Anne Golon - Angélique et le Nouveau Monde Part 1
Здесь есть возможность читать онлайн «Anne Golon - Angélique et le Nouveau Monde Part 1» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические любовные романы, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Angélique et le Nouveau Monde Part 1
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Angélique et le Nouveau Monde Part 1: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Angélique et le Nouveau Monde Part 1»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Angélique et le Nouveau Monde Part 1 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Angélique et le Nouveau Monde Part 1», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
La série
01 : Angélique, marquise des anges 1
02 : Angélique, marquise des anges 2
03 : Le chemin de Versailles 1
04 : Le chemin de Versailles 2
05 : Angélique et le roi 1
06 : Angélique et le roi 2
07 : Indomptable Angélique 1
08 : Indomptable Angélique 2
09 : Angélique se révolte 1
10 : Angélique se révolte 2
11 : Angélique et son amour 1
12 : Angélique et son amour 2
13 : Angélique et le Nouveau Monde 1
14 : Angélique et le Nouveau Monde 2
15 : La tentation d'Angélique 1
16 : La tentation d'Angélique 2
17 : Angélique et la démone 1
18 : Angélique et la démone 2
19 : Angélique et le complot des ombres
20 : Angélique à Québec 1
21 : Angélique à Québec 2
22 : Angélique à Québec 3
23 : La route de l'espoir 1
24 : La route de l'espoir 2
25 : La victoire d'Angélique 1
26 : La victoire d'Angélique 2
Première partie
Les premiers jours
Chapitre 1
« Ainsi donc, je suis avec lui ! »
Cette pensée voletait autour d'Angélique. Elle n'aurait su dire si c'était une réflexion intérieure née de son esprit – car elle se sentait tout à fait incapable, en cet instant, d'en élaborer une – ou plutôt quelque chose d'extérieur ressemblant au vol bourdonnant des moustiques et des mouches alentour... Cela venait, repartait, recommençait, insistait, s'envolait...
– Ainsi donc, je suis avec lui !...
Toute son attention requise pour maintenir avec sûreté le pas de son cheval dans une sente escarpée, Angélique n'aurait pu dire qu'elle prêtait le moindre intérêt à la signification de ce bourdonnement lancinant.
– Je suis avec lui !... Je suis avec lui !
Cela se répétait sur deux notes. L'une qui doutait, l'autre qui affirmait. L'une qui s'effrayait, l'autre qui se réjouissait. Et cela accompagnait doucement, comme un leitmotiv, le pas fatigué de sa monture.
La jeune femme qui, par ce jour d'automne américain, cheminait à cheval sous la retombée des pourpres feuillages d'érable, portait un grand feutre d'homme, contourné d'une plume, dans l'ombre duquel ses yeux paraissaient clairs comme l'eau d'une source. Pour épargner à ses cheveux la poussière de la piste, elle les avait serrés dans une coiffe de toile. Elle avait renoncé à monter en amazone et ses longues jupes découvraient jusqu'aux genoux ses jambes gainées de bottes de cavalier. Elle avait emprunté ces bottes à son fils Cantor très empressé de lui venir en aide. Ses doigts, autour des rênes dont le cuir était tiède et comme spongieux à force d'être serré entre ses paumes moites, blanchissaient aux jointures, dans l'effort qu'elle faisait pour maintenir la tête du cheval bien dirigée vers le sommet, l'empêchant ainsi de se détourner vers le creux de la faille, sur la gauche, dont l'ombre et les résonances sonores paraissaient à la fois l'attirer et l'affoler. Était-ce le vide ou les bruits d'eau torrentielle irritant sa soif qui rendaient nerveuse cette jument, répondant au nom de Wallis. C'était une bête endurante, et fort belle, mais qui, depuis le début du voyage, paraissait déconcertée par la marche qu'on lui imposait. Il y avait de quoi, en y réfléchissant, car rien ne semblait moins destiné à la noble course d'un cheval que ces pistes sinueuses, serpentant de côte en vallée, à peine visibles sous les arbres, s'égarant par des landes brûlées ou des marécages, se diluant dans des rivières où il fallait patauger de longues heures lorsque la forêt était trop impénétrable, escaladant des sommets et plongeant dans les gouffres avec une hardiesse commune à tous les chemins par où passe l'homme qui veut couper au plus court et qui n'a à ménager que ses pieds nus, mais non pas les jarrets trop précieux d'un cheval. La sente qu'ils suivaient était tapissée d'une herbe sèche et glissante, presque rosé à force d'être pâlie par la brûlure du soleil. Le cheval la couchait à chaque instant, ne trouvant pas de prise à ses sabots impatients. Angélique, d'une main ferme, le retenait, le calmait, par sa seule pression attentive, et le contraignait d'avancer. Elle le connaissait maintenant et, s'il lui demandait un effort constant, elle ne craignait plus de le voir se dérober à ses injonctions. Il ferait ce qu'elle lui enjoindrait de faire et si elle devait se retrouver le soir pétrie de courbatures, c'était une autre question.
