Robert Silverberg - Les Sorciers de Majipoor

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Sur Majipoor, planète géante, le pouvoir est partagé entre le Coronal qui représente, le Pontife qui administre, et la Dame des Rêves qui inspire dans leur sommeil les milliards d’humains et de membres d’autre espèces.
A la mort d’un Pontife, le Coronal lui succède et nomme un nouveau Coronal. Jamais dans l’histoire multimillénaire de Majipoor, aucun n’a choisi son propre fils.
Or, mille ans avant le règne de Lord Valentin, tandis que le Pontife Prankipin agonise, les ambitions attisent les passions. Prestimion est le candidat idéal bien qu’il n’ait pas été encore désigné par le Coronal en titre, Lord Confalume.
Mais Confalume a un fils, Korsibar, d’autant de prestance que Prestimion. Et dont la soeur jumelle, la belle Thismet, est ambitieuse pour deux.
Sous le règne pacifique et prospère de Prankipin, adepte des sciences occultes, oracles, mages et sorciers ont conquis la faveur des grands, puis de tout le peuple, embrumant les esprits et répandant le désir de connaître et de maîtriser l’avenir.
La guerre qui s’annonce, dont personne ne veut, risque d’être aussi celle des ténèbres.

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Il redescendit en hâte vers sa monture et piqua des deux en direction du flotteur accidenté.

7

Il n’y avait pas d’autre végétation que l’herbe cuivrée et les femmes virent arriver Svor alors qu’il était encore à une certaine distance. Elles se tournèrent dans sa direction, le montrèrent du doigt et se rapprochèrent l’une de l’autre contre le flanc du flotteur, sans quitter Svor du regard. Oui, elles étaient jeunes, cela ne faisait plus de doute. Pauvrement vêtues, mais de taille bien prise et de belle prestance. La brune en particulier, remarqua-t-il, avait un port d’une grande élégance et d’une noble assurance. Mais, au nom du Divin, que faisaient-elles si loin de tout ? Ce n’était pas un endroit pour des femmes. La seule explication plausible était qu’elles étaient venues de leur propre chef retrouver un amant ou un mari enrôlé dans les troupes de Prestimion, une décision imprudente et irréfléchie.

Puis il fut assez près pour distinguer leur visage.

— Par tous les dieux et les démons ! s’écria-t-il d’une voix assourdie par une stupeur indicible. Princesse ! Comment êtes-vous…

— Pied à terre et restez près de votre monture, les mains levées ! ordonna Thismet, la main crispée sur un petit lanceur d’énergie braqué sur la poitrine de Svor.

— Je suis sans arme, madame, dit-il en descendant de sa monture. Dans tous les cas, je ne vous veux aucun mal. Je vous en prie… Cette arme est dangereuse…

— Pas un geste, monsieur le duc, poursuivit Thismet, le visage dur et froid. Je cherche le campement de Prestimion.

— Derrière nous, fit-il en tournant la tête à demi.

L’arme braquée sur sa poitrine lui inspirait une terreur extrême ; il aurait voulu qu’elle l’écarte sans tarder.

— Loin ?

— Moins d’une heure à dos de monture.

— Conduisez-nous au campement, Svor.

— Bien sûr, madame. Votre arme, s’il vous plaît… Ce n’est pas nécessaire…

— Je suppose que non.

Elle baissa le lanceur d’énergie et le remit dans l’étui qu’elle portait à la ceinture.

— Je craignais que vous n’ayez envie de nous exécuter sommairement, reprit-elle d’une voix adoucie, en croyant que j’espionnais pour le compte de mon frère. Mais ce n’est pas ce qui m’a amenée ici.

Svor n’osa pas lui demander la raison. La présence de la princesse le plongeait dans une profonde perplexité. À l’évidence le voyage n’avait pas été de tout repos. Thismet et Melithyrrh étaient sales, débraillées et avaient les traits tirés au point d’être méconnaissables. Leurs vêtements rustiques étaient crottés et déchirés, leur visage maculé de poussière, leurs cheveux emmêlés ; elles paraissaient sous-alimentées et donnaient l’impression de n’avoir pas dormi depuis plusieurs jours. L’éclat de la beauté de Thismet restait intact malgré sa mise débraillée. Mais elle était dans un état pitoyable et Melithyrrh ne valait pas mieux. Qu’étaient-elles donc venues faire là ? Leur présence pouvait-elle faire partie de quelque terrible machination ourdie par l’ennemi ? Svor voyait par une déchirure de la manche du corsage le petit poignard fixé à l’intérieur du bras de Thismet. Qu’elle eût ou non un sinistre projet en tête, la brusque apparition à Gloyn de la sœur de Korsibar était incompréhensible.

Svor baissa les bras pour prendre les rênes de sa monture.

— Je ne peux porter qu’une seule de vous à la fois, madame.

— J’attendrai près du flotteur, suggéra aussitôt Melithyrrh. Prenez la princesse et envoyez quelqu’un me chercher rapidement.

