George Martin - L'Épée de feu

Здесь есть возможность читать онлайн «George Martin - L'Épée de feu» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2002, ISBN: 2002, Издательство: Pygmalion, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Épée de feu»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

L'Épée de feu — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Épée de feu», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je vous le dirai, riposta Davos, si vous me dites qui m’a trahi. » Il ne pouvait s’agir que de Sladhor Saan, mais il persistait encore à espérer qu’il n’en fut rien.

La femme rouge se mit à rire. « Nul ne vous a trahi, chevalier Oignon. C’est dans mes flammes que j’ai vu votre dessein. »

Ses flammes. « S’il vous est possible de voir le futur dans ces fameuses flammes, comment se fait-il que nous ayons brûlé sur la Néra ? Vous avez donné mes fils au feu…, mes fils, mon bateau, mes hommes, il dévorait tout… »

Mélisandre secoua la tête. « Vous me faites injure, chevalier Oignon. Ces feux-là ne m’étaient pas imputables. Me fussé-je trouvée là que votre bataille aurait tourné tout autrement. Mais le roi était entouré d’incroyants, et son orgueil se révéla plus puissant que sa foi. Si tant est que cruel fut son châtiment, du moins a-t-il tiré la leçon de sa faute. »

Mes fils n’étaient donc rien de plus qu’une leçon de roi ? Davos sentit sa bouche se crisper.

« Il fait nuit pour l’instant dans vos Sept Couronnes, reprit la femme rouge, mais bientôt va se relever le soleil. La guerre continue, Davos Mervault, et certains ne tarderont guère à apprendre qu’un simple tison dans les cendres demeure à même d’allumer un prodigieux brasier. Quand le vieux mestre regardait Stannis, il ne voyait en lui qu’un homme. Vous, vous voyez un roi. Vous faites erreur tous deux. Il est l’élu du Maître, le guerrier du feu. Je l’ai vu mener le combat contre les ténèbres, j’ai vu cela dans mes flammes. Les flammes ne mentent pas, sans quoi vous ne seriez pas là. Les écritures prophétiques sont également formelles. Quand saignera l’étoile rouge et que les ténèbres se regrouperont, Azor Ahai renaîtra parmi le sel et la fumée pour réveiller les dragons de pierre. L’étoile saignante est apparue pour disparaître, et Peyredragon est le lieu du sel et de la fumée. Stannis Baratheon est Azor Ahai ressuscité ! » Incandescentes à l’instar de braises jumelles, ses prunelles rouges semblèrent le sonder jusqu’au fond de l’âme. « Vous ne me croyez pas. Vous doutez même à présent de la vérité de R’hllor…, et néanmoins vous l’avez servi et le servirez à nouveau. Je vais vous laisser réfléchir à tout ce que je vous ai dit. Et comme R’hllor est la source de tous les bienfaits, je vais aussi vous laisser la torche. »

Un sourire et un tourbillon de jupes écarlates, elle avait déjà disparu. Il ne restait d’elle que son parfum. Plus la torche. Davos se laissa aller sur le sol de la cellule et emprisonna ses genoux dans ses bras. Les clignotements de la torche couraient sur le mur, au-dessus de lui. Une fois que se furent éteints les pas de Mélisandre, seul se percevait le remue-ménage incessant des rats. Glace et feu, songea-t-il. Noir et blanc. Ténèbres et lumière. Il se trouvait incapable de nier la puissance de ce maudit dieu. Il avait vu Mélisandre mettre bas l’ombre abominable, et la prêtresse savait des choses qu’elle ne pouvait savoir d’aucune façon. Elle a vu mon projet dans ses flammes. Malgré le réconfort puisé dans la certitude que Sla ne l’avait pas vendu, l’idée que la femme rouge pût grâce à ses flammes fouiner jusque dans ses pensées les plus secrètes le tracassait au-delà de toute expression. Et puis qu’a-t-elle voulu dire en affirmant que j’avais déjà servi son dieu et que je le ferais encore ? Il n’aimait pas du tout cela non plus.

Il leva les yeux pour fixer la torche. Il la fixa longuement sans ciller, scrutant l’ardeur intermittente des flammèches et leurs contorsions. Il s’efforça de voir par-delà, de percer leur rideau sauvage et de discerner ce qui d’aventure vivait derrière…, mais il n’y avait rien, rien là que du feu, et ses yeux finirent à la longue par larmoyer.

