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George Effinger: Gravité à la manque

Здесь есть возможность читать онлайн «George Effinger: Gravité à la manque» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1989, ISBN: 2-207-30485-X, издательство: Denoël, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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George Effinger Gravité à la manque

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Dans le monde exotique et décadent du Boudayin, il faut être prêt aux rencontres les plus inattendues. On y croise aussi bien des avatars de James Bond (sourcil arqué, gin et Walther PPK) que des Levantins adipeux, des disciples enturbannés de Jack l’Éventreur des Sœurs Veuves noires (cuir et couteau) ou un « parrain » bicentenaire. Il faut dire que dans ce Moyen-Orient du XXIIesiècle, il suffit de s’enficher dans le crâne un module mimétique pour changer de personnalité. Mais pour Marîd Audran, synthèse islamique de Philip Marlowe et Nero Wolfe, comme pour tous les autres protagonistes de cet additif aux Mille et Une Nuits, le monde a beau se déglinguer le rite du café à la cardamome ou le ramadân, ça reste sacré. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

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Bien plus tard, je repris mes esprits, abruti de calmants, à l’hôpital. Onze jours avaient passé. J’appris que j’avais mutilé Hassan jusqu’à ce que mort s’ensuive, et même cela ne m’avait pas arrêté. J’avais vengé Nikki et tous les autres, mais en comparaison je faisais passer chacun de ses crimes pour le plus anodin des jeux d’enfants. J’avais mordu, déchiré le corps d’Hassan au point qu’il n’en restait à peine de quoi l’identifier.

Et j’avais fait subir le même sort à Okking.

20.

Ce fut Doc Yeniknani, le doux soufi turc, qui m’autorisa finalement à quitter l’hôpital. Hassan m’avait infligé ma part de blessures mais je n’avais pas souvenance de les avoir reçues, ce dont je suis reconnaissant à Allah. Les blessures par aiguille, lésions et autres lacérations, c’était encore le moins grave : les toubibs n’avaient eu qu’à recoller les morceaux et me badigeonner de gel cicatrisant. Ce coup-ci, mon traitement était suivi par ordinateur, fini les infirmiers acariâtres. Les médecins programmèrent dans la machine une liste de drogues, avec leur quantité et le nombre de prises que j’avais le droit de réclamer. Chaque fois que je voulais m’envoyer en l’air, je n’avais qu’à presser un bouton. Si je le pressais trop souvent, rien ne se produisait. Si j’attendais le délai adéquat, l’ordinateur m’enfilait de la soléine en intraveineuse directement dans le tuyau de perfusion. Je restai hospitalisé presque trois mois ; et à ma sortie j’avais le cul aussi lisse et doux qu’au jour de ma naissance. Un de ces quatre, faudra que je me procure un de ces injecteurs. Voilà qui pourrait révolutionner le commerce des stups. Oh ! ça en mettra bien quelques-uns au chômage mais que voulez-vous, de tout temps, tel a été le prix du progrès et de la libre entreprise.

La raclée que j’avais prise tandis que je transformais feu Hassan le Chiite en chair à boulettes n’aurait pas suffi à me garder au lit si longtemps. À vrai dire, ces blessures auraient pu être traitées au service des urgences et j’aurais pu me retrouver dehors quelques heures plus tard, prêt à aller dîner et sortir danser. Non, le vrai problème, il était dans ma tête. J’avais vu et fait trop de choses horribles : le Dr Yeniknani et ses collègues avaient estimé que s’ils se contentaient de déconnecter le papie punitif et ceux de blocage, il y avait un risque réel, au moment où tous les faits et les souvenirs reviendraient assaillir ma pauvre cervelle désormais sans défense, que je finisse aussi cinglé qu’une araignée chaussée de patins à glace.

Le jeune Américain m’avait trouvé – nous avait trouvés, plutôt, Hassan, Okking et moi – et il avait aussitôt appelé les flics. On me conduisit à l’hôpital et, apparemment, les spécialistes hautement qualifiés et grassement payés ne voulurent pas de moi. Personne ne voulait risquer sa réputation en assumant la responsabilité de mon cas. « Faut-il laisser les périphériques ? Faut-il les ôter ? Si on les ôte, il risque de devenir définitivement fou. Si on les laisse, ils peuvent finir par le dévorer entièrement. » Et durant toutes ces heures, le papie pirate continuait à me titiller le centre de punition du cerveau. À peine conscient, je plongeais à nouveau, mais ce n’était pas pour rêver de Honey Pilar, ça je peux vous le garantir.

Ils me retirèrent d’abord la puce punitive, mais ne touchèrent pas aux autres, afin de me laisser dans une espèce de coma insensible. Puis on me ramena très progressivement à la conscience normale, en testant soigneusement chaque étape intermédiaire. Je suis fier de dire que je suis aujourd’hui aussi sain d’esprit que je l’ai jamais été ; j’ai quand même gardé tous mes papies dans leur boîtier de plastique, au cas où j’aurais un coup de nostalgie.

