Lois Bujold - Opération Cay

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Environ deux cents ans avant la naissance de Miles…
Leo Graf, spécialiste des soudures en milieu spatial, est envoyé par sa compagnie dans une station orbitale pour y enseigner son art aux ingénieurs qui y vivent. Il découvre sur place une réalité déconcertante : ses élèves sont des Quaddies, des êtres dotés de quatre bras. Bien que leur « humanité » ne fasse aucun doute pour qui les côtoie, la compagnie n’entend pas conférer le moindre droit à cette main-d’oeuvre gratuite et servile. Jusqu’au jour où…
Prix Nebula 1988.

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— Tony !…

Le garde s’était précipité vers eux. Hagard, il décrocha son com de sa ceinture et le porta à la bouche, d’une main tremblante.

— Nelson ! Nelson ! appela-t-il. Nom de Dieu, préviens l’équipe médicale, vite ! C’est des gosses ! Je viens de tirer sur un gosse ! hurla-t-il d’une voix brisée. C’est rien que des mômes infirmes !…

Leo sentit son ventre se crisper en apercevant le reflet des lumières jaunes clignoter sur les murs de l’entrepôt. Les médics de la compagnie. Oui, c’était bien ça. Leur véhicule électrique était garé dans l’allée centrale, gyrophare allumé. Les quelques mots essoufflés de l’employé venu au-devant d’eux à leur descente de la navette résonnaient encore dans sa tête –… trouvés dans l’entrepôt… un accident… blessé…

Leo pressa le pas.

— Ralentissez, Leo. Ça me donne le tournis, protesta Van Atta avec irritation. Tout le monde n’est pas capable de passer de l’apesanteur à la gravité sans problème, vous savez…

— Ils ont dit qu’un des gosses était blessé.

— Et alors ? Qu’est-ce que vous comptez faire de plus que les médics ? En ce qui me concerne, je vais aller directement dire ce que je pense à ce crétin de chef de la sécurité…

— Je vous retrouverai là-bas, lança Leo par-dessus son épaule en s’éloignant à petites foulées.

L’allée 29 ressemblait à une zone de guerre. Un élévateur renversé, du matériel éparpillé partout… Il faillit déraper sur une plaque métallique et l’envoya valser d’un coup de pied impatient. Deux médics et un garde étaient penchés au-dessus d’une civière ; un goutte-à-goutte avait été dressé à côté.

Un T-shirt rouge. Tony. C’était Tony qui avait été blessé. Claire était accroupie, un petit peu plus loin, Andy serré contre elle ; des larmes roulaient sur son visage exsangue. Sur la civière, Tony s’agitait et criait en sanglotant.

— Vous ne pouvez pas au moins lui donner quelque chose pour calmer la douleur ? demanda le garde.

— Je ne sais pas, répondit le médic, manifestement tourneboulé. J’ignore ce qu’ils ont fait à leur métabolisme. Un choc, c’est un choc. Avec le goutte-à-goutte et la synergine, je suis tranquille, mais pour le reste…

— Contactez le D rWarren Minchenko, conseilla Leo en s’agenouillant près d’eux. C’est le médecin-chef de l’Habitat Cay. C’est son mois de congé, en ce moment. Demandez-lui de vous rejoindre à votre infirmerie ; il prendra le relais.

Le garde pianota en hâte les touches de son com.

— Ah ! ce n’est pas trop tôt, soupira le médic en se tournant vers Leo. Vous ne sauriez pas ce que je peux lui donner comme analgésique, par hasard ?

— Euh…

Leo réfléchit rapidement.

— Le syntha-morph devrait pouvoir le soulager, en attendant l’avis du D rMinchenko. Mais à dose réduite. Ces gosses sont moins lourds qu’ils en ont l’air. Tony ne doit pas peser plus de… disons quarante-deux kilos.

La nature particulière des blessures de Tony attira enfin l’attention de Leo. Il s’était imaginé une chute, avec des membres brisés, peut-être une fracture du crâne…

— Eh… mais que s’est-il passé, exactement ?

— Blessures par balles, l’informa le médic. Abdomen et… euh, enfin… pas le fémur, mais… membre inférieur gauche. Celle-ci est assez superficielle, mais l’autre, dans le ventre, est plus sérieuse.

— Des balles ?

Leo se tourna vers le garde, qui piqua un fard.

— Vous ne connaissez donc pas les neutraliseurs, ici ? Pour l’amour du ciel, pourquoi… ?

