Robert Silverberg - Les Sorciers de Majipoor

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Sur Majipoor, planète géante, le pouvoir est partagé entre le Coronal qui représente, le Pontife qui administre, et la Dame des Rêves qui inspire dans leur sommeil les milliards d’humains et de membres d’autre espèces.
A la mort d’un Pontife, le Coronal lui succède et nomme un nouveau Coronal. Jamais dans l’histoire multimillénaire de Majipoor, aucun n’a choisi son propre fils.
Or, mille ans avant le règne de Lord Valentin, tandis que le Pontife Prankipin agonise, les ambitions attisent les passions. Prestimion est le candidat idéal bien qu’il n’ait pas été encore désigné par le Coronal en titre, Lord Confalume.
Mais Confalume a un fils, Korsibar, d’autant de prestance que Prestimion. Et dont la soeur jumelle, la belle Thismet, est ambitieuse pour deux.
Sous le règne pacifique et prospère de Prankipin, adepte des sciences occultes, oracles, mages et sorciers ont conquis la faveur des grands, puis de tout le peuple, embrumant les esprits et répandant le désir de connaître et de maîtriser l’avenir.
La guerre qui s’annonce, dont personne ne veut, risque d’être aussi celle des ténèbres.

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De l’autre côté, Svor observa un animal trapu comme un char, à la cuirasse luisante, pas très différent en apparence d’un mollitor, mais à l’évidence beaucoup moins agressif, qui allait placidement en bordure d’une zone marécageuse où pointaient les pousses roses d’une plante aquatique. Derrière, par l’ouverture d’un vallon secondaire que deux des petites îles de pierres encadraient comme des piliers, il distingua un autre troupeau énorme, des vongiforins cette fois, ces animaux porcins au groin aplati qui fouissaient l’herbe à la recherche des petites graines sucrées dont ils étaient friands. Le soleil était chaud et agréable ; des nuages floconneux passaient en hauteur ; un vent doux soufflait du sud. Une scène idyllique, se dit Svor. Presque idyllique. Il remarqua la présence, au sommet d’une des montagnes naines, d’un trio d’animaux de proie, au corps élancé, au pelage fauve, des kepjitaljis qui surveillaient avec intérêt les vongiforins en train de paître. Les carnivores – une mère et deux petits, supposa-t-il – avaient un corps long et effilé, une tête triangulaire aux fortes mâchoires, des yeux brillants comme des étoiles rouges, des pattes avant aux griffes acérées et de puissantes pattes arrière qui leur permettaient de se projeter rapidement vers leur proie par grands bonds inexorables. Il les avait déjà vus l’avant-veille, grondant, les babines couvertes de sang, sur un tas de côtes à demi rongées. Nul doute qu’ils se préparaient à tuer de nouveau.

Derrière lui, sur l’autre versant de la montagne miniature dont il avait fait son poste d’observation, se trouvait le camp de Prestimion.

La nouvelle armée était plus imposante que celles qui l’avaient précédée et continuait de grossir de jour en jour sous un afflux de volontaires de toutes les régions d’Alhanroel venant se rassembler sous la bannière du prince rebelle. Les survivants des débris de l’armée du Iyann avaient été les premiers à s’enrôler et ils étaient plus nombreux que Prestimion n’avait osé l’espérer ; il avait retrouvé le duc Miaule de Miaule, le casque d’or de Spalirises de Tumbrax, le robuste Gynim de Tapilpil avec son bataillon de frondeurs et bien d’autres hardis combattants qui ne se lassaient pas de raconter comment ils avaient échappé aux flots déchaînés et étaient avides de se venger d’un ennemi qui avait lâchement précipité sur eux toute l’eau du réservoir.

D’autres aussi étaient arrivés, une multitude d’autres ; une légion de combattants des terres australes, venus de Stoien, d’Aruachosia et de Vrist ; une troupe de la brumeuse Vrambikat, très loin à l’est, au-delà du Mont du Château, des hommes de plusieurs villes situées au pied du Mont, Megenthorp, Bevel, Da, des troupes de la cité de Matrician, la capitale du riche duché placé sous l’autorité de Fengiraz, dont la mère avait été la meilleure amie d’enfance de celle de Prestimion ; Gomoth Gehayn et ses fils intrépides, accompagnés de leurs hierax apprivoisés, venus de leur province occidentale pour espionner l’ennemi du haut du ciel. D’autres encore, jour après jour ; et jour après jour, de l’aube au crépuscule, Prestimion, Gialaurys et Septach Melayn se dépensaient sans compter pour les incorporer à la force unie qui allait bientôt se mettre en marche vers l’est et affronter les troupes du faux Coronal.

