Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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— Depuis bien des années, dit sa voix mentale, puissante et redoutable, nous n’avons pas eu de raison de nous réjouir. Depuis trop longtemps, l’Ennemi s’est prélassé derrière les remparts de ses cités et nous a méprisés. Vous ne pouvez comprendre, vous ne pouvez ressentir l’humiliation qui a été notre condition, qui a fait dépérir toutes nos valeurs et a forcé les plus braves d’entre nous à une inaction sans espoir… Mais regardez, maintenant ! Levez les yeux vers ces crânes… Ils ne sont qu’une petite partie du tout !

— Et combien sont des crânes Tanu ? Bon sang, Sharn ! Le plus gros des pertes ennemies a été parmi les humains torqués et les combattants à cou nu ! Les Tanu non-combattants sont tous terrés dans la maison de Velteyn où nous ne pouvons les atteindre. Et nous n’avons guère tué qu’une poignée de cavaliers !

La voix étrange et redoutable parut hésiter avant de dire :

— La chevalerie Tanu représente un adversaire tout puissant. Les montures elles-mêmes, protégées par leurs cavaliers, ne craignent pas nos illusions, pas plus que nos changements de forme. Il nous faut les attaquer physiquement, et tous nos Firvulag ne sont pas des héros. Quant à nos armes, nos hallebardes, nos épées, nos lances, elles ne sont pas souvent efficaces contre les cavaliers durant le Grand Combat. Il en est de même dans la bataille.

— Alors, vous devez changer de tactique. Il est possible pour des fantassins de repousser et de désarçonner des cavaliers qui chargent, voyez-vous… (Les dents du forgeron scintillèrent dans la lumière du feu quand il sourit brièvement, férocement.) Mes ancêtres savaient comment s’y prendre !

— Mais les usages de la bataille sont fixés par une tradition sacrée, dit le général Firvulag d’un ton froid.

— Pas étonnant que vous perdiez ! Les Tanu n’ont jamais eu peur de changer, d’innover, de profiter de la science que nous leur avons apportée, nous autres les humains… A présent, vous nous avez à vos côtés… Et tout ce que vous trouvez à faire, c’est de poser timidement le pied dans la bagarre et de vous mettre ensuite à danser et à chanter. Au lieu de décrocher enfin le gros lot !

— Prends garde que je ne punisse ton insolence, Moins-que-rien !

Le ton était féroce mais manquait de conviction.

— Si nous essayions une nouvelle tactique, proposa Khalid, est-ce que vous nous aideriez ? Est-ce que vous protégeriez nos esprits pendant que nous tenterions de foutre ces salauds à bas de leur selle ?

— Oui… je pense que nous le ferions.

— Alors, regardez bien.

Tout soudain, le grand scorpion de lumière ne fut plus qu’un petit ogre au front plissé. Après un instant, les gobelins délaissèrent leur danse, redevinrent des gnomes guerriers, et se regroupèrent autour de leur chef pour écouter.

Il fut plus difficile de convaincre les lieutenants de Sharn. Khalid dut leur faire une démonstration. Il rassembla dix volontaires Moins-que-rien équipés de javelots à pointe de fer et les conduisit aux abords de la maison de Velteyn, où des torques gris et des cavaliers Tanu veillaient sur l’ultime sanctuaire. L’avenue pavée était éclairée par des torchères largement espacées. La concentration des défenses en ce point expliquait l’absence d’autres Firvulag ou humains. Sharn et six de ses officiers se réfugièrent dans une demeure désertée tandis que Khalid menait ses hommes en direction d’une patrouille de torques gris qui arrivait.

Le chef de la patrouille, revêtu d’une armure bleue, pointa sa lance de vitradur et mena la charge. Au lieu de se disperser, les Moins-que-rien formèrent un carré en levant leurs armes.