— Quand cette espèce d’hystérique a appelé de l’Habitat, en vociférant contre ses monstres en cavale, j’ai pensé que… Oh ! je ne sais même plus ce que j’ai pensé.

— Et vous n’avez pas regardé avant de tirer ?

— J’ai bien failli viser la fille et son gosse.

Le garde haussa les épaules, les yeux rivés sur le bout de ses bottes.

— C’était un accident, je vous jure… Les coups sont partis tout seuls…

Van Atta les rejoignit, essoufflé.

— Bon Dieu, quel merdier ! déclara-t-il avant de se tourner vers le garde. Je croyais vous avoir dit d’être discret, Bannerji. Qu’est-ce que vous avez fait ? Vous avez lancé une bombe ?

— Il a tiré sur Tony, répondit Leo entre ses dents.

— Pauvre idiot ! Je vous ai dit de les capturer, pas de les assassiner ! Maintenant, comment suis-je censé balayer tout ça sous le tapis, hein ? demanda-t-il en agitant la main vers l’allée 29. Et pourquoi vous trimbalez-vous avec un revolver, d’abord ?

— Vous aviez dit que… j’ai pensé…

— Je vous ferai coffrer pour ça. Où vous croyez-vous ? Dans un western ? Je ne sais pas lequel est le plus à blâmer… Vous, ou celui qui a été assez con pour vous embaucher.

De rouge, le visage du garde était devenu blême.

— Espèce d’enfant de salaud, c’est votre faute ! Vous avez tout fait pour me rendre parano…

C’était le moment ou jamais d’intervenir, songea Leo. Bannerji avait récupéré son arme, ce dont Van Atta n’avait sûrement pas conscience. Or, mieux valait que la tentation de loger une balle entre les deux yeux du directeur de l’Habitat ne démange pas trop le garde, déjà bien ébranlé par les événements.

— Messieurs, puis-je suggérer qu’il serait préférable de garder les accusations et les arguments de défense pour l’enquête officielle ; les esprits, d’ici là, devraient s’apaiser. Entre-temps, nous avons des gosses blessés et traumatisés qui réclament notre attention.

Bannerji se tut, en proie à un profond sentiment d’injustice. Van Atta acquiesça d’un grognement, ponctuant cet échange d’un regard venimeux qui ne présageait rien de bon pour la future carrière du garde.

Les deux médics roulèrent la civière vers l’ambulance. Claire tendit une main vers Tony, puis la laissa retomber.

Le geste attira l’attention de Van Atta. Vibrant de rage contenue, il découvrit avec ravissement un nouvel exutoire à sa colère.

— Ah, tu es là, toi !

Elle se recroquevilla plus encore.

— Sais-tu ce que votre petite escapade va coûter à l’Habitat, hein ? C’est toi qui as entraîné Tony dans cette connerie, n’est-ce pas ?

Elle secoua la tête, les yeux agrandis de peur.

— Bien sûr que si, insista-t-il. Ce sont toujours les femmes qui manigancent tout ; les hommes sont les dindons de la farce, c’est bien connu.

— Non !…

— En plus, bravo pour le timing. Idéal. Tu voulais me faire virer, je suppose ? Comment as-tu appris la visite de la vice-présidente ? Tu croyais peut-être que je vous couvrirais à cause d’elle ? Bien joué… mais pas assez finement pour moi…

Les oreilles de Leo bourdonnaient sous la pression des battements sourds de son cœur.

— Laissez tomber, Bruce. Elle a eu son compte pour aujourd’hui.

— Votre meilleur étudiant a failli être tué à cause de cette garce, et vous la soutenez ?

— Fichez-lui la paix. Elle est déjà terrorisée…

— Elle l’a bien cherché ! Et tu n’es pas au bout du voyage, c’est moi qui te le dis, ma belle… Quand on sera de retour sur l’Habitat…

Van Atta passa devant Leo et se précipita sur Claire. Lui prenant le bras, il la souleva violemment. Elle cria, manquant lâcher Andy sous le coup de la douleur.

— Ah ! tu voulais venir en gravispace… Alors autant apprendre à marcher ! Allez, on retourne à la navette…

Leo ne prit pas le temps de réfléchir. Il rattrapa Van Atta et le retourna brutalement vers lui.

— Bruce ! dit-il, découvrant son expression étonnée à travers le brouillard rouge de sa fureur. Lâche-la, espèce d’ordure…

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