Terry Pratchett - Le faucheur

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Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUSTENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur ses quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts-vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.
Tandis que, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…

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Encore du papier : un paquet de lettres attachées ensemble. Il le posa sur le voile. On ne gagnait jamais rien à mettre son nez dans ce que les humains se disaient les uns aux autres, le langage n’était là que pour masquer leurs pensées.

Puis, tout au fond, il tomba sur une boîte plus petite. Il la sortit, la tourna et la retourna dans ses mains. Après quoi il défit le loqueteau et souleva le couvercle.

Un mécanisme ronronna.

La mélodie n’était pas fameuse. La Mort avait entendu toutes les musiques jamais écrites, et la plupart valaient mieux que ça. Les notes sèches et nasillardes défilaient sur un petit rythme à trois temps.

Dans la boîte à musique, au-dessus des engrenages qui toupillaient activement, deux danseurs de bois s’agitaient par à-coups dans une parodie de valse.

La Mort les contempla jusqu’à ce que le mécanisme s’arrête. Il lut alors l’inscription.

Il s’agissait d’un cadeau.

À côté de lui, le sablier transvidait ses grains dans l’ampoule inférieure. Il l’ignora.

Il remonta le ressort détendu. Deux silhouettes qui traversaient le temps en valsant. Et quand la musique s’arrêtait, il suffisait de tourner la clé.

Le mécanisme arriva une fois de plus en bout de course ; la Mort resta un moment immobile dans le noir et le silence puis prit une décision.

Il ne restait que quelques secondes. Les secondes avaient beaucoup compté pour Pierre Porte, parce que sa réserve était limitée. Elles ne signifiaient rien pour la Mort qui n’avait jamais eu de réserve du tout.

Il sortit de la maison endormie, se remit en selle et s’en alla.

Le voyage dura un instant équivalant à trois cents millions d’années pour la lumière, mais la Mort se déplace dans un espace où le temps ne signifie rien. La lumière croit voyager plus vite que tout, mais elle se trompe. Elle aura beau foncer le plus vite possible, elle verra toujours que les ténèbres sont arrivées les premières et qu’elles l’attendent.

Il eut de la compagnie durant le trajet : des galaxies, des étoiles, des lambeaux de matière lumineuse défilaient et tournoyaient en spirales vers leur destination lointaine.

La Mort sur son cheval pâle se déplaçait au fil des ténèbres comme une bulle au fil d’une rivière.

Et toute rivière aboutit quelque part.

Puis, en dessous, une plaine. La distance n’avait ici pas plus de sens que le temps, mais on éprouvait un sentiment d’immensité. La plaine pouvait se trouver à un kilomètre comme à un million ; elle était creusée de longues vallées ou de ruisselets qui s’enfuyaient de chaque côté à perte de vue à mesure qu’il s’approchait.

Il se posa.

Il descendit de cheval et s’immobilisa dans le silence. Puis il mit un genou en terre.

Changer la perspective. Le paysage sillonné se perd dans des distances considérables, s’incurve sur les bords, devient l’extrémité d’un doigt.

Azraël leva son doigt vers un visage qui emplissait le ciel, éclairé par la faible lueur des galaxies agonisantes.

Il existe un milliard de Morts, mais toutes sont des projections de la seule et unique Mort : Azraël, le Grand Attracteur, la Mort des Univers, le commencement et la fin des temps.

La majeure partie de l’univers est composée de matière obscure, et seul Azraël sait de qui il s’agit.

Des yeux si vastes qu’une supernova éveillerait à peine un soupçon de lueur sur l’iris pivotèrent lentement et se fixèrent sur la toute petite silhouette posée sur les immenses plaines circonvolutées de son doigt. À côté d’Azraël, la grande Horloge qui flottait au centre de tout le réseau des dimensions égrenait son tic-tac. Des étoiles scintillaient dans les yeux de la Mort suprême.

La Mort du Disque-monde se releva.

« SEIGNEUR, JE VOUS DEMANDE… »

Trois serviteurs de l’oubli naquirent silencieusement à côté de lui.

L’un dit : Ne l’écoutez pas. Il est accusé d’ingérence.

L’un dit : Et de morticide.

L’un dit : Et d’orgueil. Et de vivre avec intention de survivre.

