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Michael Chabon: Le club des policiers yiddish

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Michael Chabon Le club des policiers yiddish

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Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s’avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l’étranger exigent la clôture de l’enquête mais Landsman s’obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni… Le rabbin aurait-il commandité le meurtre de son fils ? Dans quel but ? Et quels liens entretient la communauté verbover avec d’étranges commandos parlant hébreu ?

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— Inspecteur, articule le latkè, essoufflé, avant de gratifier le vieux d’un clin d’œil et d’un signe de tête. B’soir, grand-père. Bon, euh, inspecteur, excusez-moi, je viens de recevoir l’appel, j’ai été retenu un moment là-bas.

— Netsky sent le café et du sucre en poudre décore la manche droite de sa veste d’uniforme bleue. – Où est le Yid mort ?

— Au 208, répond Landsman, ouvrant la porte au latkè, puis se retournant vers le petit vieux : Tu entres, grand-père ?

— Non, murmure Élie, avec une pointe d’émotion que Landsman ne parvient pas à déchiffrer.

Cela pouvait être du regret comme du soulagement, ou encore l’obscure satisfaction d’un individu ayant un penchant pour la déception. La lueur captive des yeux du vieil homme cède la place à un film de larmes.

— C’était juste par curiosité. Merci, monsieur l’agent. Landsman, n’est-ce pas ?

— C’est inspecteur maintenant, corrige Landsman, très surpris que le vieux ait retrouvé son nom. Tu te souviens donc de moi, grand-père ?

— Je me souviens de tout, mon chou. – Élie plonge la main dans une poche de son manteau jaune délavé et en sort son pushke, petit cercueil de bois peint en noir, peu ou prou de la taille d’une boîte à fiches.

Sur le devant de la boîte, des mots en hébreu sont écrits à la peinture : L’ERETZ YISROËL. Le sommet présente une fente étroite pour recevoir des pièces ou un billet d’un dollar plié.

— Un modeste don ? reprend Élie.

La Terre promise n’a jamais paru plus lointaine ou inaccessible qu’à un Juif de Sitka. Elle se trouve à l’autre bout de la planète, un lieu misérable dirigé par des hommes unis seulement dans leur résolution à ne laisser entrer que le menu fretin d’une poignée de Juifs las. Depuis un demi-siècle, Arabes irréductibles et partisans de l’islam. Perses et Égyptiens, socialistes, nationalistes et monarchistes, panarabistes et panislamistes, fondamentalistes et parti d’Ali mordent à belles dents dans Eretz Yisroël et le rongent jusqu’à l’os. Jérusalem est une cité de murs couverts de sang et de slogans, de têtes fichées sur des poteaux téléphoniques. Les Juifs pratiquants du monde entier n’ont pas abandonné l’espoir de vivre un jour sur la terre de Sion. Mais les Juifs ont été jetés à la mer par trois fois déjà : en 586 avant l’ère chrétienne, en 70 de l’ère chrétienne et, avec une sauvagerie définitive, en 1948. Même pour les croyants, il est difficile de ne pas éprouver un sentiment de découragement sur leurs chances de pouvoir de nouveau glisser un pied dans l’entrebâillement de la porte.

Landsman sort son portefeuille et glisse un billet de vingt dollars dans le pushke d’Élie.

— Bonne chance, dit-il.

Le petit homme soulève son énorme sac, repart en traînant les pieds. Landsman tend le bras et le tire par la manche ; une question se formule dans son cœur, une question enfantine sur l’antique aspiration de son peuple à trouver asile. Élie se retourne avec un air de prudence experte. Peut-être Landsman est-il une espèce de perturbateur. Landsman sent sa question refluer comme la nicotine dans son système sanguin.

— Que transportes-tu donc dans ton sac, grand-père ? demande-t-il. Ça a l’air bien lourd.

— Un livre.

— Rien qu’un livre ?

— Il est très gros.

— Une longue histoire ?

— Très longue.

— De quoi parle-t-elle ?

— Du Messie, répond Élie. Maintenant, je te prie de retirer ta main.

Landsman le lâche. Le vieux redresse le dos, lève la tête. Ses yeux embués s’éclaircissent ; il a l’air fâché, dédaigneux, tout sauf vieux.