Pour éviter ce véritable porc-épic, la patrouille dévia de sa route au dernier instant. Les cavaliers tirèrent sur les rênes et sortirent leurs épées et leurs haches. A leur grand étonnement, leurs adversaires ne se dispersèrent pas comme l’avaient fait jusque-là les Firvulag en pareil cas. Ils restèrent obstinément rivés au sol. Les chalikos perdirent alors l’équilibre et les lances des humains s’enfoncèrent brusquement dans les flancs des montures.

La douleur fut telle que les cavaliers ne parvinrent pas à maintenir plus longtemps leur contrôle mental. Les chalikos éventrés reculèrent et s’effondrèrent. Les guerriers de Khalid foncèrent alors sur les cavaliers qui avaient démonté. Cinq minutes après le début de la manœuvre, les soldats gris étaient morts ou bien avaient fui.

— Mais en sera-t-il de même avec l’Ennemi ? s’inquiéta Betulam de la Main Blanche.

En l’absence de Pallol, il était le doyen des chefs de guerre Firvulag et son opinion était déterminante.

— Nous aurons les Tanu de la même manière, si nous les prenons par surprise. Il faut rassembler un corps de Moins-que-rien et de Firvulag aussi important que possible pour donner l’assaut à Velteyn. Que ceux d’entre vous qui n’ont pas de lance en fabriquent avec du bambou. Il est inutile de se servir du fer pour éventrer les chalikos, mais tous les soldats humains devront avoir une arme de fer pour attaquer les cavaliers Tanu eux-mêmes. Et les Firvulag devront être constamment à nos côtés pour assurer notre défense mentale.

Le vieux guerrier Firvulag hocha lentement la tête. Il se tourna vers Sham et dit :

— Bien entendu, cela est contraire à nos usages, Grand Capitaine. Mais l’Ennemi n’a fait que renier la tradition depuis quarante années. Nous avons prié la Déesse pour qu’elle nous accorde une chance de retrouver notre honneur. Je vous dis donc à tous… essayons la tactique des humains.

Bien après minuit, alors que la fumée qui montait de la cité occultait les étoiles, Moins-que-rien et Firvulag se rassemblèrent pour le grand assaut. Avec une virtuosité et un sens de la coopération qui ne leur étaient pas courants, les faiseurs d’illusions Firvulag tissèrent une trame dense de confusion et de peur pour tromper les réceptifs ennemis. Les Tanu qui se trouvaient assiégés dans la maison de Velteyn savaient que leur adversaire préparait quelque chose de décisif, tout en ignorant quoi exactement.

Le Seigneur de Finiah en personne avait à nouveau pris l’air avec ses meilleurs tacticiens. Leur vol fit plusieurs passages à faible altitude sans rien discerner des préparatifs des attaquants, protégés par le voile psychique qui était suffisamment dense et soutenu pour résister à ses puissants pouvoirs. Il ne découvrit que la masse des troupes ennemies regroupées en face de son palais et il en déduisit qu’il n’y aurait pas de feintes, pas d’attaques de diversion. Sharn, avec l’étroitesse d’esprit propre aux Firvulag, ne comptait apparemment que sur un assaut massif et de front.

Velteyn adressa alors un message télépathique sur le mode intime à chacun de ses commandants qui le transmirent à leur tour à leurs officiers :

— Que tous les nobles combattants Tanu se tiennent prêts ! Que tous ceux qui nous servent sous le torque d’or, d’argent soient en éveil ! Que nos loyaux et vaillants soldats à torque gris préparent leurs armes ! L’Ennemi se prépare pour le dernier assaut. N’épargnons ni leurs corps ni leurs esprits ! Na bardito ! En avant, défenseurs du Pays Multicolore !

La chevalerie Tanu se porta alors au devant des groupes indistincts d’ennemis. Dans les quelques secondes qui précédèrent le contact, les écrans de brouillage et de confusion s’effacèrent brusquement pour révéler les mortelles pointes de fer. Leurs armes mentales mises en échec par les Firvulag, les Tanu levèrent leurs lances à pennons et lancèrent leurs montures droit sur les hérissons de métal, prêts à recevoir une pluie de lances. Et la ruse les prit totalement par surprise.

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