Julian May - Les conquérants du Pliocène

Здесь есть возможность читать онлайн «Julian May - Les conquérants du Pliocène» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1983, ISBN: 1983, Издательство: Temps Futurs, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les conquérants du Pliocène»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

Les conquérants du Pliocène — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les conquérants du Pliocène», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— La marche d’approche sera tout aussi dangereuse, remarqua Sharn. Les éclaireurs rapportent que la croûte de lave est fragile et qu’elle peut céder à tout moment sous le poids de nos montures. Vous savez tous que nos esprits ne peuvent pénétrer dans la roche dense. Donc, il nous est impossible de renforcer cette croûte. Si nous tombions dans le magma, ce serait notre fin. (Il se tourna vers l’éclaireur.) Pliktharn, quelle est l’étendue de la couche de lave que nous aurions à traverser ?

— Cinq bonds de géant, Grand Capitaine. Mais elle supporterait facilement mon poids !

Le visage de Pliktharn s’éclaira soudain.

— Je pourrais y aller, proposa Bles. Avec Nukalavee pour établir une protection psychique. Avec Ayfa et Skathe, à quatre, nous pourrions réussir.

— Et que se passera-t-il donc quand notre courageux gnome atteindra le bâtiment de la mine ? grinça Nukalavee. Comment pourra-t-il attaquer l’Ennemi à travers nos propres écrans psychiques ? Quatre-Crocs, tu as si longtemps porté ta défroque de serpent que ton esprit en est diminué, tout rétréci.

— Notre Grand Capitaine Ayfa, ajouta l’éclaireur, a entendu les ingénieurs Tanu demander le secours de Velteyn.

— Par Té ! Et s’il arrive, il se servira de ses pouvoirs télékinétiques et il les soulèvera tous dans les airs ! Et le baryum avec ! Non, on ne peut pas courir ce risque. Ça ne me fait pas plaisir d’obéir à la stratégie des Moins-que-rien, mais il y a un seul moyen de s’en sortir…

— Doucement, les gars ! lança Ayfa. Nous y sommes !

Homi, le petit fondeur Cingalais, serra plus fort le cou de Pliktham. La lave avait quelque peu cédé sous leurs poids tout près de l’entrée du bâtiment. La couche de lave, plus épaisse, avait retenu la chaleur et ils pouvaient tomber dans le magma d’un instant à l’autre.

Un hémisphère brillant se déplaçait au-dessus des silhouettes incongrues qui cheminaient sur la couche fragile de roc solidifié : l’écran mental suscité par les pouvoirs conjoints d’Ayfa, Skathe, Bles et Nukalavee.

Jusque-là, ils avaient progressé à l’abri des maisons effondrées et incendiées, largement en retrait du bord de la coulée. Le créatif Tanu, pris au piège, décochait à intervalles réguliers ses traits d’énergie qui, neutralisés par l’écran, se transformaient en autant de voiles d’étincelles. Pliktharn et Homi atteignirent enfin une fenêtre et se hissèrent à l’intérieur du bâtiment.

Ayfa, qui était une puissante réceptive, suivait les événements.

— Les trois Ennemis arrivent dans la chambre du bas. Ils sont armés de pics en vitradur ! L’un d’eux possède un pouvoir coercitif considérable. Il essaie de forcer Pliktharn à abaisser l’écran, mais ce n’est pas possible. Attention : maintenant, son faisceau est différent. Il ne frappe plus en un seul point à pleine force. Il exerce une poussée constante. Notre écran cède ! Il devient spectral ! Il passe dans le bleu ! Dans le jaune ! Mais le Moins-que-rien vient de prendre son arbalète. Il vise le créatif. Le projectile de métal-sang traverse notre écran comme un rideau de pluie ! L’Ennemi tombe ! Un deuxième tir, un troisième ! Tous les Ennemis sont abattus !

Les quatre héros bondirent en avant et l’Ogresse poussa un cri de triomphe. Très loin, tous les esprits des Firvulag ressentirent la mort du premier Tanu, puis d’un second…

Mais le flux psychique des agonisants restait puissant.

Et le message qu’il portait était comme le roulement du tonnerre dans l’éther :

La Déesse nous vengera. Qu’au tréfonds des âges du monde soient maudits ceux qui lèvent contre nous le métal-sang. Une marée sanglante les emportera.

