Daniel Galouye - Le monde aveugle

Здесь есть возможность читать онлайн «Daniel Galouye - Le monde aveugle» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2010, ISBN: 2010, Издательство: Gallimard, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le monde aveugle: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le monde aveugle»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Depuis que Lumière a abandonné les hommes, personne n’a encore enfreint la loi et franchi la Barrière qui sépare les Niveaux du Monde Originel. Lorsque Jared s’y risque, c’est pour découvrir des monstres qui émettent un son qu’il n’avait encore jamais entendu. Se pourrait-il que ce son ait un rapport avec Lumière ? À moins que ces monstres ne soient, au contraire, les émissaires d’Obscurité, le mal absolu ? Et qui sont réellement les Ziveurs, ces hommes étranges qui se servent de leurs yeux pour écouter le monde ?

Le monde aveugle — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le monde aveugle», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Courbé en deux, il retourna vers l’endroit où la végétation était la plus épaisse, espérant qu’elle empêcherait la lumière de trahir sa présence. Le groupe se rapprochait de lui. Le vent se leva et il sursauta lorsque toutes les plantes, tous les arbres, aussi loin qu’il pouvait entendre, se mirent à s’agiter et à murmurer.

La brise lui apporta l’odeur de ceux qui le poursuivaient.

Il y avait Thorndyke, ce qui n’était pas surprenant. Il reconnut aisément son odeur personnelle, bien qu’il ne l’eût rencontré qu’une seule fois.

Mais, mêlés à cette senteur, il y en avait trois autres qu’il lui était impossible de ne pas reconnaître…

Ethan !

Owen !

Della !

S’il était imaginable que les habitants de l’infini aient largement eu le temps de plier Ethan et Owen à leur volonté, il n’en était pas de même pour Della ! Elle n’était arrivée ici qu’une demi-période avant lui !

— Cette fille est une Ziveuse, fit remarquer Leah. Elle doit comprendre toutes ces choses beaucoup plus facilement que nous autres.

Ignorant ces pensées qu’il n’avait pas sollicitées, il recula lentement à travers la végétation, en prenant garde de faire le moins de bruit possible. Sur sa gauche, la lumière gagnait de plus en plus et il était certain que l’arrivée du terrible soleil était imminente.

— Jared, ne te sauve pas… je t’en prie ! Reste où tu es !

Cette fois, c’étaient les pensées d’Ethan, relayées par Leah, qui faisaient irruption dans son esprit. Ce qui signifiait que, comme Leah, il était devenu le complice de Thorndyke !

— Oui, Jared, reconnut-elle. J’ai aidé Ethan à t’atteindre. Tu peux lui faire confiance. Il dit que si tu ne retournes pas bientôt à la cabane, tu vas tomber malade.

— Non, pas la maladie de la Radiation, intervint la voix rassurante d’Ethan, mais la maladie qui vient d’avoir été trop longtemps exposé à la lumière du soleil quand on n’y est pas habitué. Et d’autres maux aussi – des maux dont Thorndyke veut te protéger.

Puis il entendit clairement la voix d’Ethan, dans un aparté qui ne lui était à l’évidence pas destiné.

— Il est là-haut, dans ce fourré !

Jared sortit de sa cachette et hésita un moment, pendant que la lumière violente du projecteur de Thorndyke pénétrait dans ses yeux et l’empêchait de voir quoi que ce soit. Puis il fit volte-face pour s’enfuir.

— Tu cherchais la lumière, n’est-ce pas, lui cria Owen. Et maintenant que tu l’as trouvée, tu te conduis comme une vieille fille qui fait des manières !

Incertain, Jared s’arrêta pour écouter la voix familière qu’il n’avait plus entendue depuis bien des périodes, depuis que les monstres avaient franchi la Barrière. Mais, plus que la surprise d’entendre sa voix, ce fut le sens des paroles d’Owen qui le fit s’arrêter.

C’était vrai. Il avait effectivement passé toute sa vie à chercher la lumière. Depuis le début, il n’avait cessé d’admettre la possibilité que, quand il la trouverait, elle lui paraîtrait étrange, incompréhensible, effrayante même.

