Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Trois soldats surgirent en courant de la baraque des gardes, près de la poterne.

— Ne les laissez pas s’enfuir ! lança Burke.

Et, avec des hurlements, ses desperados se ruèrent sur les gardes et les taillèrent en pièces.

— Faites sauter cette poterne ! Et suivez-moi dans les rues !

Les troupes de Finiah sortaient maintenant des casernements. La plupart des hommes n’avaient pas fini de revêtir leur armure. Dans le chaos, le fracas des lames éclatait un peu partout. Les esclaves des Tanu luttaient désespérément pour repousser les vagues d’assaut des humains libres. Ceux qui tentaient d’abattre la poterne durent battre en retraite devant les soldats de Finiah qui réussirent à rabattre la lourde grille de métal et à la verrouiller.

— On est pris au piège ! cria le chef Burke en sautant sur un chariot renversé.

Son visage était peint des signes guerriers anciens de sa tribu perdue et il avait piqué une plume d’aigle dans ses cheveux noués.

— Allez ! Il faut rouvrir cette poterne ! Massacrez-moi ces salauds !

A cet instant, il vit Uwe s’effondrer sous l’épée d’un torque gris et il bondit à son secours, brandissant le lourd tomahawk que Khalid Khan lui avait forgé. Le fer s’enfonça dans le casque de bronze du soldat comme s’il était de carton mou. Burke repoussa le cadavre.

Uwe gisait sur le dos, une main crispée sur la poitrine, avec une expression de souffrance terrible sur son visage barbu.

— Il t’a eu, bubi ? demanda Burke en s’agenouillant.

Uwe se redressa sur un coude, plongea les doigts sous sa chemise de peau et ramena des fragments blancs, pareils à des esquilles d’os.

— Ma meilleure pipe de bruyère, nom de Dieu ! grommela-t-il.

Les forces des Moins-que-rien restaient confinées dans un périmètre réduit, autour de la garnison et de la brèche. Ceux qui avaient réussi à pénétrer dans la cité étaient pris en étau entre les défenseurs et leurs propres compagnons qui ne cessaient d’affluer.

Un hurlement de panique s’éleva. Certains attaquants s’effondrèrent. Un officier de la garnison, qui portait un torque d’argent et une armure bleue, venait d’apparaître, conduisant une escouade de hallebardiers qui se portèrent droit sur les humains libres. Des pointes de cristal percèrent les poitrines.

C’est alors que les monstres vinrent à la rescousse.

Au faîte de l’amas de ruines, la forme cauchemardesque d’un scorpion long de trois mètres venait de se matérialiser. C’était sous cette forme que Sham le Jeune, général des Firvulag, avait décidé d’entrer en scène.

Une émission surpuissante de terreur et de violence submergea les circuits télépathiques des torques gris dont les porteurs sombrèrent très vite dans la démence. Sham lui-même était capable de terrasser n’importe quel ennemi à plus de vingt-cinq mètres de distance. Ceux qui le suivaient n’avaient pas une telle force de rayonnement mais malheur à l’Ennemi qui osait les braver !

Des spectres, des trolls, des mandragores et des léviathans sombres s’abattaient sur les soldats, leur arrachaient les membres, leur transperçaient le cou de leurs crocs et de leurs griffes. Certains, parmi les exotiques, étaient capables de concentrer des flux d’énergie psychique qui cuisaient littéralement les soldats à l’intérieur de leur armure, comme des langoustes sous la braise. D’autres Firvulag survinrent, qui déployèrent des nappes de feu astral, des nuages de poison nauséabond, des illusions atroces qui figeaient la raison, brûlaient les pensées. Leur grand héros, Nukalavee le Nu, arborant l’aspect d’un centaure aux yeux de flammes, tomba en ululant au milieu d’une troupe de soldats qui furent balayés, écrasés, les tympans crevés, paralysés par l’idiotie. Bles Quatre-Crocs, autre champion, pénétra dans l’état-major de la garnison, saisit le commandant Seaborg et parut le dévorer, armure y comprise, tandis que l’officier mourant transmettait ses dernières instructions télépathiques à ses troupes qui avaient formé le dernier carré autour de la poterne de la ville intérieure. Les gardes de Seaborg se précipitèrent et ne purent qu’émousser le fil de leurs épées de vitradur sur les écailles du monstre avant d’être dévorés à leur tour. Puis les bâtiments prirent feu et la force d’invasion investit les rues du centre de la cité. Bles se retira lentement. Son appétit avait été seulement émoustillé mais, songeait-il, il restait encore toute la matinée.

