Poul Anderson - Stella Maris
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- Название:Stella Maris
- Автор:
- Издательство:Bélial'
- Жанр:
- Год:2008
- Город:Saint-Mammès
- ISBN:978-2-84344-086-1
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— Les Ases…»
Le dominant depuis son siège, Edh le coupa non sans sécheresse. « Que Woen et les autres en appellent à Niaerdh, à Nerthus, s’ils le souhaitent. C’est elle que je sers. Le prisonnier, vivra. »
Il baissa les yeux en grimaçant, se mordilla la lèvre.
« Tu sais que je suis l’ennemie de Rome, et tu sais aussi pourquoi, reprit-elle. Mais cette idée de causer sa ruine… à mesure que passent les années, cela m’apparaît de plus en plus comme des divagations. Ce n’est pas vraiment ce que la déesse m’a incitée à dire, c’est ce que je me suis convaincue de dire en son nom. Je n’ai pu que le répéter cette nuit, de crainte que l’assemblée n’ait été bouleversée. Mais que pouvons-nous vraiment obtenir des Romains, hormis leur retrait de ces terres ?
— Et si nous renions les dieux, comment pourrons-nous obtenir cela ? bredouilla-t-il.
— Peut-être est-ce à ton appétit de pouvoir et de gloire qu’il faudra renoncer », lança-t-elle.
Il lui décocha un regard mauvais. « Venant de tout autre que toi, ces mots seraient une injure mortelle. »
Elle se leva. Sa voix s’adoucit. « Heidhin, mon vieil ami, je suis navrée. Je ne voulais point te blesser. Jamais nous ne devons nous quereller, tous les deux. »
Il se leva à son tour. « Jadis, j’ai juré… que je te suivrais. »
Elle le prit par les mains. « Et c’est ce que tu as fait. Avec quelle vaillance. » Lorsqu’elle rejeta la tête en arrière pour mieux le voir, la capuche tomba et il découvrit son visage à la lueur de la lampe. Les ombres creusaient ses rides et rehaussaient ses pommettes, mais elles dissimulaient le gris de ses cheveux. « Nous avons fait du chemin, toi et moi.
— Je n’ai pas juré de t’obéir aveuglément », marmonna-t-il. Et il ne le faisait jamais. Il lui arrivait souvent d’agir à l’encontre de ses vœux. Ensuite, il lui montrait qu’il avait eu raison.
« Un si long chemin », murmura-t-elle, comme si elle n’avait rien entendu. Ses yeux noisette fouillèrent les ténèbres derrière lui. « Avons-nous échoué ici, à l’est du grand fleuve, parce que les années et les milles ont fini par nous user ? Nous aurions dû aller plus loin, jusque chez les Bataves, peut-être. Leurs terres sont ouvertes à la mer.
— Les Bructères nous ont réservé un accueil royal. Ils ont exaucé jusqu’au moindre de tes souhaits.
— Oh ! oui. Je leur en serai toujours reconnaissante. Toujours. Mais, un jour… toutes les tribus ne feront qu’un seul royaume… et je verrai à nouveau l’étoile de Niaerdh briller au-dessus de la mer.
— Pour que ce royaume voie le jour, nous devons d’abord saigner Rome.
— Ne parle pas de cela. Nous verrons plus tard. Pour le moment, souvenons-nous de choses douces. »
Le soleil rosissait le ciel lorsqu’il prit congé d’elle. La rosée scintillait sur la boue au-dehors. Sombre, il traversa sans s’arrêter le bosquet sacré, marchant vers le pavillon et le cheval qui l’y attendait. Elle, la paix lissait son front, elle était prête à dormir, mais lui, ses doigts se crispaient sur le manche de son poignard.
4.
Castra Vetera, le Vieux Camp, se trouvait près du Rhin, à peu près à l’emplacement qu’occupait la ville de Xanten à l’époque d’Everard et de Floris. Mais, en ce temps-là, toute la région était germanique – la Grande Germanie s’étendait de la mer du Nord à la Baltique, de l’Escaut à la Vistule, et c’était le Danube qui la limitait au sud. Durant les deux millénaires à venir, elle donnerait naissance à la Suède, au Danemark, à la Norvège, à l’Autriche, à la Suisse, aux Pays-Bas et à l’Allemagne. Aujourd’hui, ce n’était qu’une terre sauvage, avec çà et là des champs, des pâtures, des villages, des fermes, tenus par des tribus qui ne cessaient de se déplacer, que ce soit pour guerroyer ou tout simplement pour migrer.
