George Martin - Les Noces Pourpres

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A Reine Couronne, Bran et ses compagnons de route se sont réfugiés durant l’orage dans la tour du lac tandis que les sauvageons occupent l’auberge du village. L’intervention sanglante d’Eté permet à Jon de s’échapper à destination de Châteaunoir pour y donner l’alerte et, malgré la suspicion qu’il inspire, contribuer à en organiser la défense.
Enlevée aux brigands par Sandor Clegane qui compte à son tour la rançonner à Vivesaigues, Arya finit par se retrouver au lieu même où est censée se célébrer, par le mariage d’Edmure Tally, la réconciliation de Robb et des Frey. Mais elle assiste au grand massacre, dit des « noces pourpres », où périssent sa mère et son frère.
Ces deux épisodes ne sont que quelques-unes des innombrables péripéties contenues dans ce volume et imaginées par George R.R. Martin. Car, plus inventif que jamais, l’écrivain poursuit une saga considérée comme un chef-d’œuvre du genre et acclamée dans le monde entier.

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« Faut qu’il meure, décréta Styr le Magnar. Tue-le, corbac. »

Le vieillard n’ouvrit pas la bouche. Il se contenta de dévisager Jon, debout, là, parmi les sauvageons. Eu égard à la pluie, la fumée, l’éclairage chiche du feu, il pouvait ne pas s’être aperçu que Jon était, exception faite du manteau en peau de mouton, entièrement vêtu de noir. S’en est-il aperçu quand même ?

Jon dégaina Grand-Griffe. La pluie pourlécha l’acier, et le reflet du feu fit courir sur le fil une sinistre lueur orange. Un feu si chétif, le payer de sa vie… Le souvenir l’assaillit des paroles prononcées par Qhorin Mimain tandis que chacun scrutait le halo du feu allumé là-haut, dans le col Museux. Le feu, c’est la vie, là-haut, leur avait-il dit, mais ça peut être aussi la mort. Seulement, cela se passait au fin fond des Crocgivre, au-delà du Mur, en plein désert d’une sauvagerie sans foi ni loi. Ici, c’était le Don, le Don placé sous la protection de la Garde de Nuit, le Don couvert par la puissance de Winterfell. Tout homme aurait dû pouvoir, ici, faire librement du feu sans risquer d’encourir la mort.

« Pourquoi tu hésites ? cracha le Magnar. Fais-le, et c’est tout. »

Même alors, le captif demeura muet. « Grâce », il aurait pu dire, ou bien : « Vous m’avez déjà pris mon cheval, mon argent et mes provisions, laissez-moi du moins conserver la vie », ou encore : « Non, par pitié, je ne vous ai rien fait. » Il aurait aussi bien pu dire mille autres choses, il aurait pu pleurer, pu invoquer ses dieux. Sauf qu’aucun mot ne l’aurait sauvé, désormais. Peut-être le savait-il. Aussi tenait-il sa langue, dardant seulement sur Jon un regard accusateur et suppliant.

Quoi qu’ils exigent, tu ne devras pas barguigner. Marche avec eux, mange avec eux, bats-toi dans leurs rangs… Mais ce pauvre vieux n’avait opposé aucune résistance. Il avait joué de malchance, un point c’est tout. Qui il était, d’où il venait, où il comptait se rendre sur sa pitoyable haridelle éreintée…, bagatelles que tout cela.

Il est vieux, s’encouragea-t-il. Dans les cinquante, et peut-être même soixante. Il a vécu plus longuement que la plupart. Les Thenns le tueront de toute manière, et j’aurai beau dire ou faire, rien ne le sauvera. Grand-Griffe se faisait plus pesante que plomb, trop pesante pour qu’il la soulève. L’homme persistait à darder sur lui des yeux aussi vastes et noirs qu’un puits. Je vais tomber dans ces yeux-là et m’y noyer. Ceux du Magnar ne le lâchaient pas davantage, avec une défiance quasi palpable. Cet homme est un homme mort. Qu’importe si c’est de ma propre main qu’il périt ? Un coup, un seul, et l’affaire serait réglée, vite et proprement. Grand-Griffe était en acier valyrien. Comme Glace . Jon se ressouvint d’une autre exécution ; le déserteur agenouillé, sa tête roulant, la neige empourprée…, l’épée de Père, les propos de Père, la physionomie de Père…

« Fais-le, Jon Snow, le pressa Ygrid. Tu dois. Pour prouver que t’es pas corbac mais un homme du peuple libre.

— Un vieux, peinard, au coin du feu ?

— Orell aussi était peinard au coin du feu. T’as pas tardé à le tuer. » Son regard se durcit brusquement. « Même que tu voulais me tuer aussi. Avant de voir que je suis une femme. Quoique je dormais.

— C’était différent. Vous étiez des soldats… des sentinelles.

— Mouais, et vous autres, corbacs, vous vouliez pas être vus. Pas plus qu’on veut être vus, nous, maintenant. C’est tout à fait pareil. Tue-le. »

Il tourna le dos au bonhomme. « Non. »

Le Magnar s’avança sur lui, dangereux, glacial, carrure impressionnante. « Si, je dis. C’est moi qui commande, ici.

