Joan Vinge - La reine des neiges

Здесь есть возможность читать онлайн «Joan Vinge - La reine des neiges» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1992, ISBN: 1992, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La reine des neiges: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La reine des neiges»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Après cent cinquante ans de règne, la belle Arienrhod, la Reine des Neiges et de l'Hiver, n'est pas encore lasse du pouvoir. Et pourtant voici que vient le temps de l'Été et des Étésiens. Alors Arienrhod a recours à de secrets clonages... Des êtres naîtront en qui elle pourra se réincarner.
Ce redoutable rôle échoit à Moon, une toute jeune Étésienne pour qui n'ont existé jusqu'ici que les joies de la mer et l'amour de son cousin Sparks…
C'est à elle qu'apparaît la Sybille, porte-parole de la Reine, pour lui annoncer les épreuves qu'il lui faut affronter.
Et Moon est précipitée, seule, dans une autre Galaxie… Reverra-t-elle jamais Sparks ?

La reine des neiges — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La reine des neiges», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Starbuck grimaça.

— Tu veux dire… Tu pourrais faire ça ? Est-ce…

— Oui, deux fois oui ! Es-tu donc encore tellement lié par ces superstitions de barbares ignorants que tu ne voudrais pas sacrifier quelques Étésiens pour l’avenir de ce monde ? Ils font le jeu des extramondiens, il y a une conspiration entre eux pour nous opprimer, nous, les Hiverniens qui voulons faire de ce monde un allié libre au sein de l’Hégémonie. Et ils ont réussi, pendant un millénaire ! Tu veux qu’ils continuent éternellement ? Est-ce qu’il n’est pas grand temps que notre tour vienne ?

— Si, mais…

— Mais rien. Les extramondiens, les Étésiens… qu’ont-ils fait pour toi, les uns ou les autres, à part te trahir, t’abandonner !

Elle regarda les mots agir, dans les sombres recoins de l’âme qu’elle avait si totalement sondée.

— Rien, murmura-t-il, la bouche pincée en lame de couteau. Tu as raison… Ils l’ont mérité, pour tout ce qu’ils ont fait. (Ses mains se refermèrent sur sa ceinture, des griffes pénétrant dans la chair.) Mais comment peux-tu organiser une chose pareille à l’insu des Bleus ?

— La Source s’en occupera. Il m’a déjà organisé d’autres accidents et coups du sort, même celui qui est arrivé au précédent commandant de la police, révéla-t-elle et Starbuck ouvrit de grands yeux. Ceci sera sur une plus grande échelle ; mais, en échange du produit total de ta Chasse finale, je suis sûre qu’il veillera à ce que ce soit bien fait. C’est un homme d’honneur, dans son genre.

— Mais il faudra que ça se passe avant que les derniers vaisseaux partent. Est-ce que les Bleus ne…

— Avec le Premier ministre ici, et la Porte qui se ferme ? Ils fuiront, ils nous laisseront en plein chaos, en pensant que, sans eux, nous finirons quand même au fond de la mer. Je les connais… Je les ai étudiés pendant un siècle et demi.

Il laissa sa résistance s’échapper dans un soupir.

— Tu les connais mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.

— Je connais tout de cette façon, dit-elle en se levant, se laissant enlacer par les bras musclés. Même toi.

— Surtout moi, souffla-t-il dans son cou, sur sa gorge. Arienrhod… tu as mon corps. Je te donnerais mon âme, si tu la voulais.

Elle pressa un bouton sur le bureau, qui ouvrit la porte d’une pièce plus appropriée, tout en pensant avec tristesse : Je l’ai déjà, mon amour.

26

— J’ai des corps tièdes, indiqués par ici quelque part, annonça le pilote, Tier-Pardée, émergeant avec une rare animation de son silence maussade. Ça me paraît bon pour des humains. Le long de cette fissure sur la gauche, il y a un couvert de broussailles.

— Motorisés ?

Gundhalinu fourra son roman du Vieil Empire dans la poche de sa lourde capote et se pencha, le harnais de l’engin de patrouille tirant sur son cou. Enfin, de l’action… Il regarda par le pare-brise, cherchant avec des yeux humains inadéquats une trace de ce que voyait leur matériel omnivoyant. Il y avait un jour et demi qu’ils traquaient cette bande de voleurs, depuis le raid sur l’astroport. Au départ, la piste était brouillée, mais elle était devenue de plus en plus fraîche. La liste d’objets volés comprenait une caisse de lance-rayons lourds appartenant à la police ; il se demandait comment ils avaient fait pour avoir accès à ça. Les nomades étaient rarement bien armés, c’était pourquoi ils comptaient pour leurs attaques sur la ruse et évitaient les affrontements. Mais ils étaient aussi dépourvus de pitié et de subtilité que le sinistre territoire noir et blanc qui les abritait. Ils avaient tué presque négligemment la poignée d’extramondiens qui étaient intervenus. Gundhalinu entendait bien assurer que leur acquisition ne changeât pas leurs méthodes.