À l’ouest, dans ce qui serait plus tard la France, la Belgique, le Luxembourg et une bonne partie de la Rhénanie, les habitants étaient des Gaulois, de langue et de mœurs celtiques. De par leur culture et leur habileté aux armes, ils avaient dominé les Germains avec lesquels ils entraient en contact – quoique la distinction entre les deux peuples ne fût jamais nettement tranchée, en particulier sur les marches – jusqu’à ce que César les ait vaincus. La conquête de la Gaule était encore relativement récente, et, si l’assimilation avait progressé, tous n’avaient pas oublié la liberté d’antan.
Leurs rivaux à l’est semblaient promis au même sort qu’eux ; mais Auguste, après avoir perdu trois légions dans la forêt de Teutobourg, décida que ce serait le Rhin plutôt que l’Elbe qui matérialiserait la frontière de l’Empire. Seuls quelques peuples germaniques étaient restés sous domination romaine. Les plus éloignés de ceux-ci, tels les Bataves et les Frisons, ne subissaient aucune occupation. Tout comme les rajahs de l’Empire britannique, leurs chefs étaient tenus de verser un tribut et de suivre les directives du proconsul dont ils dépendaient. Ils fournissaient à Rome des troupes auxiliaires en quantité, des volontaires à l’origine puis, plus récemment, des conscrits. Ils furent les premiers à se révolter ; par la suite, leurs cousins de l’Est les rejoignirent en même temps que la Gaule s’embrasait au Sud.
« Le feu… j’ai entendu parler d’une prophétesse annonçant que Rome elle-même périrait par le feu, dit Julius Classicus. Parle-moi un peu d’elle. »
Burhmund s’agita sur sa selle, mal à l’aise. « C’est avec de telles paroles qu’elle nous a amené les Bructères, les Tenctères et les Chamaves, reconnut-il avec un manque d’enthousiasme quelque peu surprenant. Sa renommée a franchi les rivières pour s’emparer de nous. » Vif coup d’œil vers Everard. « Tu as sûrement entendu parler d’elle lors de tes voyages. Ton chemin n’a pu manquer de croiser le sien, et les tribus que tu as visitées ne l’ont pas oubliée. Si leurs guerriers nous ont rejoints, c’est parce qu’ils ont appris qu’elle se trouvait parmi nous et appelait à la guerre.
— Oui, on m’a fait certains récits, mentit le Patrouilleur, mais je ne savais que penser. Parle-moi d’elle, je te prie. »
Les trois hommes chevauchaient sous un ciel gris, par une mauvaise brise, près de la route du Vieux Camp. C’était une route militaire, donc pavée et rectiligne, qui longeait le Rhin jusqu’à Colonia Agrippinensis. Les légionnaires avaient imprimé leur marque au fil des années. Aujourd’hui, les hommes qui avaient tenu cette forteresse durant l’automne et l’hiver étaient évacués vers Novésium, qui avait rendu les armes bien plus vite.
Ils n’étaient pas beaux à voir : crasseux, dépenaillés, squelettiques. Hébétés pour la plupart, ils ne pensaient même pas à former les rangs. C’étaient en majorité des Gaulois, membres des troupes régulières et auxiliaires, et ils s’étaient soumis à l’Empire gaulois, se laissant séduire par les porte-parole de Classicus. Non qu’ils aient été en état de résister à un nouvel assaut, contrairement à ce qui s’était passé aux premiers temps du siège. Affamés par le blocus, ils en étaient réduits à manger de l’herbe et des insectes, du moins à condition qu’ils aient la force de les attraper.
Leur escorte se composait aussi de Gaulois, bien nourris et bien équipés, des anciens légionnaires gagnés depuis longtemps à la cause de Classicus. Bien plus nombreux étaient les hommes qui veillaient sur les chars à bœufs transportant le butin. Ceux-ci étaient des Germains, quelques vétérans de la légion encadrant des hommes des bois armés de lances, de haches et de longues épées. De toute évidence, Claudius Civilis – alias Burhmund le Batave – n’accordait à ses alliés celtes qu’une confiance toute relative.
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