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Michael Chabon: Le club des policiers yiddish

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Michael Chabon Le club des policiers yiddish

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Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s’avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l’étranger exigent la clôture de l’enquête mais Landsman s’obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni… Le rabbin aurait-il commandité le meurtre de son fils ? Dans quel but ? Et quels liens entretient la communauté verbover avec d’étranges commandos parlant hébreu ?

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L’obscurité le suit dans l’escalier jusqu’à la réception, cherchant à le prendre au collet, lui tirant la manche.

— Rien, dit-il à Tenenboym en reprenant ses esprits.

Il donne au mot une joyeuse sonorité. Ce pourrait être une prédiction de ce que doit révéler son enquête sur le meurtre d’Emanuel Lasker, une expression de ce pour quoi, d’après lui, Lasker a vécu et est mort, une prise de conscience de ce qui restera de la ville natale de Landsman après la rétrocession.

— Rien…

— Vous savez ce que dit Kohn, rétorque Tenenboym. Kohn dit que nous avons un fantôme dans la maison. – Kohn est le gérant de jour. – Qui marche dans la merde sème la merde. Kohn s’imagine que c’est le fantôme du professeur Zamenhof.

— Si on avait donné mon nom à un dépotoir pareil, je le hanterais aussi.

— On ne sait jamais, observe Tenenboym. Surtout par les temps qui courent.

Par les temps qui courent, on ne sait jamais. À Povorotny, une chatte accouplée avec un lapin a bien mis bas d’adorables monstres dont les photos ont fait la une du Sitka Tog. En février, aux quatre coins du district, cinq cents témoins ont juré avoir observé deux jours de suite, dans le miroitement de l’aurore boréale, le profil d’un visage humain portant barbe et papillotes. Des discussions passionnées ont éclaté sur l’identité du sage barbu du ciel, le fait qu’il souriait ou non (ou s’il souffrait simplement d’une petite crise de flatulence), et sur le sens de cette étrange apparition. La semaine précédente seulement, au milieu de la panique générale et des plumes d’un abattoir casher de Zhitlovsky Avenue, un poulet s’est retourné contre le shoykhet au moment où celui-ci levait son couteau rituel et a annoncé en araméen l’avènement imminent du Messie. D’après le Tog, le poulet miraculeux a fait maintes autres étonnantes prédictions, bien qu’il ait négligé de citer la soupe dans laquelle, étant une fois de plus redevenu silencieux à l’instar de Dieu lui-même, il a tenu ensuite la vedette. Même le survol le plus superficiel du dossier, songe Landsman, montrerait qu’un drôle de temps pour être un Juif a toujours été aussi un drôle de temps pour être un poulet.

3.

Dans la rue, le vent essore la pluie des revers de son pardessus. Landsman se blottit dans l’entrée de l’hôtel. Deux hommes, l’un avec un étui à violoncelle attaché sur le dos, l’autre protégeant de ses bras un violon ou une viole, luttent contre les intempéries pour se diriger vers la Perle de Manille, sur le trottoir d’en face. La salle de concert a beau se trouver à dix rues de là et à un monde de cette extrémité de Max Nordau Street, la gourmandise d’un Juif pour le porc, surtout frit, est plus forte que la nuit ou la distance, ou même une bourrasque glacée venue du golfe d’Alaska. Landsman, à part lui, résiste à l’envie de retourner à la chambre 505, à sa bouteille de slivovitz et à son verre souvenir de l’Exposition universelle.