On avançait. On atteignait la crête et c'était alors une sorte de plateau où passait un vent léger au parfum de résine.
Angélique respira profondément.
Devant elle, s'étendait un bois de conifères. Les pins, les cèdres bleus, les épinettes bourrues plantaient une armée sombre, où les nuances graves et douces du vert émeraude et du gris bleuté chatoyaient, brodées par des aiguilles en touffes, en bouquets, en rosaces, en guirlandes et composaient une tapisserie au petit point, ton sur ton, vert sur vert. Le sol était redevenu pierreux, sur lequel les sabots du cheval résonnaient. Angélique relâcha son étreinte, celle de ses doigts sur les rênes, celle de ses genoux contre les flancs de la bête. La petite pensée tenace revient voleter autour d'elle, mêlée cette fois au souffle bienfaisant de la brise.
– Ainsi donc, c'est vrai, je suis avec lui !
Elle s'y arrête et, comme on sort d'un rêve, en écouta l'écho. Elle sursauta, redressa la tête, et son regard chercha, au delà de la caravane, une silhouette. Lui ! c'était là-bas, en tête de la caravane, le comte Joffrey de Peyrac, grand voyageur, aventurier des deux mondes, l'homme au dramatique destin, qui, après avoir connu toutes les grandeurs et toutes les misères, s'avançait, cavalier sombre, traînant derrière lui, jour après jour, sa troupe, avec une désinvolture hautaine qui parfois paraissait inconsciente, mais se révélait toujours sûre.
« Jamais nous ne passerons par là, s'était dit à maintes reprises Angélique, devant l'obstacle. Joffrey ne devrait pas... »
Et déjà l'on s'engageait, l'un après l'autre, cavalier après pisteur, porteur après cavalier, dans le trou d'un taillis semblable à quelque terrier, dans le tunnel d'un défilé, dans le courant de la rivière, dans le no man's land mouvant d'un marécage, dans l'inconnu d'une montagne sur laquelle glissait le soir. Et l'on passait, l'on avançait, l'on découvrait au bout la lumière, la rive, l'abri pour la nuit. Cela semblait chaque fois ne pas avoir été possible ni prévisible et, pourtant, cela était. Joffrey de Peyrac n'avertissait jamais personne de ces surprises. Il les offrait comme allant de soi. Angélique en était encore à se demander s'il savait réellement où il allait ou si c'était le hasard qui le conduisait à bon port. Cent fois on aurait dû se perdre, périr. Mais c'était un fait. Personne n'avait péri. Et depuis trois semaines, ceux qui composaient la petite caravane partie de Gouldsboro aux derniers jours de septembre s'étaient soumis à leurs destins, roulés, soûlés par la forêt et son cheminement, comme galets dans le flot d'un torrent, le teint bruni, tanné aux angles des visages, les yeux lavés de lumière vive, de bleus éblouissants, du bleu du ciel entrevu à travers un kaléidoscope coloré des feuillages, et dans les plis de leurs vêtements, des odeurs de feu de bois et d'automne, de résine et de framboise. Dans la chaleur de cette arrière-saison l'haleine des lacs s'évaporait aux premières heures du matin, laissant les surfaces d'eau brillantes et limpides, et dans le sous-bois une sécheresse craquante qui résonnait loin.
Au soir, la fraîcheur s'enflant brusquement et d'une façon presque inattendue, un froid brusque laissait pressentir l'hiver, mais il y avait encore beaucoup d'arbres verts, à peine virant au jaune.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Angélique et le Nouveau Monde Part 1»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Angélique et le Nouveau Monde Part 1» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Angélique et le Nouveau Monde Part 1» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.