Il l’avait trouvée. Et qu’avait-il fait ? Il n’avait même pas osé lui faire face. Il avait essayé de fuir devant sa propre découverte.

Peut-être cet infini, ce « monde extérieur », n’était-il pas aussi terrifiant qu’il le pensait, à condition de se donner la peine d’essayer de le comprendre.

— Je pourrais vous envoyer une injection d’ici.

Cette fois, c’était la voix calme de Thorndyke qui s’élevait à travers la semi-obscurité.

— Mais je compte sur vous pour devenir raisonnable.

Pourtant, lorsque le cône de lumière s’avança vers lui, Jared recula instinctivement.

Sa peau lui faisait de plus en plus mal et il grimaça de douleur lorsqu’il passa sa main sur son bras.

— Ne t’inquiète pas de cela, lui dit Owen en riant. C’est ton premier coup de soleil, voilà tout. Si tu reviens, nous mettrons quelque chose dessus.

Puis, comme s’il avait lu dans son esprit, Thorndyke dit :

— Bien sûr, il y a une quantité de choses que vous ne comprenez pas. Il y a bien des choses dans ce monde que nous ne comprenons pas nous-mêmes !

Le cône de lumière alla se perdre dans les cimes des arbres.

— Par exemple, nous ne savons pas ce qu’il y a là-haut. Et, quand nous découvrons quelque chose, nous ne savons toujours pas ce qu’il y a au-delà. L’infini demeure infini, dans votre monde des cavernes comme dans celui-ci. L’éternité demeure l’éternité. Il reste toujours un inconnu.

Jared se sentait moins faible, moins insignifiant que par le passé, devant ces habitants du monde extérieur. Thorndyke venait de nommer la région souterraine qui s’étendait au-delà de la muraille rocheuse un « monde des cavernes ». Mais, à bien des égards, ce monde immense n’était qu’une immense caverne. Elle aussi avait un dôme et un infini au-delà de ce dôme, et un rideau d’obscurité qui séparait le connu de l’inconnu.

Une silhouette pénétra hardiment dans le cône de lumière – une toute petite silhouette humaine. Mais il n’avait pas peur. Il savait que sa taille augmenterait dès qu’elle s’approcherait de lui, jusqu’à ce qu’elle atteigne des proportions normales.

Avec calme, il observa la forme qui s’avançait. Il remarqua qu’une lumière bien plus forte que celle du projecteur de Thorndyke commençait à l’éclairer. Ce ne pouvait être que la lumière d’Hydrogène qui envahissait peu à peu le dôme derrière lui. Le vent se leva, faisant frémir les arbres du Paradis, et il apporta avec lui l’odeur de Della, claire et fraîche.

— Moi non plus, je ne comprends pas toutes ces choses, dit-elle en venant vers lui, mais je suis disposée à attendre et à ziver ce qui arrivera.

Du fond de la jeune expérience de Jared jaillit une vérité qui le remplit de contentement : ziver et voir étaient deux choses tellement semblables que, ici, la différence physique entre Della et lui était négligeable. Il n’avait plus aucune raison de se sentir inférieur.

Il ne quitta pas la jeune fille des yeux pendant qu’elle approchait. Au-dessus de lui, l’oiseau chantait délicieusement et la beauté poignante de son refrain renforça encore la joie que ses yeux éprouvaient à voir la jeune fille arriver près de lui.

Les impressions fines et harmonieuses qu’il recevait de Della le frappèrent surtout par leur douceur, semblable à celle de la musique qu’elle lui avait fait entendre une fois au Niveau Supérieur, et par leur vibration semblable à celle d’une chute d’eau cachée dans le lointain. Il prit la main qu’elle lui tendait.

— Nous allons rester ici et nous verrons ce qui arrivera… ensemble ! dit Jared en descendant lentement vers Thorndyke et les autres.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le monde aveugle»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le monde aveugle» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le monde aveugle»

Обсуждение, отзывы о книге «Le monde aveugle» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x