L’un dit : Et de se ranger du côté du chaos contre le bon ordre.

Azraël haussa un sourcil.

Les serviteurs s’écartèrent de la Mort et attendirent.

« SEIGNEUR, NOUS SAVONS QU’IL N’Y A PAS DE BON ORDRE EN DEHORS DE CELUI QUE NOUS CRÉONS… »

L’expression d’Azraël ne changea pas.

« IL N’Y A PAS D’AUTRE ESPOIR QUE NOUS. IL N’Y A PAS D’AUTRE MISÉRICORDE QUE NOUS. IL N’Y A PAS DE JUSTICE. IL N’Y A QUE NOUS. »

Le visage sombre et morne emplissait le ciel.

« TOUT CE QUI EST EST À NOUS. MAIS NOUS DEVONS Y FAIRE ATTENTION. PARCE QUE SINON, NOUS N’EXISTONS PAS. SI NOUS N’EXISTONS PAS, ALORS IL N’Y A RIEN SINON L’OUBLI AVEUGLE.

» ET MÊME L’OUBLI DOIT FINIR UN JOUR. SEIGNEUR, M’ACCORDEREZ-VOUS UN PEU DE TEMPS ? POUR RÉTABLIR UN ÉQUILIBRE. POUR RENDRE CE QUI A ÉTÉ DONNÉ. POUR LE SALUT DES PRISONNIERS ET LE VOL DES OISEAUX. »

La Mort fit un pas en arrière.

Impossible de lire la moindre expression sur les traits d’Azraël.

La Mort jeta un coup d’œil en coin aux serviteurs.

« SEIGNEUR, QUE PEUT ESPÉRER LA MOISSON SINON LES ATTENTIONS DU FAUCHEUR ? »

Il attendit.

« SEIGNEUR ? » répéta la Mort.

Durant le temps qu’il mit pour répondre, plusieurs galaxies se déployèrent, tournoyèrent autour d’Azraël comme des serpentins, entrèrent en collision et disparurent. Puis Azraël répondit :

картинка 120

Un autre doigt se tendit dans les ténèbres vers l’Horloge.

De faibles cris de rage fusèrent parmi les serviteurs, puis des cris de prise de conscience que suivirent trois flammes bleues fugitives.

Toutes les autres horloges, même celle dépourvue d’aiguilles de la Mort, ne sont que des reflets de l’Horloge. Des répliques exactes de l’Horloge ; elles donnent l’heure à l’univers, mais l’Horloge donne l’heure au temps. C’est le ressort moteur d’où découle l’ensemble du temps.

Et l’Horloge est ainsi conçue que la grande aiguille ne fait qu’une fois le tour du cadran.

La petite aiguille suit en ronronnant un chemin circulaire que même la lumière mettrait des jours à parcourir, éternellement pourchassée par les minutes, les heures, les jours, les mois, les années et les lustres. Mais l’aiguille de l’Univers ne fait qu’une fois le tour du cadran.

Du moins, jusqu’à ce que quelqu’un remonte l’Horloge.

Et la Mort ramena chez elle une poignée de temps.

картинка 121

La clochette d’une boutique tinta.

Druto Poteau, fleuriste, regarda par-dessus une gerbe de polyenta floribunda madame Bouscule. Quelqu’un se tenait debout parmi les vases de fleurs. Quelqu’un de vaguement indistinct ; à vrai dire, même après coup, Druto ne saurait jamais avec certitude qui s’était trouvé dans sa boutique ni ce que lui-même avait réellement dit.

Il s’avança d’un air cauteleux en se frottant les mains.

« Que puis-je fai…

— DES FLEURS. »

Druto hésita, mais un court instant seulement.

« Et ce serait… euh… pour…

— UNE DAME.

— Avez-vous une préf…

— DES LYS.

— Ah ? Vous êtes sûr que les lys…

— J’AIME LES LYS.

— Hum… C’est juste que le lys n’est pas très gai…

— J’AIME CE QUI N’EST PAS TRÈS G… »

La silhouette hésita.

« QU’EST-CE QUE VOUS ME CONSEILLEZ ? »

Druto embraya en douceur. « Les roses font toujours plaisir. Ou les orchidées. Beaucoup de messieurs me disent ces temps-ci que les dames apprécient davantage une seule orchidée qu’un bouquet de roses…

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