Cette fois-là non plus, je ne reçus aucune visite à l’hôpital. Je suppose que mes amis avaient bonne mémoire. Je profitai de l’occasion pour me laisser à nouveau pousser la barbe et les cheveux. C’est un mardi matin que le Dr Yeniknani signa mon bon de sortie. « Je prie Allah de ne plus jamais vous revoir ici », me dit-il.

Je haussai les épaules. « À partir d’aujourd’hui, je me trouve un petit boulot peinard de vendeur de fausse monnaie aux touristes. Je veux plus avoir d’emmerdes. »

Le toubib sourit. « Personne ne veut d’emmerdes mais il y en a suffisamment en ce bas monde. Vous ne pouvez pas y échapper. Vous souvenez-vous de la sourate la plus brève du noble Qur’ân ? C’est à vrai dire l’une des premières révélées au Prophète, que la paix et la bénédiction soient sur Son nom.

“Dis : Je me réfugie près du Seigneur des hommes, roi des hommes et Dieu des hommes, contre le mal du tentateur furtif qui susurre au cœur des hommes, vienne-t-il des djinns ou des hommes [15] Sourate CXIV, la dernière du Qur’ân. (N.d.T.) .”

— Des djinns, des hommes, des fusils et des couteaux…»

Le Dr Yeniknani hocha lentement la tête. « Si tu cherches des fusils, tu trouveras des fusils. Si tu cherches Allah, tu trouveras Allah.

— Eh bien, dans ce cas, dis-je avec lassitude, je n’ai qu’à recommencer une nouvelle vie en sortant d’ici. Changer toutes mes habitudes, changer ma façon de penser et oublier toutes mes années d’expérience.

— Vous vous moquez de moi, observa-t-il avec tristesse, mais un jour, vous prêterez l’oreille à vos propres paroles. Je prie Allah que, lorsque ce jour viendra, vous ayez encore le temps de faire ce que vous dites. » Puis il signa mes papiers et je me retrouvai libre à nouveau, moi-même à nouveau, et sans nulle part où aller.

Je n’avais plus d’appartement. Tout ce que j’avais, c’était un sac de sport bourré d’argent. J’appelai un taxi depuis l’hôpital et me rendis chez Papa. C’était la seconde fois que j’allais débarquer chez lui à l’improviste, mais ce coup-ci j’avais l’excuse de ne pouvoir téléphoner à Hassan pour prendre rendez-vous. Le majordome me reconnut et me gratifia même d’un infime changement d’expression. À l’évidence, j’étais devenu une célébrité. Les politiciens et les sex-stars peuvent vous cajoler, ça ne prouve rien, mais quand les majordomes relèvent votre présence, alors vous vous rendez compte que l’opinion que vous avez de vous-même est en partie justifiée.

On m’épargna même la salle d’attente : l’un des Rocs parlants apparut devant moi, opéra un demi-tour et m’ouvrit la marche. Je lui emboîtai le pas. Nous pénétrâmes dans le bureau de Friedlander bey, et j’avançai de quelques pas vers lui. Il se leva. Son visage de vieillard était tellement plissé en sourires que je craignis qu’il ne se brise en un million de morceaux. Il se précipita vers moi, me prit le visage entre les mains, m’embrassa. « Ô mon fils ! » s’écria-t-il. Puis il m’embrassa encore. Il ne trouvait pas de mots pour exprimer sa joie.

Pour ma part, j’étais légèrement mal à l’aise. Je ne savais pas si je devais jouer le héros inflexible ou le gamin ahuri qui s’était trouvé être par hasard au bon endroit au bon moment. La vérité, c’est que je n’avais qu’une seule envie : me retrouver au plus tôt très loin d’ici, avec une autre grosse enveloppe en poche, et ne plus rien avoir à faire avec ce vieux fils de pute. De ce côté-là, il ne me facilitait pas la tâche : il n’arrêtait pas de m’embrasser.

Au bout d’un moment, ça commença à bien faire, même pour un potentat arabe à l’ancienne mode comme Friedlander bey. Il me lâcha et battit en retraite derrière le formidable bastion de son bureau. Apparemment, nous n’étions pas partis pour partager un agréable repas ou un thé en échangeant des histoires de corps mutilés tandis qu’il vanterait mes exploits. Il se contenta de me fixer un long moment. L’un des Rocs s’était glissé derrière moi, juste à hauteur de mon épaule droite. Son comparse se posta symétriquement, derrière la gauche. Cela me rappela désagréablement ma première entrevue avec Friedlander bey, dans le motel. À présent, dans ce cadre plus somptueux, j’étais plus ou moins réduit du statut de héros conquérant à celui de vague petit gredin surpris la main dans le sac. Je ne sais pas comment Papa s’était débrouillé, mais cela faisait partie de sa magie. Oh ! Oh ! me dis-je, et je sentis mon estomac se mettre à gargouiller. Je ne savais toujours pas quels mobiles l’avaient animé.

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