Finalement, il allume une papiros. Après une décennie d’abstinence, Landsman s’est remis à fumer voilà pas tout à fait trois ans. Sa femme était enceinte, à l’époque. C’était une grossesse très discutée et, par certains côtés, longtemps désirée – sa première grossesse – mais sans avoir été programmée. Comme pour beaucoup de grossesses trop longtemps discutées, on pouvait parler d’antécédents d’ambivalence chez le futur père. À dix-sept semaines et un jour – le jour où Landsman avait acheté son premier paquet de Broadway en dix ans –, ils avaient reçu de mauvais résultats. Quelques-unes, pas toutes, des cellules du fœtus, nom de code Django, comportaient un chromosome supplémentaire sur la vingtième paire. Mosaïcisme chromosomique, ça s’appelait. Ça pouvait causer de graves anomalies, ça pouvait aussi n’avoir aucun effet. Dans la littérature disponible une personne croyante pouvait trouver du réconfort, un incroyant une bonne raison de se laisser abattre. La façon de voir de Landsman – ambivalente, négative et dénuée de la moindre foi en quoi que ce soit – avait prévalu. Armé d’une douzaine de laminaires dilatables, un médecin avait brisé le sceau de la vie de Django Landsman. Trois mois plus tard, Landsman et ses cigarettes déménagèrent de la maison sur l’île Tshernovits que lui et Bina partageaient depuis près de quinze ans qu’ils étaient mariés. Non qu’il ne puisse pas vivre avec ce sentiment de culpabilité, mais il ne pouvait tout simplement pas vivre avec ça et Bina.

Un vieil homme, avançant à la manière d’une voiture à bras bringuebalante, zigzague vers la porte de l’hôtel. Petit, moins de 1,55 mètre, il traîne un énorme sac de voyage. Landsman considère le long manteau blanc, ouvert sur un costume trois-pièces de la même couleur, et le chapeau à larges bords, également assorti, rabattu sur ses oreilles. Une barbe et des papillotes chenues, à la fois mécheuses et fournies. Son sac : une antique chimère de cuir éraflé et de brocart taché. Tout le côté droit du corps de l’arrivant gîte de cinq degrés par rapport au gauche, tiré vers le bas par le bagage, qui doit contenir toute la collection de lingots de plomb du petit garçon d’antan. L’homme s’arrête et lève un doigt, comme pour poser une question à Landsman. Le vent joue avec ses favoris et le bord de son chapeau, arrachant à sa barbe, ses aisselles, son haleine et sa peau un riche bouquet de tabac froid, de flanelle mouillée et de transpiration, celui de qui vit dans la rue. Landsman remarque la couleur des bottines pointues surannées du vieil homme, ivoire jauni, assortie à sa barbe, avec des boutons montant sur les côtés.

Landsman se rappelle qu’il voyait souvent ce dingue, à l’époque où il a arrêté Tenenboym pour vol simple et recel. Le Yid n’était alors pas plus jeune, et il n’est guère plus vieux aujourd’hui. On l’appelait Élie, parce qu’il débarquait en toutes sortes de lieux improbables avec son pushke, son tronc des pauvres, et l’air indéfinissable d’avoir toujours quelque chose à dire.

— Mon chou, lance-t-il maintenant à Landsman. C’est bien l’hôtel Zamenhof, non ?

Son accent yiddish semble un brin exotique aux oreilles de Landsman, teinté de hollandais peut-être. Le petit homme est tordu et frêle, mais son visage, mis à part les pattes d’oie autour de ses yeux bleus, paraît juvénile et lisse. Dans ses yeux brûle même une lueur d’impatience qui étonne Landsman. La perspective d’une nuit au Zamenhof ne provoque pas si souvent un tel plaisir anticipé.

— C’est exact. – Landsman offre une Broadway à Élie, qui en prend deux et en glisse une dans le reliquaire de sa poche de poitrine. – Eau chaude et eau froide. Shammès titulaire sur place.

— C’est toi le patron, chéri ?

Sa question arrache un sourire à Landsman. Il s’écarte, montrant la porte d’un geste.

— Le patron est à l’intérieur.

Mais le petit homme reste planté là, à se faire saucer, sa barbe ondoyant au vent tel un drapeau blanc. Il lève les yeux pour contempler la façade anonyme du Zamenhof, grise à la lumière trouble des réverbères. Étroit entassement de briques d’un blanc sale aux fenêtres percées en meurtrières, à trois ou quatre rues du tronçon le plus criard de Monastir Street, l’immeuble avait tout l’aspect d’un déshumidificateur. Son enseigne au néon clignote, mettant à la torture les ratés du Blackpool, de l’autre côté de la rue.

— Le Zamenhof, murmure le vieux, faisant écho aux lettres intermittentes de l’enseigne. Pas le Zamenhof. Le Zamenhof…

À ce moment-là, le latkè, un bleu du nom de Netsky, arrive en courant, tenant sa casquette de gardien de la paix, plate, ronde et à large visière.

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