Il baissa de nouveau les yeux sur l’imprimante pour faire ses propres évaluations, tandis que Tier-Pardée s’écriait :

— Oui, chef ! On les a enfin épinglés, ils ont des glisseurs des neiges, là-dessous. Je m’en vais faire du rase-mottes et leur flanquer la colique ! Après ça, nous ne devrions pas avoir de mal à cueillir les salopards, pas vrai, inspecteur ?

Gundhalinu ouvrit la bouche pour une réponse sceptique mais, à ce moment, ses yeux tombèrent sur les indications suivantes de l’ordinateur, à l’instant où le rouge s’allumait… alerte rouge !

— Tirez-nous d’ici en vitesse, nom des dieux !

Il allongea le bras devant Tier-Pardée ahuri et trop lent et ramena le manche à balai pour une montée en chandelle. Il sentit les commandes trembler et résister.

— Allez, bons dieux…

— Inspecteur, qu’est-ce qui…

Tier-Pardée n’acheva pas sa phrase. La foudre d’énergie invisible les frappa par en dessous et les projeta hors du ciel.

Gundhalinu eut une brève impression tourbillonnante noire, blanche et bleue qui se photo-imprima définitivement dans son cerveau, la chute libre vertigineuse le fit tourner comme une roue de loterie avant que les stabilisateurs de l’engin se réintègrent et mettent fin au tournoiement de cauchemar. Mais pas à la chute… ils étaient morts dans le ciel, ils tombaient comme une pierre dans une plongeon silencieux qui se terminerait par leur mort au sol. Il tendit instinctivement la main vers le bouton de redémarrage, appuya encore, encore, jusqu’à ce que son esprit engourdi reconnaisse enfin la raison de ce manque de réaction : le lance-rayons avait fondu le capot du moteur et il n’y avait rien à faire. Rien… Tier-Pardée restait assis la bouche ouverte, comme un mannequin de plastique, émettant un son que l’inspecteur prit d’abord pour un rire. Le ciel disparut, il vit la surface moutonneuse de la neige, les crocs noirs de la falaise nue bondirent vers eux…

Ils frappèrent la neige avant la paroi rocheuse et cela les sauva. Elle les enveloppa dans un coussin d’un blanc éblouissant, en amortissant l’impact qui projeta quand même Gundhalinu en avant, si violemment que son casque se cabossa sur le pare-brise souple.

Pendant un long moment, il resta sans bouger, écoutant des cloches, incapable de voir et même de parler. Il savait qu’il avait quelque chose d’important à dire, un avertissement… mais cela n’arrivait pas à se formuler sur sa langue ni même dans sa tête. La cabine lui paraissait étouffante, ce qu’il trouva bizarre puisqu’ils étaient enterrés dans la neige. Enterrés. Enterrés. Morts et… ? Il ferma les yeux. Quelque chose empestait. Il avait mal aux yeux… L’air. L’air sentait mauvais, sentait l’enterre… sentait le brûlé.

Ses yeux larmoyaient ; il les ouvrit. La matière isolante qui brûlait. C’était ça. L’avalanche fondait, glissait sur les hublots.

— Pardée. Surcharge. Sors de là.

Les mots étaient inintelligibles, même pour lui. Il secoua Tier-Pardée mais les yeux de l’agent restèrent fermés et, suspendu contre son harnais, il ne bougeait pas. Gundhalinu se débattit avec les boucles de ses sangles et finit par se libérer. Il essaya d’ouvrir la porte ; elle était toujours bloquée par la neige. Il frappa des poings en vain et chaque coup déclenchait dans tous ses os de douloureuses vibrations. Enfin il se coinça en biais et poussa avec les pieds, de toutes ses forces revenues et de toute sa frayeur. La porte commença à céder, centimètre par centimètre jusqu’à ce qu’elle s’ouvre enfin d’un seul coup en le faisant presque tomber dans la neige.

Il se retrouva à genoux dans la boue glacée, sous l’effet du choc, de l’assaut pénible de la chaleur et du froid. Il se hissa sur le côté du vaisseau, força ses jambes en caoutchouc à se raidir et à le soutenir, protégeant du vent la sinistre chaleur du moteur atteignant son point critique. Il fallait qu’il sorte Tier-Pardée de là, qu’il le traîne aussi loin que possible avant que le patrouilleur se transforme en étoile.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La reine des neiges»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La reine des neiges» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La reine des neiges»

Обсуждение, отзывы о книге «La reine des neiges» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x