Certains de ces hommes étaient venus à Gloyn par amour pour Prestimion, d’autres parce qu’ils ne supportaient pas l’usurpation du trône par Korsibar, un grand nombre parce qu’ils avaient eu vent des rumeurs selon lesquelles le Coronal serait un Métamorphe déguisé et que cela leur était intolérable. Certains étaient seulement en quête d’aventure ; d’autres espéraient améliorer leur sort. Nombreux étaient ceux qui avaient rejoint le camp des rebelles par simple dégoût pour l’ignoble destruction du barrage de Mavestoi. Parmi ces derniers figurait un groupe de fermiers de la vallée du Iyann, qui avaient tous perdu des parents dans l’inondation et qui, bien qu’ils ne fussent ni prédisposés ni formés à la guerre, étaient venus à Gloyn armés de haches, de pelles, de fourches et autres outils agricoles susceptibles d’être utilisés contre l’usurpateur et son armée.

C’était une belle et bonne armée qui se rassemblait dans cette plaine et Svor, du haut de son empilement de rochers, la voyait s’étaler à ses pieds, défiler, faire l’exercice et répéter les manœuvres d’attaque et de défense. Savoir que Prestimion, après ces longs mois d’abattement à Triggoin, avait retrouvé sa résolution lui procurait une grande joie, car il souhaitait du fond du cœur voir son ami triompher et prendre la place qui lui revenait sur le Trône de Confalume.

Pour sa part, Svor en avait assez d’observer ces activités militaires et aspirait à prendre ses distances. N’étant pas un soldat, il n’était guère concerné par ces exercices, ces marches, ces plans de bataille et ne prenait guère de plaisir aux responsabilités qu’on lui avait confiées ; l’inaction lui devenait pesante. Son appartement au Château lui manquait, ses livres, ses cartes des étoiles et les dames. Surtout les dames, car une grande énergie courait par le corps petit et sec du duc Svor, une énergie qu’il libérait le plus aisément, il l’avait appris depuis bien longtemps, dans les bras d’une femme. Il avait eu dans sa vie maintes liaisons romantiques et clandestines avec de grandes dames du Château, maintes aventures dans les cités environnantes du Mont et, même dans le sinistre Labyrinthe, il avait réussi à trouver des compagnes de plaisir.

Mais il n’y avait pas de femmes dans le camp de Prestimion, pas plus qu’il n’y avait de villes alentour où il eût pu en trouver. L’impatience le gagnait. C’est pour cette raison qu’il était parti seul dans cette savane qui s’étendait au nord et à l’ouest du cantonnement, sans but précis, seulement pour se libérer, s’il y parvenait, de la tension que l’inaction et les nuits solitaires avaient accumulée en lui. Empruntant une des montures de la cavalerie, il était monté au sommet de la montagne miniature pour observer la plaine au-delà du campement ; sans se fixer une destination précise, il descendit dans la vallée adjacente, où il avait vu paître le troupeau de vongiforins.

Dans le vallon humide les vongiforins étaient innombrables, comme une mer s’étirant jusqu’à l’horizon ; de loin en loin, un petit groupe de klimbergeysts ou d’autres herbivores paissait paisiblement. Tous les animaux étaient paisibles et s’écartaient docilement, avec de petits grognements peu mélodieux, à l’approche de la monture de Svor. Pendant près d’une demi-heure, il poursuivit sa route vers le nord-ouest. Puis, passant près d’une autre montagne miniature formant îlot, il entrava les pattes de sa monture et gravit la pente pour avoir une vue d’ensemble du paysage. Il y fit une découverte surprenante. Un autre vallon s’ouvrait derrière l’empilement de rochers, une large étendue de gattaga aux reflets cuivrés, divisée par de petits ruisseaux. Au milieu du vallon, à moins de trois cents mètres au nord, Svor découvrit un flotteur poussiéreux et quelque peu cabossé, le nez piqué dans un bourbier, comme si de la boue avait encrassé les rotors du véhicule passant trop près du sol. Deux femmes se tenaient près du flotteur, jeunes, autant qu’il pût en juger. Il ne semblait y avoir personne d’autre. L’une était blonde, l’autre brune et, malgré la distance, Svor vit à leur attitude qu’elles étaient déroutées et préoccupées par l’état de leur véhicule.

Deux femmes voyageant seules en flotteur dans cette contrée inhabitée et sans voie de communication, peuplée de vongiforins, de klimbergeysts et de kepjitaljis aux griffes acérées ? C’était un spectacle pour le moins inattendu, mais qui méritait assurément une enquête approfondie.

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