— Vous commandez les Thenns, riposta Jon, pas le peuple libre.

— Le peuple libre, j’en vois pas. Je vois qu’un corbac et une femelle corbac.

— Je suis pas une femelle corbac ! » Ygrid arracha vivement son poignard du fourreau. Trois foulées furieuses, et, empoignant le vieillard aux cheveux pour lui rejeter la tête en arrière, elle lui trancha la gorge d’une oreille à l’autre. La mort elle-même n’arracha pas un cri au captif. « T’y connais rien, Jon Snow ! » glapit-elle en lui balançant aux pieds l’arme ensanglantée.

Le Magnar dit quelque chose en vieille langue. L’ordre à ses Thenns, probablement, d’abattre Jon sur place, mais il n’eut pas le loisir d’en vérifier l’exécution. Un éclair vertical ravagea la nuit d’une incandescence bleuâtre, la foudre frappa la tour au milieu du lac avec une fureur qui empestait le soufre, et, quand éclata là-dessus le fracas du tonnerre, tous eurent l’impression que les ténèbres chancelaient.

Et la mort fut d’un bond sur eux.

Malgré la semi-cécité dont l’affectait l’éblouissement de l’éclair, Jon entr’aperçut fuser l’ombre un battement de cœur avant que n’explose le hurlement. Le premier Thenn mourut de la même mort que le vieux, le gosier béant sur des flots de sang. Puis l’illumination s’éteignit comme l’ombre, en grondant, s’esquivait par une pirouette, et, dans le noir, un nouvel homme s’affala. Des jurons retentirent, et des coups de gueule, des cris de douleur. Jon vit Gros Cloque tituber vers l’arrière et, ce faisant, flanquer par terre trois types collés dans son dos. Fantôme , songea-t-il dans un instant d’aberration, Fantôme a sauté le Mur. Mais, à la faveur d’un nouvel éclair faisant de la nuit le jour, il vit distinctement le loup juché sur le torse de Del et ses babines dégouttantes de sang noir. Gris. Il est gris.

Un coup de tonnerre, et les ténèbres se reployèrent instantanément. Les Thenns dardaient leurs piques au petit bonheur, tandis que le loup se ruait entre eux. L’odeur du carnage affola la jument du vieux qui, cabrée, se mit à labourer l’espace avec ses sabots. Grand-Griffe encore au poing, Jon comprit sur-le-champ que le sort lui offrait enfin l’occasion rêvée.

Il pourfendit son premier homme comme celui-ci pivotait pour s’en prendre au loup, culbuta un deuxième au passage, en tailla un troisième. Du fond de la démence générale, il entendit quelqu’un crier son nom, mais était-ce Ygrid ? Etait-ce le Magnar ? Il lui fut impossible de le démêler. Le Thenn qui se débattait pour maîtriser la jument ne le vit même pas. Grand-Griffe avait la légèreté d’une plume. Il en cingla par-derrière le mollet du type et la sentit s’y glisser jusqu’à l’os. La chute du sauvageon permit à la bête de détaler, mais la main libre de Jon se débrouilla pour lui agripper la crinière et, d’un bond, le hisser sur son dos. Des doigts se refermant sur sa cheville, il hacha à tours de bras et vit la face de Sabraque se dissoudre en un bain de sang. Le cheval se cabra, rua. Un Thenn écopa, crrrac, d’un sabot dans la tempe, et puis…

… et puis voilà, triple galop. Sans que Jon se donne le moindre mal pour guider sa monture. C’en était déjà bien assez que de conserver son assiette, alors que le cheval fonçait éperdument dans la boue, la pluie, le tonnerre. L’herbe détrempée flagellait son visage, et une lance lui frôla l’oreille en sifflant. S’il trébuche et se casse une jambe, mon compte est bon, songea-t-il, mais les anciens dieux prirent son parti, et la jument ne trébucha point. Des éclairs continuaient à lézarder la coupole noire du ciel, les roulements du tonnerre à ébranler les plaines, et les clameurs s’estompaient, derrière, puis s’éteignirent enfin.

Au bout de ce qui lui parut d’interminables heures, la pluie s’interrompit. Il se trouvait seul au milieu d’une mer de hautes herbes noires. Subitement conscient de lancinements dans sa cuisse droite, il eut la stupeur, en l’examinant, de constater qu’une flèche était venue s’y ficher derrière. Quand diable m’a-t-elle atteint ? Il empoigna la hampe et, d’une saccade, essaya de l’extirper, mais le fer était enfoui trop profond dans la chair, et la moindre traction dessus déchaînait des douleurs atroces. Il s’efforça de repenser à l’auberge en folie, mais la seule image nette qui se présenta fut celle du fauve – décharné, gris, terrible. De trop grande taille pour n’être qu’un loup commun. Un loup-garou, alors. Forcément. Jamais il n’avait vu d’animal se mouvoir de manière aussi fulgurante. Comme un vent gris… Se pouvait-il que Robb eût regagné le nord ?

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