Lois Bujold - Opération Cay

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Environ deux cents ans avant la naissance de Miles…
Leo Graf, spécialiste des soudures en milieu spatial, est envoyé par sa compagnie dans une station orbitale pour y enseigner son art aux ingénieurs qui y vivent. Il découvre sur place une réalité déconcertante : ses élèves sont des Quaddies, des êtres dotés de quatre bras. Bien que leur « humanité » ne fasse aucun doute pour qui les côtoie, la compagnie n’entend pas conférer le moindre droit à cette main-d’oeuvre gratuite et servile. Jusqu’au jour où…
Prix Nebula 1988.

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Dans un des films clandestins de Silver, Claire avait vu un jour une cuvette de W.-C. Mais elle était certaine qu’il s’agissait d’une technologie tout à fait dépassée.

— J’ai l’impression qu’ils utilisent de l’eau.

Tony haussa les épaules.

— Bon, on verra bien.

Un martèlement régulier, d’abord lointain, puis de plus en plus proche, retentit au bout de l’allée. Tony, qui s’apprêtait à descendre l’échelle, revint se tapir dans le fond du casier près de Claire, un doigt sur les lèvres.

— Aaaah ? fit Andy.

Claire lui mit d’office un téton dans la bouche, mais, repu et lassé, il le refusa et détourna la tête. Claire rabaissa son T-shirt et s’évertua à le distraire en comptant en silence tous ses petits doigts agités.

Le bruit, rythmé, s’approcha encore, passa juste au-dessous d’eux, puis s’éloigna.

— Un homme de la sécurité, murmura Tony.

Elle acquiesça, osant à peine respirer. Le martèlement provenait de ces vêtements durs dont les gravs protégeaient leurs pieds et qui claquaient sur le ciment. Ils patientèrent quelques minutes encore, mais le bruit ne se manifesta plus. Andy gazouillait paisiblement.

Tony passa la tête dans l’allée, regarda à droite, puis à gauche, en haut, en bas.

— C’est bon, annonça-t-il. Tu vas m’aider à descendre le sac dès que l’élévateur passera dessous. Il faudra le laisser tomber au dernier moment, mais le bruit de l’engin devrait couvrir celui de la chute.

Ensemble, ils poussèrent le sac sur le bord du casier et attendirent. Dix minutes plus tard, un robot apparut dans l’allée. C’était une énorme grue presque aussi large que le container posé sur son plateau de levage.

L’engin s’arrêta juste au-dessous d’eux et poussa un bip grave avant de pivoter de quatre-vingt-dix degrés sur lui-même. Avec un ronronnement régulier, le plateau de levage commença à monter.

Claire, horrifiée, se rappela soudain que leur casier était le seul encore vide de toute la rangée.

— Il vient ici ! hurla-t-elle. On va être écrasés !

— Descends ! Vite ! Viens sur l’échelle !

Au lieu de cela, Claire fit demi-tour et courut chercher Andy qu’elle avait couché au fond de l’alvéole pendant qu’elle aidait Tony à pousser le sac. Le casier s’assombrit tandis que le container se glissait dans l’ouverture. Tony parvint à l’éviter en se tenant juste au bord de l’échelle.

— Claire ! cria-t-il, cognant en vain sur l’énorme caisse qui entrait peu à peu dans le casier. Claire ! Non, non ! Saleté de robot, arrête ! Arrête !

Mais l’élévateur, de toute évidence, ne répondait pas aux voix humaines. Il continua obstinément à enfourner le container, poussant le sac devant lui. Claire battit en retraite au fond, si terrifiée que ses cris restaient bloqués dans sa gorge. Elle se plaqua contre la paroi métallique, debout sur ses mains inférieures, Andy dans les bras, et poussa enfin un long hurlement de terreur qui transperça Tony comme la lame acérée d’un poignard.

— Claire ! répondit-il depuis l’échelle, la voix rauque. ANDY !

Le sac, près d’elle, se ratatina dans un bruit de verre broyé. Au dernier moment, Claire coinça Andy entre ses bras inférieurs et, de ses mains libres, tenta d’empêcher le container d’avancer plus loin. Si elle ne pouvait être sauvée, peut-être son corps pourrait-il au moins protéger Andy…

Les servos du robot se mirent à patiner. Claire crut tout d’abord que ses efforts en étaient responsables, mais non. C’était le sac. Ce sac contre lequel Tony et elle avaient pesté depuis le départ. Elle lui adressa ses excuses silencieuses. Il venait de leur sauver la vie, à elle et à Andy.

