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Michael Chabon: Le club des policiers yiddish

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Michael Chabon Le club des policiers yiddish

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Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L’inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s’avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l’étranger exigent la clôture de l’enquête mais Landsman s’obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni… Le rabbin aurait-il commandité le meurtre de son fils ? Dans quel but ? Et quels liens entretient la communauté verbover avec d’étranges commandos parlant hébreu ?

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— On dirait que j’ai connu un tas de Yids amateurs d’échecs qui prenaient de la poudre, commente Tenenboym.

— Même topo, acquiesce Landsman, contemplant le défunt, s’apercevant qu’il l’a déjà vu dans les parages du Zamenhof.

Quelque chose de l’oisillon, l’œil brillant, le pif retroussé. Légère rougeur sur les joues et à la gorge, possible couperose. Pas un dur à cuire, ni une ordure, ni tout à fait une âme perdue. Un Yid pas très différent de Landsman en somme, à part son choix de la drogue. Ongles propres. Toujours en chapeau et cravate. Lisait un livre plein de notes en bas de page autrefois. À présent Lasker repose à plat ventre sur le lit pliant, face au mur, vêtu seulement d’un caleçon blanc ordinaire. Des cheveux roux, des taches de son, une barbe dorée de trois jours. Une esquisse de double menton, que Landsman impute à une vie antérieure de petit garçon obèse. Yeux bleuâtres dans leurs orbites noires de sang. À la nuque, un petit trou, une perle de sang. Aucune trace de lutte. Rien qui indique que Lasker l’ait vu venir, ou même ait été conscient à l’instant où c’était arrivé. Sur le lit, remarque Landsman, manque l’oreiller.

— Si j’avais su, je lui aurais peut-être proposé une partie ou deux.

— J’ignorais que vous aimiez les échecs.

— Je ne suis pas bon, réplique Landsman.

Devant le placard, sur le tapis pelucheux du vert jaunâtre médicamenteux d’une pastille pour la gorge, il repère une minuscule plume blanche. Il ouvre brusquement la porte du placard ; là, par terre, se trouve l’oreiller, transpercé afin d’étouffer la détonation des gaz enflammés d’une cartouche.

— Je ne suis pas doué pour le milieu de partie.

— D’après mon expérience, inspecteur, objecte Tenenboym, tout est milieu de partie.

— Comme si je ne le savais pas, dit Landsman.

Il téléphone pour réveiller son collègue, Berko Shemets.

— Inspecteur Shemets, clame-t-il dans son portable, un Shoyfer AT réglementaire. C’est moi, ton coéquipier.

— Je t’ai déjà prié de ne plus me faire ça, Meyer, répond Berko.

Inutile de le préciser, lui aussi a huit heures à tuer avant son prochain service.

— Tu as le droit d’être furieux, concède Landsman. Mais j’ai pensé que tu ne dormais peut-être pas encore.

— Non, je ne dormais pas.

À la différence de Landsman, Berko Shemets n’a pas gâché son mariage ou sa vie personnelle. Tous les soirs, il s’endort dans les bras de son adorable épouse, dont l’amour est mérité, partagé et estimé à sa juste valeur par son mari, un type loyal qui ne lui donne jamais aucun motif de chagrin ou d’inquiétude.

— Maudit sois-tu, Meyer, marmonne Berko. Puis en bon anglo-américain : Merde !

— J’ai ce qui ressemble à un homicide ici, à mon hôtel, annonce Landsman. Un pensionnaire, unique point d’impact à la nuque, étouffé avec un oreiller. Très propre.

— De la balle !

— C’est la seule raison pour laquelle je t’embête : la nature inhabituelle de ce meurtre.

Sitka, avec une population de 3 200 000 habitants, connaît une moyenne de 75 homicides annuels. Certains d’entre eux sont liés à des luttes de gangs : des shtarkers russes s’entretuant en free-style. Le reste des homicides de Sitka consiste en de prétendus crimes passionnels, un raccourci exprimant le produit mathématique du mélange alcool et armes à feu. Les exécutions de sang-froid sont aussi rares qu’elles sont difficiles à effacer du grand tableau blanc du poste de police où sont pointées les affaires non élucidées.

— Tu n’es pas de service, Meyer. Laisse tomber. Refile ça à Tabatchnik et à Carpas.

Ce mois-ci, le service de nuit incombe à Tabatchnik et à Carpas, les deux autres inspecteurs qui composent l’escouade B de la section homicides de la police du district au commissariat central de Sitka. Landsman doit reconnaître un certain attrait à l’idée de laisser ce pigeon chier sur leurs feutres mous.