Las de s’aveugler vainement, Davos se pelotonna dans la paille et s’abandonna au sommeil.

Trois jours plus tard – enfin, Bouillie était venu trois fois, Lamproie deux –, il entendit des éclats de voix dans le corridor.

Il se mit aussitôt sur son séant et, s’adossant au mur, prêta l’oreille. Bruits de lutte. Une nouveauté, cela le changeait de son monde immuable. Le tapage venait de la gauche, où s’embranchait l’escalier menant à l’air libre. Un homme protestait avec véhémence et se débattait.

« … dément ! », gueulait-il au moment où il fit son apparition, traîné par deux gardes dont la poitrine arborait l’emblème du cœur ardent. Bouillie les précédait, faisant cliqueter un trousseau de clefs, et ser Axell Florent fermait la marche. « Au nom de l’affection que tu me portes, Axell, conjura le captif d’un ton désespéré, de grâce, relâchez-moi ! Vous ne pouvez agir ainsi, je ne suis pas un traître… » Passablement âgé, mince et de haute taille, il avait les cheveux d’un gris argenté, une barbe en pointe, et la peur tordait son long visage distingué. « Où est Selyse ? où est la reine ? j’exige de la voir ! Les Autres vous emportent, tous tant que vous êtes ! Relâchez-moi ! »

Les gardes le laissaient sans sourciller glapir tout son saoul. « Ici ? » demanda Bouillie en s’arrêtant devant la cellule. Davos se mit sur pied. Une seconde, il fut tenté de foncer dans le tas dès que la grille serait ouverte, mais c’était absurde. L’adversaire était trop nombreux, les gardes portaient épée, Bouillie avait la force d’un taureau.

Ser Axell acquiesça d’un hochement sec. « Laissons ces félons jouir du compagnonnage.

— Je ne suis pas un félon ! » piaula le nouveau venu pendant que Bouillie déverrouillait la porte. Malgré la sobriété de sa tenue, braies noires et doublet de laine gris, son élocution le prouvait de haute naissance. Ici, sa naissance ne lui servira de rien, songea Davos.

Bouillie ouvrit la grille à la volée, ser Axell hocha le menton, et les gardes envoyèrent baller leur charge tête la première dans la cellule. L’homme trébucha, prêt à s’affaler, mais Davos l’ayant rattrapé, il se dégagea d’un geste brusque et se précipita en titubant vers la porte sans autre fruit que de se la voir claquer au nez. « Non ! piailla-t-il, blême et bichonné, nooooon… ! » Brusquement, ses jambes se ramollirent, et il se laissa lentement glisser à terre, les poings crispés sur les barreaux de fer. Ser Axell, Bouillie et les gardes avaient déjà tourné les talons. « Vous ne pouvez faire cela ! cria l’homme aux dos qui s’éloignaient. Je suis la Main du roi ! »

Davos sut alors à qui il avait affaire. « Vous êtes Alester Florent. »

L’autre se retourna. « Qui… ?

— Ser Davos Mervault. »

Lord Alester cilla. « Mervault…, le chevalier Oignon. C’est vous qui avez tenté d’assassiner Mélisandre. »

Davos se garda de nier. « Devant Accalmie, vous portiez une armure rousse et un corselet serti de fleurs en lapis. » Il lui tendit la main pour l’aider à se relever.

Lord Alester brossa la paille immonde qui souillait ses vêtements. « Je… je vous prie d’excuser ma tenue, ser. Mes coffres ont été perdus quand les Lannister submergèrent notre camp. Je me suis échappé sans autres effets que la maille que j’avais sur le dos et les bagues que j’avais aux doigts. »

Il porte toujours ces bagues, nota Davos, quelque peu blasé sur le privilège d’avoir, lui, pas mal de doigts mutilés.

« Sans doute un marmiton ou un palefrenier se pavane à présent par tout Port-Réal paré de mon manteau rehaussé de pierres précieuses et de mon doublet de velours à crevés, poursuivit lord Alester avec une somptueuse inconscience. Mais ces horreurs-là sont le cortège de la guerre, ainsi que nul n’ignore. Vous avez dû vous-même essuyer des pertes pour votre part.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Épée de feu»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Épée de feu» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'Épée de feu»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Épée de feu» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x