Vanda-Jo surveillait l’embarquement des derniers volontaires à l’instant où le Seigneur Velteyn et sa Chasse Volante prirent l’air. Des cris de terreur montèrent de la foule lorsqu’on aperçut les cavaliers de lumière qui franchissaient le fleuve.

Un homme cria :

— Ils viennent nous égorger !

Et il sauta dans le Rhin.

Mais Vanda-Jo empêcha la débandade en fustigeant les premiers lâches. Elle leur fit remarquer que la Chasse volait loin au-dessus de Finiah et que Velteyn avait sans doute un objectif plus urgent.

— Tous dans les bateaux ! lança-t-elle. Et arrêtez de trembler. Jamais plus vous n’aurez à redouter Velteyn et son cirque volant ! Vous avez oublié notre arme secrète ? Le fer ! Nous avons le fer ! Grâce à lui, vous pourrez tuer les Tanu aussi facilement que vous tuez les traîtres humains avec leurs torques !

Dans la lumière du petit jour, les regards étaient anxieux. Le commandant du bateau Firvulag s’agita.

— Hâtez-vous, bande de vers, sinon nous irons à la guerre sans vous !

Soudain, une colonne de lumière émeraude descendit du ciel apparemment vide, droit dans l’axe de la Chasse. Une fontaine de feu orange et blanche jaillit au point d’impact et, quelques secondes plus tard, le tonnerre d’une explosion roula sur le Rhin.

— La mine ! s’écria quelqu’un. Ils ont fait sauter la mine de baryum ! Et… on dirait une éruption volcanique !

Comme si le bombardement avait été un signal, une autre source ardente jaillit au loin, apparemment à l’endroit précis où la péninsule était la plus étroite.

— Vous avez vu ? s’exclama Vanda-Jo. La deuxième vague de monstres vient d’aborder de l’autre côté. Les forces d’Ayfa, leur général femelle, attaquant à partir de la Forêt Noire. Maintenant, c’est à nous, tas d’abrutis !

Des cris s’élevèrent et, autour de Vanda-Jo, les hommes et les femmes pointèrent leurs lames vers le ciel pâlissant. Ils se précipitèrent dans les embarcations avec une frénésie qui mit leur équilibre en péril.

De l’autre côté du Rhin, les flammes traçaient un chemin écarlate sur l’eau sombre. Une à une, les torches bleues, vertes, argentées et dorées qui avaient dessiné les murailles de la splendide cité Tanu s’éteignaient.

Velteyn, Seigneur de Finiah, tira sur les rênes de son chalika et demeura immobile dans les airs. Les nobles de sa Chasse, dix-huit mâles et quatre chevaliers femmes, vinrent l’entourer, silhouettes rouges qui semblaient presque sombres auprès de la gloire bleutée de leur Seigneur. Mais le message mental qu’il leur transmit était presque rendu incohérent par sa rage et son chagrin.

Partie ! Elle est partie, la machine volante ! Et pourtant mes éclairs ont pénétré dans son ventre. Mamilda ! Il faut que tu sondes, que tu la trouves…

…Elle s’est éloignée de nous, Haut Seigneur. Ah, Tana ! Quelle vitesse étonnante ! Elle plonge derrière les Vosges, elle est au-delà de ma perception… Mon Seigneur, si je montais cependant à grande vitesse…

Reste, Mamilda ! Nous affrontons des menaces plus graves pour l’heure. Regardez ! Regardez ce que l’Ennemi a fait ! Quelle douleur, quelle honte ! Descendons tous. Retournons au sol ! Chacun de nous doit prendre la tête d’un groupe de chevaliers et défendre la Cité des Lumières ! Na bardito !

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