— Le Messie arrive, déclare-t-il.

Ce n’est pas tout à fait un avertissement, pourtant, pour une raison ou une autre, ses paroles qui se veulent une promesse de rédemption manquent de chaleur.

— Ça tombe bien, rétorque Landsman, agitant le pouce en direction du hall de l’hôtel. Ce soir, nous avons une chambre de libre.

Élie semble blessé, ou peut-être juste dégoûté. Il ouvre sa boîte noire, regarde à l’intérieur. Il sort le billet de vingt dollars que lui a donné Landsman et le lui rend. Puis il ramasse son sac, enfonce son chapeau blanc informe sur sa tête et s’éloigne péniblement sous la pluie.

Landsman froisse le billet, puis le fourre dans sa poche revolver. Il écrase sa papiros d’un coup de talon et rentre dans l’hôtel.

— Qui est ce dingue ? interroge Netsky.

— On l’appelle Élie, il est inoffensif, répond Tenenboym de derrière le grillage d’acier du guichet de la réception. On le voit parfois dans les parages. Toujours en train de faire de la retape pour le Messie. – Tenenboym se triture les molaires au moyen d’un cure-dents en or. – Écoutez, inspecteur, je suis censé ne rien dire. Mais autant vous tenir informé. La direction envoie un courrier demain.

— Je meurs d’impatience d’en connaître le contenu, dit Landsman.

— Le propriétaire a vendu à une société de Kansas City.

— Ils nous giclent.

— Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, répond Tenenboym. Personne n’a de statut clair. Mais il n’est pas exclu que vous ayez à quitter les lieux.

— C’est ce que va dire la lettre ?

Tenenboym hausse les épaules.

— Elle a été écrite par un avocat.

Landsman poste Netsky, le latkè, à l’entrée.

— Ne leur dicte pas ce qu’ils ont dit ou entendu, lui rappelle-t-il. Et ne les bouscule pas, même s’ils ont l’air de le mériter.

Menashe Shpringer, le légiste qui tourne avec l’équipe de nuit, s’engouffre dans le hall en pardessus noir et toque de fourrure, suivi d’un bruit de pluie crépitante. D’une main, Shpringer tient un parapluie dégoulinant. De l’autre, il tire un caddy chromé auquel sa boîte à outils en vinyle et une poubelle de plastique avec des trous en guise de poignées sont attachées au moyen d’un tendeur. Shpringer est une bouche d’incendie, avec ses jambes arquées et ses bras simiesques reliés à son cou sans profit apparent pour ses épaules. Son visage se compose presque entièrement de bajoues, et son front ridé fait penser à une de ces ruches en forme de dôme qu’on voit représenter l’industrie sur des gravures médiévales. Sur la poubelle, des mots en lettres bleues proclament : PIÈCES À CONVICTION.

— Tu quittes la ville ? lance Shpringer.

De nos jours, cette apostrophe n’est pas rare. Beaucoup de gens ont en effet quitté la ville ces deux dernières années, ils ont fui le district pour la liste restreinte des lieux qui veulent bien les accueillir – ou qui sont fatigués d’entendre parler de pogroms de seconde main et espèrent en organiser un eux-mêmes. Landsman répond qu’il ne va nulle part, autant qu’il sache. Les trois quarts des lieux qui accueillent des Juifs exigent d’eux qu’ils aient un parent proche déjà résident. Tous les parents proches de Landsman sont morts ou font face eux aussi à la rétrocession.

— Alors permets-moi de te dire adieu pour toujours, reprend Shpringer. Demain soir à la même heure, je me dorerai au chaud soleil du Saskatchewan.

— Saskatoon ? devine Landsman.

— Moins trente aujourd’hui, précise Shpringer. C’était la température maximale.

— Change d’optique, dit Landsman. Tu pourrais loger dans cette taule.

— Le Zamenhof. – Fouillant dans sa mémoire, Shpringer sort le dossier de Landsman et fronce le sourcil devant son contenu. – C’est juste. Home sweet home , hein ?

— Il me convient dans mon actuel mode de vie. Shpringer a un petit sourire d’où a disparu toute trace de compassion.

— Tu peux me conduire au défunt ?

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