— Cela vous convient-il ? demanda Svor à Thismet.

— Il le faudra. Dites-moi, Svor : comment va le prince Prestimion ?

— Bien, madame. Très bien.

— Il doit avoir rassemblé une armée de belle. Pardonnez-moi, madame, je vous laisserai en juger par vous-même. Je dois vous considérer comme une ennemie et ne puis vous donner des détails sur…

— Je ne suis pas une ennemie, Svor.

Il la considéra fixement, sans répondre.

— Mon frère est un imbécile et ses conseillers de vils personnages. Je ne veux plus avoir affaire à eux. Pourquoi croyez-vous que nous avons traversé, Melithyrrh et moi, la moitié d’Alhanroel pour arriver jusqu’ici ? Ce voyage fut un véritable cauchemar. Nous avons dormi dans des taudis, avalé des brouets abjects, repoussé les avances de quantité de malotrus, de goujats… Quand je pense que nous avons détruit le flotteur à quelques kilomètres du but, reprit-elle, après un silence. Nous ne savions plus que faire, Svor, quand vous êtes arrivé. Croyez-vous qu’il me sera possible de faire un brin de toilette quelque part avant que vous me conduisiez auprès de Prestimion ? Cette couche de crasse que j’ai sur moi me dégoûte. Je n’ai pas pris de bain depuis au moins deux jours, peut-être trois. Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi sale.

— Il y a un ruisseau tout près d’ici, fit Svor en tournant la tête vers la gauche.

— Montrez-nous.

Il leur fit parcourir une centaine de mètres dans l’herbe dense. C’était le ruisseau qui alimentait le bourbier où s’était échoué leur flotteur ; l’eau y était vive et limpide.

— Restez près de votre monture, ordonna Thismet. Regardez de l’autre côté et ne vous retournez pas.

— Vous avez ma parole.

Une seule fois pendant leur bain, il lança un coup d’œil à la dérobée et seulement quand il n’y tint plus. Cet unique regard par-dessus l’épaule lui montra les deux femmes dans le ruisseau, de l’eau jusqu’aux genoux, dans leur nudité triomphante. Melithyrrh, le dos tourné, puisait de l’eau dans sa chemise et la versait sur Thismet qui se tenait de profil. La vue des fesses blanches et rebondies de Melithyrrh et des rondeurs parfaites des seins de la princesse se grava à jamais dans l’esprit de Svor et, après ces longues semaines de célibat, le laissa tremblant, les genoux flageolants.

— Vous vous sentez bien, Svor ? demanda Thismet quand elle revint du ruisseau avec Melithyrrh, plus propre et plus détendue. Je vous trouve très pâle, d’un seul coup.

— J’ai eu la fièvre la semaine dernière, répondit-il. Je suppose que je n’ai pas complètement récupéré.

Il aida Thismet à se hisser sur la selle et bondit derrière elle, les cuisses contre ses hanches, les bras serrés autour de sa taille. Cela l’excita tant qu’il crut devenir fou. Il cria à Melithyrrh de ne pas s’éloigner du flotteur tant qu’on ne serait pas venu la chercher et éperonna sa monture.

— Vous êtes donc complètement brouillée avec votre frère, madame ? demanda Svor après avoir chevauché un moment en silence au milieu des denses troupeaux de vongiforins et de klimbergeysts.

— Vous n’êtes pas très loin de la vérité en exprimant les choses ainsi. J’ai quitté le Château sans prévenir Korsibar, mais il doit savoir maintenant où je suis allée. Un jour, d’un seul coup, j’ai compris que je ne pouvais plus rester au milieu de ces gens-là. Une répulsion pour le Château m’est venue et je me suis dit que nous avions commis une erreur en arrachant le trône à Prestimion. Que c’était un horrible péché contre la volonté du Divin. J’ai décidé d’aller le voir pour le lui dire et implorer son pardon. C’est ce que j’ai l’intention de faire. Croyez-vous qu’il consentira à me pardonner, Svor ?

— Le prince Prestimion nourrit à votre endroit les pensées les plus bienveillantes, répondit Svor d’une voix douce. Nul doute qu’il accueillera votre revirement avec un plaisir sans mélange.

Mais il se demanda de nouveau s’il ne s’agissait pas de quelque tortueuse machination de Korsibar contre Prestimion ou, plus vraisemblablement, de Dantirya Sambail pour le compte du Coronal. Mais de quelle nature ? Quel bénéfice Korsibar pouvait-il espérer en envoyant la princesse et sa dame d’honneur sans escorte, à des milliers de kilomètres, dans le campement de Prestimion ? Nourrissait-elle le dessein insensé de plonger son poignard dans le cœur du prince dès qu’il serait à sa portée ? Svor refusait de le croire. Surtout dans la position où il se trouvait, les yeux sur la courbe gracieuse du cou de la princesse, les cuisses collées à ses jambes, les bras refermés sur sa taille, juste au-dessous de la poitrine.

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