Et puis, l’instant d’après, l’esprit imprécateur s’éteignit.

Le Moins-que-rien nommé Homi, qui avait récupéré les trois flèches de fer et les avait remises dans son carquois, réapparut à la fenêtre et agita la main. Alors, lui et Pliktharn se mirent au travail. Ils cognèrent sur l’appui de la fenêtre, abattirent leurs lames jusqu’à ce que le grès cède. Lorsque les fragments de pierre crevèrent la mince couche de lave refroidie, il y eut un jet de feu et de fumée. On vit alors l’humain et le Firvulag, côte à côte, jetant dans la blessure ardente plusieurs petits containers. Après quoi, ils gagnèrent une autre fenêtre et, lentement, prudemment, prirent le chemin du retour.

Une jeune femme vêtue de noir courait à travers les Vosges. Les ombres se faisaient profondes et le vent qui soufflait depuis les ravins entre lesquels cheminait la piste était froid, à présent. Les grenouilles, dans les arbres, avaient commencé leur chant du soir. Bientôt, les prédateurs s’éveilleraient et se mettraient en chasse. Bientôt, Felice ne pourrait plus les repousser par la force de son pouvoir coercitif. Elle devrait bivouaquer en attendant l’aube.

« Et il sera trop tard ! La Trêve commence au lever du soleil et la bataille de Finiah sera achevée ! »

Combien de chemin avait-elle pu parcourir ? Peut-être deux bons tiers des cent six kilomètres qui séparaient les Sources Cachées de la rive ouest du Rhin ? Elle était partie tôt le matin et le soleil se couchait à dix-huit heures.

« Maudit soit Richard ! Se faire blesser comme ça ! Et maintenant les Firvulag vont nous abandonner, ce sera la paix et tout le monde rentrera chez soi. Et ce sera trop tard pour mon torque d’or ! Trop tard ! »

Elle traversa en courant, sans même en avoir conscience, un petit ruisseau. Des corbeaux dérangés s’éparpillèrent en croassant affreusement dans les broussailles enténébrées. Une hyène ricana au loin et renvoya à Felice l’écho de ses pensées amères.

Trop tard…

Le carnyx de verre d’une femme Tanu sonna la charge. Les chalikos caparaçonnés apparurent, portant leurs cavaliers dont chacun avait revêtu une armure de couleur différente. Ils s’engagèrent dans l’avenue jonchée de cadavres qui menait à la barricade, prirent le trot, puis le galop et chargèrent les Moins-que-rien.

— Na bardito ! Na bardito !

Il ne se trouvait aucun Firvulag à proximité pour tempérer la violence de l’attaque mentale. Et les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les Exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces. Les humains parvinrent à lancer une première volée de flèches à pointe de fer, mais les plus doués des psychokinétiques les détournèrent.

— Les monstres ! Où sont les monstres ? hurla une voix humaine désespérée. L’instant d’après, un des cavaliers Tanu s’abattait sur l’homme et le clouait au sol de sa lance de saphir.

Des soixante-trois humains qui s’étaient trouvés là, cinq seulement réussirent à s’enfuir par les ruelles étroites encombrées de débris, de carrioles renversées et de chargements divers abandonnés sur place par les ramas fous de panique.

Un gigantesque feu avait été allumé sur la Plaza Centrale de Finiah. Des fantômes hideux, aux déguisements grotesques, dansaient autour, agitant des étendards de bataille et des piques surmontés de têtes.

— Ils perdent un temps précieux, Puissant Sharn ! protesta Khalid Khan. En affrontant les Tanu sans la couverture psychique des Firvulag, les nôtres connaissent des revers terribles. Les torques gris montés sont même parvenus à percer les lignes d’infanterie. Il faut continuer d’attaquer ensemble. Et il doit bien exister un moyen de repousser ces cavaliers Tanu !

Le grand scorpion de lumière se pencha sur le Pakistanais enturbanné. A l’intérieur de son corps transparent, des organes multicolores battaient au rythme de la musique guerrière.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les conquérants du Pliocène»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les conquérants du Pliocène» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les conquérants du Pliocène»

Обсуждение, отзывы о книге «Les conquérants du Pliocène» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x