— Ma foi, je le ferais bien, répond Landsman, sauf que c’est aussi mon lieu de résidence.

— Tu le connaissais ? s’exclame Berko d’une voix radoucie.

— Non, dit Landsman, je ne connaissais pas ce Yid.

Il détourne le regard de la masse pâle et semée de taches de rousseur du mort, étendu sur son lit pliant. Parfois, il ne peut s’empêcher d’éprouver de la compassion pour ces malheureux. Mieux vaut ne pas prendre cette habitude.

— Écoute, reprend Landsman, tu retournes au lit, on en reparlera demain. Je regrette de t’avoir dérangé. Bonne nuit. Dis à Ester-Malke que je lui présente mes excuses.

— Tu n’as pas l’air dans ton assiette, Meyer. Ça va ?

Ces derniers mois, Landsman a passé bon nombre d’appels à son coéquipier à des heures indues pour délirer et radoter dans son charabia geignard d’alcoolique. Il s’était libéré de son mariage deux ans plus tôt, et en avril le Piper Super Cub de sa sœur cadette s’écrasait contre le flanc du mont Dunkelblum, dans le Grand Nord. Mais Landsman ne pense pas à la mort de Naomi, ni à la honte de son divorce. Il a été terrassé par une vision de lui assis dans le salon crasseux du Zamenhof, sur un canapé autrefois blanc, à jouer aux échecs avec Emanuel Lasker ou peu importe son vrai nom. À partager leurs derniers feux faiblissants et à écouter le doux carillon de leur verre intérieur cassé. Que Landsman exècre les échecs ne rend pas le tableau moins touchant.

— Ce mec jouait aux échecs, Berko, je ne le savais pas. C’est tout.

— S’il te plaît, répond Berko, s’il te plaît, Meyer, je t’en prie, ne recommence pas à chialer.

— Ça va, dit Landsman. Bonsoir.

Landsman appelle le coordinateur pour s’instituer inspecteur officiel dans l’affaire Lasker. Un nouvel homicide de merde ne va pas spécialement nuire à son taux d’élucidation personnel. Non que ça ait une quelconque importance. Le 1er janvier, la souveraineté de l’ensemble du district fédéral de Sitka, parenthèse torturée de littoral rocheux courant le long des côtes occidentales des îles Baranof et Chichagof, reviendra à l’État d’Alaska. La police du district, à laquelle Landsman voue sa peau, sa tête et son âme depuis vingt ans, sera dissoute. Il est loin d’être clair que Landsman, ou Berko Shemets, ou n’importe qui d’autre, conservera son job. Rien n’est clair dans cette rétrocession imminente. Voilà pourquoi c’est un drôle de temps pour être juif.

2.

En attendant l’arrivée du latkè, le novice de patrouille, Landsman frappe aux portes. La plupart des pensionnaires de l’hôtel Zamenhof sont de sortie pour la nuit, en chair et en os ou en esprit ; pour ce qu’il tire des autres, il aurait pu aussi bien frapper aux portes de l’Institut Hirshkovits pour les malentendants. Ils forment une bande nerveuse, embrouillée, grossière et grincheuse, les pensionnaires du Zamenhof. Ce soir, pourtant, aucun d’eux ne semble plus agité que d’habitude. Et aucun d’eux ne paraît non plus à Landsman être du genre à presser une arme de poing de gros calibre contre la nuque de son prochain et à le tuer de sang-froid.

— Je perds mon temps avec ces bisons, explique Landsman à Tenenboym. Et toi, tu es sûr de n’avoir remarqué personne ni quoi que ce soit de spécial ?

— Non, je suis désolé, inspecteur.

— Tu n’es pas Bison futé, Tenenboym.

— Sans contestation possible.

— La porte de service ?

— Les dealers passaient par là, répond Tenenboym. Nous avons dû poser une alarme. Je l’aurais entendue.

Landsman envoie Tenenboym téléphoner au gérant de jour et au remplaçant du week-end, couchés douillettement dans leur lit. Ces messieurs sont d’accord avec Tenenboym pour dire que, autant qu’ils le sachent, personne n’a appelé le mort ni demandé à le voir. Jamais, de toute la durée de son séjour au Zamenhof. Aucun visiteur, aucun ami, pas même le livreur de la Perle de Manille. Il y a bien une différence entre lui et Lasker, se dit Landsman : Landsman reçoit de temps en temps la visite de Romel, chargé d’un sac de papier brun rempli de lumpia, les petits beignets de Java.

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