Le robot hoqueta avec une obstination mécanique. Puis, désormais désynchronisé, le plateau recula, tirant le container avec lui, lequel glissait de travers sur son support.

Claire, fascinée, le regarda basculer et tomber de la bouche béante du casier. Elle se précipita au bord. La caisse s’écrasa quatre mètres plus bas, dans un fracas qui secoua tout l’entrepôt, suivi d’un autre, plus fort encore. Le container avait entraîné l’élévateur dans sa chute.

Le pouvoir de la gravité était ahurissant. La caisse, éventrée, se mit à vomir des centaines d’enjoliveurs de roues, qui résonnèrent comme une cacophonie de cymbales. Peu à peu, le bruit s’arrêta, suivi d’un silence irréel. Les roues de l’élévateur continuaient à tourner dans le vide.

— Oh, Claire !

Tony remonta dans le casier et les serra entre ses bras, elle et Andy, comme s’il ne devait plus jamais les relâcher.

— Claire, Claire…

Sa voix se brisa alors qu’il frottait son visage contre ses cheveux courts.

Claire, par-dessus l’épaule de Tony, contempla le désastre qu’ils avaient provoqué. L’élévateur, renversé sur le côté, s’était remis à biper faiblement, comme un animal blessé.

— Tony, il ne faut pas qu’on reste ici.

— Je croyais que tu me suivais, sur l’échelle. Que tu étais juste derrière moi.

— Il fallait que j’aille chercher Andy.

— Bien sûr. Tu l’as sauvé, alors que… que je me suis sauvé… Oh, Claire ! Je ne voulais pas te laisser seule là-dedans…

— Je le sais bien. Écoute, tu ne veux pas qu’on en parle plus tard ? Je crois vraiment qu’on devrait partir d’ici.

— Oui. Oui, bien sûr… Euh… le sac ?

Tony jeta un coup d’œil dans le fond de l’alvéole.

Claire l’aurait volontiers laissé sur place. Cependant, ils ne pourraient aller bien loin sans provisions, sans boissons… sans couches. À eux deux, ils le poussèrent de nouveau sur le bord.

— Je vais me mettre sur l’échelle, dit Tony. Tu n’auras qu’à le glisser sur mon dos pour que…

Sans hésiter une seconde, Claire fit basculer le sac du casier ; il atterrit au milieu des enjoliveurs.

— On n’a plus à s’inquiéter des choses fragiles, maintenant, dit-elle. Allons-y.

Tony, sur l’échelle, aida Claire à soutenir Andy qu’elle tenait entre ses bras inférieurs. Puis ce fut de nouveau la lente et frustrante progression sur le sol.

Claire commençait à détester l’odeur poussiéreuse du ciment.

Ils ne s’étaient éloignés que de quelques mètres, quand Claire entendit de nouveau un martèlement de pas. Irrégulier, cette fois. Le grav hésitait sans doute sur la direction à prendre. Il n’était pas loin, peut-être à une ou deux allées de la leur. Puis elle perçut un écho. Non, pas un écho. D’autres pas. Ils étaient plusieurs.

La suite se déroula très vite. Un grav en uniforme gris bondit d’un croisement et se plaça face à eux en poussant un cri inintelligible. Il se campa sur ses jambes légèrement fléchies, ramassé sur lui-même, braquant un étrange appareil à bout de bras. Son visage était aussi livide et terrorisé que celui de Claire.

Devant elle, Tony lâcha le sac et se dressa sur ses bras inférieurs, ouvrant ses mains libres.

— Non ! cria-t-il.

Le grav, bouche ouverte et yeux écarquillés, eut un mouvement instinctif de recul. Deux ou trois éclairs jaillirent de son appareil, accompagnés de détonations assourdissantes dont l’écho se répercuta à travers tout l’entrepôt. Puis il releva les mains et laissa tomber l’objet à ses pieds.

Elle entendit le cri de Tony, le vit s’écrouler sur le sol, les bras repliés sur lui-même.

— Tony ?… Tony !

Elle courut jusqu’à lui, Andy serré contre la poitrine. Le petit, terrifié, pleurait, ses hurlements se mêlant à ceux de son père.

— Tony ? Tony, qu’est-ce qu’il y a ?

Elle n’aperçut pas tout de suite le sang sur son T-shirt rouge. Mais alors qu’elle l’attirait contre elle, ses yeux tombèrent sur son bras inférieur gauche dont le muscle n’était plus qu’une bouillie de chair rouge agitée de pulsations spasmodiques.

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