrent à chacune d’elles comme s’il ne devait pas y avoir de lendemain.

Le premier violon eut vaguement conscience, lorsqu’il s’arrêta pour reprendre son souffle, d’une silhouette tournoyante qui sortit en trombe de la mêlée dans un bruit de claquettes et d’une voix qui lui dit à l’oreille : « TU VAS CONTINUER, MOI, JE TE LE GARANTIS. »

Lorsqu’il faiblit une seconde fois, un diamant aussi gros que son poing atterrit à ses pieds sur le parquet. Une autre silhouette plus petite se détacha d’un pas léger de la foule de danseurs et lui glissa : « Guillaume Fausset, si toi et les autres vous continuez pas de jouer, je veillerai personnellement à t’empoisonner la vie. »

Puis elle réintégra la masse en transe.

Le violoneux baissa les yeux sur le diamant. Il aurait pu payer la rançon de cinq rois, n’importe lesquels au hasard. Il s’empressa de l’envoyer d’un coup de pied derrière lui.

« Ton coude a retrouvé des forces, hein ? fit le batteur avec un grand sourire.

— Tais-toi et joue ! »

Il se rendit compte qu’il lui venait sous les doigts des airs dont son cerveau n’avait jamais eu connaissance. Même chose pour le batteur et le sonneur de cornemuse. La musique leur arrivait à flots de quelque part. Ils ne la jouaient pas. C’étaient eux les instruments.

« C’EST LE MOMENT DE LANCER UNE NOUVELLE DANSE.

— DeuurrreMmm-da-deum-deum », fredonna le violoneux ; la sueur lui dégoulinait du menton et il attaqua un air différent.

Les danseurs tournèrent en rond, comme perdus, cherchant leurs pas. Mais un couple passa au milieu d’eux avec assurance, jambes fléchies à la façon des prédateurs, bras joints en avant comme le beaupré d’un galion pirate. Au bout du parquet, le couple fit demi-tour dans une convulsion de membres qui semblait défier l’anatomie classique, et reprit sa progression saccadée à travers la foule.

« Elle s’appelle comment, celle-là ?

— TANGO.

— On peut se retrouver en prison pour ça ?

— JE NE CROIS PAS.

— Étonnant. »

La musique changea.

« Celle-là, je la connais ! C’est la danse tauromachique de Quirm ! O-lé !

— AU LAIT ? »

Une pétarade ultrarapide de petits bruits secs et mats rythma soudain la musique.

« Qui c’est qui joue des maracas ? »

La Mort sourit.

« DES MARACAS ? JE N’AI PAS BESOIN… DE MARACAS. »

Puis vint le dénouement.

La lune n’était plus que l’ombre d’elle-même sur un horizon. Sur l’autre apparaissait déjà la lueur lointaine du jour en marche.

Les danseurs désertèrent le parquet.

L’énergie qui avait animé l’orchestre tout au long de la nuit décrut lentement. Les musiciens se regardèrent les uns les autres. Fausset, le violoneux, jeta un coup d’œil par terre. Le diamant était toujours là.

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